La couverture des besoins énergétiques et nutritionnels est essentielle pour maintenir les animaux en captivité. Pour la réussite des programmes de conservation sur les espèces en voie de disparition, telles que les lémuriens, il est nécessaire d’aller aider les parcs zoologiques sur place, à Madagascar, ayant des populations captives et des problèmes financiers. Les lémuriens sont sous ou malnutris, en particulier en termes de protéines, et les conditions pour les maintenir en bon état général et réussir à les faire se reproduire sont d’autant plus difficiles. Ces espèces endémiques de Madagascar ont pourtant une alimentation adaptée à leur système digestif respectif, en liberté, qui leur permet de couvrir leurs besoins avec des ressources locales et disponibles dans le parc. L’objectif du présent travail a ainsi été de documenter l’alimentation et les activités de deux espèces de lémuriens en semi-liberté dans le parc : les lémurs bruns ou Eulemur fulvus, espèce frugivore et les propithèques de coquerel ou Propithecus coquereli, espèce folivore. Ces informations ont ensuite permis d’établir un rajout dans la ration de base des lémuriens en captivité. Pour cette raison, une semaine normale d’alimentation et d’activités de lémuriens en captivité au sein du parc de la même famille que ceux observés en semi-liberté a également été documentée afin de comparer avec l’alimentation et les activités lors du rajout des ressources locales, consommées en semi-liberté. Les résultats suggèrent que ces animaux sont intéressés par le rajout des ressources locales et passent plus de temps à consommer ces aliments que leur ration de base. Une hausse de leur activité semble également être associée à ce changement alimentaire. L’analyse des ressources locales utilisées pour compléter la ration des lémuriens a été réalisée et met en évidence certains taux de protéines très élevés, comparables à ceux de croquettes folivores utilisées dans les parcs zoologiques plus riches. Le choix des lémuriens semble se diriger vers au moins un aliment très riche en protéines mais il est difficile de caractériser la stratégie alimentaire des primates en fonction d’un seul critère. Sur le long terme, ce changement de ration pourrait permettre au parc d’établir une alimentation plus adaptée et mieux équilibrée pour ces lémuriens en captivité en utilisant simplement des ressources locales, ne nécessitant aucun apport financier et améliorant ainsi leur santé. La couverture des besoins énergétiques et nutritionnels est essentielle pour maintenir les animaux en captivité. Pour la réussite des programmes de conservation sur les espèces en voie de disparition, telles que les lémuriens, il est nécessaire d’aller aider les parcs zoologiques sur place, à Madagascar, ayant des populations captives et des problèmes financiers. Les lémuriens sont sous ou malnutris, en particulier en termes de protéines, et les conditions pour les maintenir en bon état général et réussir à les faire se reproduire sont d’autant plus difficiles. Ces espèces endémiques de Madagascar ont pourtant une alimentation adaptée à leur système digestif respectif, en liberté, qui leur permet de couvrir leurs besoins avec des ressources locales et disponibles dans le parc. L’objectif du présent travail a ainsi été de documenter l’alimentation et les activités de deux espèces de lémuriens en semi-liberté dans le parc : les lémurs bruns ou Eulemur fulvus, espèce frugivore et les propithèques de coquerel ou Propithecus coquereli, espèce folivore. Ces informations ont ensuite permis d’établir un rajout dans la ration de base des lémuriens en captivité. Pour cette raison, une semaine normale d’alimentation et d’activités de lémuriens en captivité au sein du parc de la même famille que ceux observés en semi-liberté a également été documentée afin de comparer avec l’alimentation et les activités lors du rajout des ressources locales, consommées en semi-liberté. Les résultats suggèrent que ces animaux sont intéressés par le rajout des ressources locales et passent plus de temps à consommer ces aliments que leur ration de base. Une hausse de leur activité semble également être associée à ce changement alimentaire. L’analyse des ressources locales utilisées pour compléter la ration des lémuriens a été réalisée et met en évidence certains taux de protéines très élevés, comparables à ceux de croquettes folivores utilisées dans les parcs zoologiques plus riches. Le choix des lémuriens semble se diriger vers au moins un aliment très riche en protéines mais il est difficile de caractériser la stratégie alimentaire des primates en fonction d’un seul critère. Sur le long terme, ce changement de ration pourrait permettre au parc d’établir une alimentation plus adaptée et mieux équilibrée pour ces lémuriens en captivité en utilisant simplement des ressources locales, ne nécessitant aucun apport financier et améliorant ainsi leur santé.

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