La dysplasie coxofémorale est un trouble du développement anatomique, héréditaire, non décelable à la naissance du chiot. La sémiologie de cette affection orthopédique commune est fruste chez les sujets immatures. L'héritabilité de cette affection est polygénique complexe et il n'existe pas de test génétique permettant de la mettre en évidence. Son diagnostic définitif est radiologique grâce à une incidence ventrodorsale, hanches en extension chez le chien mature. Cette incidence n'est cependant pas assez sensible pour établir un diagnostic de certitude chez le très jeune sujet, chez lequel on recherche une preuve de laxité exagérée des hanches par le test d'Ortolani et par la mise en œuvre de tests radiologiques en distraction. Plusieurs techniques ont été développées pour effectuer un examen en distraction. La méthode PennHip, brevetée, et la méthode Vezzoni utilisent chacune un distracteur appliqué entre les cuisses du sujet : l'opérateur effectue une adduction des cuisses contre le distracteur, laquelle, par effet levier, provoque une extériorisation des têtes fémorales au moment de la prise du cliché radiologique. L'image obtenue permet de calculer un indice de distraction, compris entre 0 et 1, qui mesure le degré de laxité. Au-delà d'une certaine valeur, l'indice de distraction prouve l'hyperlaxité caractérisant l'affection.

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