Les hépatopathies réactives non spécifiques, encore appelées « foie réactif », sont fréquentes dans l'espèce canine. Elles sont secondaires à l'évolution d'affections non hépatiques très diverses : métaboliques, toxiques, infectieuses, inflammatoires ou néoplasiques. Leur pronostic est généralement favorable lorsque l'affection causale a été identifiée et traitée, conduisant le plus souvent à une normalisation des paramètres hépatiques et à une disparition des lésions histologiques. Les hépatopathies vacuolaires désignent un groupe assez hétérogène d'hépatopathies dites de surcharge dont le diagnostic repose sur des critères histologiques comme une ballonisation hépatocytaire conduisant à une cytomégalie, une vacuolisation du cytoplasme et une réticulation cytoplasmique. L'hépatopathie vacuolaire est souvent idiopathique. Elle peut être le prolongement d'une simple hépatopathie réactive et de nombreuses affections peuvent donc s'associer au développement de cette hépatopathie. Un hypercorticisme endogène ou exogène est la cause la plus fréquente d'hépatopathie vacuolaire chez le chien. Il existe chez le chien de race scottish terrier une hépatopathie vacuolaire idiopathique dont la fréquence et les complications dans cette race permettent d'envisager une prédisposition raciale et familiale.

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