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For many years, the supply chain managers of large supermarkets and restaurant corporations have been conducting animal welfare audits of farms and slaughter plants. Some programs have been more effective than others. This case history describes the early implementation of a highly effective program for auditing animal welfare in slaughter plants. The lessons learned from the implementation of this program in 1999 are still relevant today. There were four major factors that made this welfare auditing program effective. They were: (1) corporate management became motivated to improve conditions in the slaughter plants after they visited plants that had severe animal welfare problems, (2) the welfare standards used to audit the beef and pork plants were simple and easy to understand. They provided clear guidance on conditions that would result in a failed audit, (3) more than one commercial company enforced the same standards at the numerous slaughter plants, and (4) there was an emphasis on repairing existing facilities and improving management instead of buying lots of expensive new equipment. There were only 3 plants out of 75 where expensive renovations were required. This case history will also discuss how veterinarians and management consultants can help food animal supply chain managers implement effective programs that will improve animal welfare. Practical commercial animal welfare assessments will need to be simpler than assessments used for research.
[-] For many years, the supply chain managers of large supermarkets and restaurant corporations have been conducting animal welfare audits of farms and slaughter plants. Some programs have been more effective than others. This case history describes the early implementation of a highly effective program for auditing animal welfare in slaughter plants. The lessons learned from the implementation of this program in 1999 are still relevant today. There ...
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L'abattage des bovins adultes sans étourdissement en France se fait majoritairement au titre de l'abattage rituel requis par les autorités religieuses juives et musulmanes, sur prescription des textes sacrés. Dérogatoire pour permettre la liberté religieuse et par rapport à l'étourdissement conventionnel utilisant un pistolet à tige perforante avant la saignée, il consiste en la section complète, appelée égorgement, des artères carotides, des veines jugulaires, de la trachée et de l'œsophage de l'animal. Au titre de la protection animale, cette pratique suscite des réserves de la part de certains acteurs, notamment scientifiques, arguant que la survenue de l'inconscience induite par la perte massive de sang ne se fait pas sans douleur ni stress pour l'individu. En plus d'un défaut technique dans la réalisation de l'acte (ex : lame non aiguisée parfaitement sur toute sa longueur), les contacts des tissus sectionnés avec le plat de la lame du couteau, l'aspiration trachéale de sang ou les ré-incisions des tissus sont autant de sources de stress et de nociception. Un étourdissement réversible préalable à la saignée, comme il n'altère pas le bon fonctionnement de la conscience s'il n'est pas succédé par un égorgement, permet d'insensibiliser l'animal auparavant, ce qui favorise la bientraitance. Il est ainsi systématiquement pratiqué dans la production de viande halal en Nouvelle-Zélande, et reconnu compatible par les responsables musulmans. La pratique du soulagement après l'égorgement précipite l'induction de l'insensibilité et réduit la période de stress pour l'animal. Quelle que soit la technique d'induction d'inconscience choisie, la qualité de la saignée n'est pas affectée néanmoins l'absence d'étourdissement peut influencer la qualité de la viande produite.
[-] L'abattage des bovins adultes sans étourdissement en France se fait majoritairement au titre de l'abattage rituel requis par les autorités religieuses juives et musulmanes, sur prescription des textes sacrés. Dérogatoire pour permettre la liberté religieuse et par rapport à l'étourdissement conventionnel utilisant un pistolet à tige perforante avant la saignée, il consiste en la section complète, appelée égorgement, des artères carotides, des ...
