La profession vétérinaire est en pleine évolution. Ceux qui la pratiquent, salariés comme libéraux, font face à des risques professionnels toujours plus nombreux, auxquels ils ne sont parfois pas complètement préparés. Pour s’en protéger, ils possèdent une protection sociale développée mais complexe, qui ne suffit pas toujours. Aujourd’hui, on recense de plus en plus de cas de vétérinaires en détresse, et de nombreuses études montrent que les vétérinaires sont particulièrement susceptibles de se retrouver un jour en difficulté au cours de leur vie professionnelle. Ces difficultés peuvent être matérielles, psychologiques, médicales… Elles peuvent survenir après un accident, une maladie, un obstacle, un coup dur, ou peuvent n’être que l’accumulation d’une succession de difficultés plus petites. Dans ce travail, nous nous sommes penchés sur les raisons pour lesquelles l’entraide vétérinaire n’a jamais été aussi nécessaire qu’aujourd’hui avant de nous intéresser aux risques encourus par les vétérinaires de nos jours et aux outils dont ils disposent pour s’en prémunir. Lorsque leur protection sociale ne suffit plus, les vétérinaires peuvent faire appel à différentes instances d’entraide vétérinaire, malheureusement trop peu connues au sein de la profession. Il peut s’agir de commissions au sein d’organismes vétérinaires plus connus (Ordre, CARPV), de syndicats centrés sur la représentativité et la défense des vétérinaires, ou d’associations caritatives. Le but de cette thèse est de recenser ces instances en détaillant leurs missions, leurs actions et leurs ressources. Pour contribuer à l’optimisation du système d’entraide vétérinaire, nous nous sommes également intéressés à quelques pistes d’amélioration, avant d’élaborer un « guide de l’entraide vétérinaire », destiné à aider les vétérinaires en difficulté qui ne sauraient vers qui se tourner. En fonction des besoins, ce guide pourra éventuellement être diffusé au sein de la profession.