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La prise en compte de plus en plus importante de la question du bien-être animal et les scandales de maltraitance en abattoir ont interrogé l'acceptabilité des méthodes d'abattage des animaux. En dépit d'un statut socio-zoologique peu enviable et de carences législatives importantes le poisson bénéficie également de cette réflexion sur les méthodes d'abattage. L'Ikejime est une méthode japonaise ancestrale de mise à mort du poisson. Importée en France par quelques passionnés, elle se développe depuis les années 2010. Les utilisateurs de cette méthode revendiquent qu'elle limiterait la souffrance et améliorerait la qualité du poisson. Nous nous sommes interrogés quant à ses bénéfices comparés avec les méthodes d'abattage qu'elle remplace pour partie, l'asphyxie, ou qui sont reconnues comme limitant la souffrance, la commotion et l'électronarcose. La bibliographie plaide pour une amélioration du bien-être au moment de l'abattage via l'Ikejime , avec une induction rapide de l'inconscience et un stress physiologique réduit. Notre essai expérimental sur la technique complète (décérébration et démédullation), très peu étudiée dans la littérature, a confirmé que les marqueurs du stress que sont les lactates et le glucose plasmatiques sont diminués par rapport à l'asphyxie sur glace (respectivement -8,13 (± 0,679) mmol/L et – 0,429 (± 0,0639) g/L p-value <0,001). La bibliographie suggère une amélioration de qualité de la viande par l'Ikejime mais notre expérimentation n'a pas permis de conclure. En parallèle des travaux expérimentaux, la diffusion d'un questionnaire nous a montré la diversité des pratiques de cette méthode nouvelle dans une filière qui reste à structurer en France.
[-] La prise en compte de plus en plus importante de la question du bien-être animal et les scandales de maltraitance en abattoir ont interrogé l'acceptabilité des méthodes d'abattage des animaux. En dépit d'un statut socio-zoologique peu enviable et de carences législatives importantes le poisson bénéficie également de cette réflexion sur les méthodes d'abattage. L'Ikejime est une méthode japonaise ancestrale de mise à mort du poisson. Importée en ...
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Après les fascicules « Comprendre » et « Évaluer », cet ouvrage présente des pistes pour améliorer le bien-être des animaux d'élevage, focalisées sur l'environnement physique et social des animaux, la relation humain-animal, la prise en charge de la douleur, ainsi que la bientraitance dans le transport et l'abattage. Certains leviers d'amélioration sont particulièrement distingués, tels que la création de relations positives, fondées sur une meilleure compréhension des animaux, la gestion intégrée de leur santé et la valorisation de solutions pour supprimer, substituer ou soulager des pratiques douloureuses. La mise en place d'actions doit bien sûr être adaptée à chaque élevage, et respecter aussi le bien-être de l'éleveur. Cette démarche s'inscrit dans le concept de one welfare, où les bénéfices pour l'animal, pour l'humain et pour l'environnement sont étroitement liés. Cet ouvrage s'adresse aux étudiants et aux professionnels des filières agricole et vétérinaire, ainsi qu'à tout citoyen s'intéressant au bien-être des animaux d'élevage. Le Laurier 2021 Impact de la recherche a récompensé le collectif INRAE « Bien-être animal », chercheurs et chercheuses en éthologie, physiologie, neurobiologie et génétique, dont sont issus une partie des auteurs et des contributeurs de cet ouvrage.
[-] Après les fascicules « Comprendre » et « Évaluer », cet ouvrage présente des pistes pour améliorer le bien-être des animaux d'élevage, focalisées sur l'environnement physique et social des animaux, la relation humain-animal, la prise en charge de la douleur, ainsi que la bientraitance dans le transport et l'abattage. Certains leviers d'amélioration sont particulièrement distingués, tels que la création de relations positives, fondées sur une ...
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Suite à un rapport d'un organisme de contrôle européen en 2015 dénonçant des irrégularités concernant l'aptitude au transport de bovins accidentés présentés à l'abattoir et dans le cadre de la politique « Stratégie de la France pour le bien-être des animaux 2016-2020 », une mise à jour des certificats vétérinaires d'information accompagnant les animaux accidentés à l'abattoir a été réalisée en juin 2018. Cette mise à jour ré-affirmait la nécessité de l'évaluation de l'aptitude au transport afin de choisir la gestion de fin de vie adaptée au bovin accidenté présenté : transport de l'animal jusqu'à un abattoir, réalisation d'un abattage en dehors de l'abattoir puis transport de la carcasse de l'animal à l'abattoir ou euthanasie de l'animal. Elle a eu pour conséquence une réduction du nombre de bovins accidentés reçus dans les abattoirs et une augmentation du nombre de bovins accidentés abattus en dehors des abattoirs. Ces données ont été observées au cours de l'année 2019. Cependant, l'augmentation des abattages en ferme de bovins accidentés n'a pas compensé la diminution de l'effectif total de bovins accidentés amenés dans les abattoirs français. La mise à jour des CVI a également permis d'améliorer la condition des bovins accidentés amenés à l'abattoir. L'actualisation des CVI a donc eu l'impact escompté : réduire le transport de bovins non transportables jusque dans les abattoirs. Cependant, le manque d'alternative au transport des bovins accidentés dans les abattoirs, et notamment le sous-développement de l'abattage hors de l'abattoir des animaux accidentés, a inexorablement conduit à une augmentation de l'euthanasie des bovins accidentés. Ceci est problématique puisqu'il s'agit d'une perte financière pour les éleveurs bovins français mais également parce que cela amène à une problématique de gestion des ressources alimentaires. En effet, des bovins accidentés ont été euthanasiés alors que leur carcasse aurait pu être consommable. Les vétérinaires praticiens interrogés par le biais d'un questionnaire au sujet du sous-développement de l'abattage en ferme ont pointé du doigt la problématique du manque d'abattoirs acceptant de recevoir ou de commercialiser les carcasses de bovins issus d'abattage en dehors d'un abattoir. Ils ont également souligné le manque d'opérateurs de mise à mort formés et disponibles. Il faut donc travailler aujourd'hui au développement des alternatives au transport des bovins accidentés en favorisant le développement de l'abattage des bovins en dehors de l'abattoir.
[-] Suite à un rapport d'un organisme de contrôle européen en 2015 dénonçant des irrégularités concernant l'aptitude au transport de bovins accidentés présentés à l'abattoir et dans le cadre de la politique « Stratégie de la France pour le bien-être des animaux 2016-2020 », une mise à jour des certificats vétérinaires d'information accompagnant les animaux accidentés à l'abattoir a été réalisée en juin 2018. Cette mise à jour ré-affirmait la ...
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A l'âge de 70 semaines environ, les poules pondeuses sont réformées. Elles sont particulièrement fragiles et atteintes d'ostéoporose après la production intense d'oeufs. Les débouchés après l'abattage étant limités, elles sont considérées comme des non-valeurs économiques et seulement sept abattoirs les prennent en charge en France. Mêmes fragiles, les poules sont ramassées et chargées dans des camions puis transportées des élevages vers des abattoirs spécialisés. Plusieurs facteurs de risque de stress et de mortalité ont été identifiés lors du transport (méthode de contention, durée du voyage, température extérieure, matériel utilisé, logistique). De plus, la législation concernant le transport des volailles présente des faiblesses pour assurer un niveau de bien-être acceptable des poules. Le guide de bonnes pratiques concernant le transport établit des recommandations mais elles ne paraissent pas toujours appliquées en pratique. Nous avons pu interroger un petit nombre d'éleveurs de poules pondeuses et les vétérinaires exerçant dans des abattoirs de poules pondeuses sur les conditions de transport et le bien-être des volailles à l'arrivée à l'abattoir via un questionnaire en ligne. De plus, nous avons analysé les données relatives aux chargements ayant dépassé le seuil d'alerte de mortalité à l'arrivée à l'abattoir. Elles ont été obtenues auprès d'un abattoir partenaire. L'ensemble de nos résultats suggèrent que certains voyages n'assurent pas un niveau de bien-être acceptable pour les poules de réforme, notamment ceux de longue durée, insuffisamment planifiés ou réalisés dans des conditions sous-optimales pouvant engendrer un stress thermique. Ces transports sous-optimaux entrainent des taux de mortalité à l'arrivée à l'abattoir importants, pouvant atteindre dans des cas extrêmes une mortalité de près de 30 %. Des axes d'amélioration du transport ont été envisagés en parallèle des facteurs de risque identifiés. Les principaux sont : améliorer la communication entre les transporteurs et les abatteurs, renforcer les contrôles des conditions de transport, investir dans du matériel et des infrastructures permettant de lutter contre le stress thermique et améliorer les pratiques de ramassage. Le développement de nouveaux pôles d'abattage localisés dans le centre et le Sud de la France permettrait de diminuer la distance élevage-abattoir. L'amélioration des conditions de transport suppose un investissement économique, qui peut s'appuyer sur le développement de nouveaux secteurs de valorisation des carcasses et des sous-produits. Des alternatives au transport ont également été envisagées comme une mise à mort à la ferme. Celles-ci posent encore des questions concernant le bien-être des animaux et leur faisabilité ainsi que l'acceptabilité de la part des acteurs de la filière (inhalation de gaz, immersion dans une mousse à expansion, basse pression atmosphérique).
[-] A l'âge de 70 semaines environ, les poules pondeuses sont réformées. Elles sont particulièrement fragiles et atteintes d'ostéoporose après la production intense d'oeufs. Les débouchés après l'abattage étant limités, elles sont considérées comme des non-valeurs économiques et seulement sept abattoirs les prennent en charge en France. Mêmes fragiles, les poules sont ramassées et chargées dans des camions puis transportées des élevages vers des ...
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Les 16e et 17e siècles voient progressivement l'émergence des natures mortes ainsi que de la peinture animalière, un genre pictural où l'animal est le sujet principal de l'oeuvre. Les artistes de l'Europe septentrionale et notamment les peintres flamands, participent activement à leur développement. De par notre formation vétérinaire, nous concevons l'animal dans sa globalité, c'est-à-dire vivant ou mort, que ça soit sous forme de carcasse ou même de viande. Il nous a semblé pertinent d'inclure et même de focaliser notre étude sur les natures mortes animalières flamandes, un sous-genre pictural mêlant des éléments de nature morte, sous la forme de victuailles, et de peinture animalière : animaux morts bien sûr mais aussi de nombreux animaux vivants venant enrichir le tableau, aussi bien visuellement que symboliquement. L'objectif de notre étude a été d'expliquer la place de l'animal dans la société flamande du 17e siècle et les enjeux que sous-tendait sa représentation dans l'art, au travers de l'oeuvre d'un des peintres les plus connus et caractéristiques de cette période : le peintre anversois Frans Snyders (1579 – 1657). Redécouverte des textes antiques, humanisme, Trêve de Douze Ans (1609 – 1621), essor de la production agricole, développement économique de la ville d'Anvers et thériophilie …sont autant de facteurs qui ont contribué à l'émergence des natures mortes animalières. Notre travail a permis de mettre en lumière – sans toutefois prétendre à l'exhaustivité – les multiples niveaux de lectures de ces oeuvres. Ces larges compositions d'étals de marché et de cuisines flattaient le désir d'élévation sociale de leur commanditaire, tout en critiquant le gaspillage engendré par cette abondance de victuailles. Par ailleurs, les animaux représentés dans des positions particulièrement macabres constituent des condamnations implicites de la consommation de viande car barbare et réduisant l'Homme à ses pulsions sensuelles. En outre le choix des espèces représentées, aussi bien vivantes que mortes, confèrent à ces tableaux une signification religieuse et païenne. Enfin ces représentations de carcasses et de scènes de boucherie très réalistes ont permis d'établir une comparaison entre les chaînes d'abattage d'aujourd'hui et d'alors.
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Après une première partie relative à l'évolution des filières viandes et à la mise à mort des animaux en France et à l'étranger, le présent travail s'interroge sur l'expérimentation des dispositifs d'abattage mobile prévue par la loi EGALIM. À l'aide d'une enquête menée auprès de dix porteurs de projets d'abattage mobile, les différentes solutions prévues sur le territoire français ont été décrites et les questionnements posés par le montage de ces projets ont été soulevés. Selon les contextes territoriaux et leurs motivations, les porteurs de projet français ont choisi de développer trois grands types de solutions d'abattage mobile : les caissons, les camions et les « hubs » d'abattage. Les répondants à l'enquête construisent les prémices de leurs projets et sont pour l'instant confrontés à des sources d'incertitudes réglementaires, organisationnelles et économiques.
[-] Après une première partie relative à l'évolution des filières viandes et à la mise à mort des animaux en France et à l'étranger, le présent travail s'interroge sur l'expérimentation des dispositifs d'abattage mobile prévue par la loi EGALIM. À l'aide d'une enquête menée auprès de dix porteurs de projets d'abattage mobile, les différentes solutions prévues sur le territoire français ont été décrites et les questionnements posés par le montage de ...
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Le bien-être animal est un sujet d'actualité qui prend de plus en plus de place dans la société où émergent de forts questionnements sur la consommation de viande et l'abattage des animaux de production. La viande de volaille fortement consommée dans l'ensemble des pays reste une viande dont les qualités sont très contrôlées par les consommateurs. Notre étude s'intéresse à l'abattage traditionnel des poulets de chair à l'abattoir par bain électrique pour lequel des problèmes d'étourdissement et des défauts de qualité de viande sont observés aux paramètres réglementaires de fréquence et d'intensité définis par l'Union Européenne. Nous avons cherché à étudier l'influence de 6 modalités (intensité/fréquence) sur la qualité de l'étourdissement et la qualité de la viande. Nous avons mis en évidence qu'à fréquence élevée (supérieure à 600 Hz), la qualité de la viande est meilleure mais que la qualité de l'étourdissement est médiocre. En revanche, à une fréquence plus basse (<400 Hz), la qualité de la viande est impactée. Il ne nous a pas été possible d'associer un couple intensité-fréquence compatible avec une bonne qualité d'étourdissement et une bonne qualité de la viande.
[-] Le bien-être animal est un sujet d'actualité qui prend de plus en plus de place dans la société où émergent de forts questionnements sur la consommation de viande et l'abattage des animaux de production. La viande de volaille fortement consommée dans l'ensemble des pays reste une viande dont les qualités sont très contrôlées par les consommateurs. Notre étude s'intéresse à l'abattage traditionnel des poulets de chair à l'abattoir par bain ...
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La colibacillose est la pathologie bactérienne la plus répandue au monde dans la filière poulet de chair. Considérée comme la cause infectieuse majeure de retraits à l'abattoir en Europe, son impact économique est important pour toute la filière avicole. Cependant, peu de données sont disponibles en France à ce jour. Cette étude est un premier essai pour décrire, évaluer et quantifier l'impact de la colibacillose et des traitements antibiotiques sur la qualité de carcasse à l'abattoir, via l'analyse rétrospective de données d'abattage et de fiches d'information sur la chaîne alimentaire (ICA) de juillet 2017 à juin 2018 sur quatre abattoirs bretons (France). Les lots ont été répartis en trois groupes : « colibacillose précoce » lors d'une atteinte dans les dix premiers jours d'élevage, « colibacillose tardive » lors d'une atteinte dans les quinze derniers jours d'élevage et « lot n'ayant pas connu d'épisode de colibacillose ». Pour chaque lot « mâle » ou « femelle », les données des différents jours d'abattage ont été moyennées. La présence d'autres affections pathologiques ainsi que les traitements associés ont été pris en compte dans l'étude. Les moyennes des moindres carrés des données d'abattage ont été comparées entre les trois groupes, à partir de modèles mixtes linéaires selon les degrés de liberté de Kenward Roger. Le seuil de significativité de la p-value a été fixé à 0,1. Sur l'ensemble des 9713 lots collectés, la prévalence annuelle de colibacillose chez les poulets de chair standards en Bretagne est de 22 % chez les lots de femelles, dont deux tiers de formes précoces, et de 25 % chez les lots de mâles, dont deux tiers de formes tardives. Le rendement carcasse chez les mâles et le rendement filet chez les femelles étaient moindres lors de colibacillose précoce, comparés aux lots n'ayant pas eu de colibacillose (-0,276 %, p=0,06 et -2,503 %, p<0,01 respectivement). De plus, le poids vif moyen était plus élevé chez les lots « mâles » ayant été affectés de colibacillose (+78 g, p<0,01 lors de colibacillose précoce et +26 g, p=0,06 lors de colibacillose tardive). Ceci compense les pertes en retraits partiels lors de colibacillose tardive (-0,029 %, p=0,06), contrairement aux pertes en retraits totaux (ferme/abattoir) (+0,204 %, p<0,01). La mortalité durant le transport et l'hétérogénéité du lot n'étaient pas significativement différents entre les trois groupes. L'analyse indépendante de l'effet des traitements antibiotiques permet d'expliquer l'augmentation du poids vif moyen lors de colibacillose uniquement chez les mâles (+43,9 à +66,4 g en moyenne, p<0,05). Cependant, une dévaluation de qualité de carcasse est perceptible concernant les lots ayant reçu un ou plusieurs antibiotiques, montrant une baisse de rendement de carcasse, de l'hétérogénéité chez les mâles et une augmentation des taux de retraits totaux et partiels. Le rendement filet et l'âge à l'abattage n'étaient pas significativement différents. L'impact de la colibacillose et l'effet des antibiotiques sont ainsi perceptibles sur le poids vif moyen, l'hétérogénéité et les rendements en carcasse et filet, qui sont les principaux critères concernés par les enjeux actuels face aux perspectives économiques et au contexte sociétal.
[-] La colibacillose est la pathologie bactérienne la plus répandue au monde dans la filière poulet de chair. Considérée comme la cause infectieuse majeure de retraits à l'abattoir en Europe, son impact économique est important pour toute la filière avicole. Cependant, peu de données sont disponibles en France à ce jour. Cette étude est un premier essai pour décrire, évaluer et quantifier l'impact de la colibacillose et des traitements antibiotiques ...
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Anne-Claire Gagnon
Place de la fin de vie des animaux dans la pratique vétérinaire
Jacques Servière
Interrogations d'un neurobiologiste face aux philosophies de la libération animale et à leurs conséquences
juridiques : le cas de la mise à mort des animaux d'expérimentation
Jean-Pierre Kieffer
Évolution des conditions d'abattage depuis 50 ans
Jocelyne Porcher
Vie et mort d'un cochon
Vincent Boureau, Richard Corde
Des champs de course à la maison de retraite... On n'achève plus les chevaux?
Jean-François Courreau, Florine Popelin-Wedlarski, Pascal Arné
Pratique de fin de vie des animaux sauvages en captivité dans les centres de sauvegarde
Claude Andrillon
Chasse et pêche, les loisirs d'un vétérinaire de campagne
Thierry Bedossa
Quelles fins de vie aujourd'hui pour les chiens? Fin de vie des animaux, l'apprentissage d'une vie
Anne-Claire Gagnon
Fins de vie des chats. De la compagnie à l'accompagnement
Michèle-Hélène Salamagne, Sylvain Pourchet
Place des animaux domestiques dans l'accompagnement en fin de vie des malades
Anonyme
A propos de mon premier cheval et de mon vieux chien (1865)
[-] Anne-Claire Gagnon
Place de la fin de vie des animaux dans la pratique vétérinaire
Jacques Servière
Interrogations d'un neurobiologiste face aux philosophies de la libération animale et à leurs conséquences
juridiques : le cas de la mise à mort des animaux d'expérimentation
Jean-Pierre Kieffer
Évolution des conditions d'abattage depuis 50 ans
Jocelyne Porcher
Vie et mort d'un cochon
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Cette étude archéozoologique a été effectué sur le matériel issu des sites de Zeugma et d'Apamée (Turquie). 5545 restes ont été étudiés au sein desquels 1852 restes ont été déterminés (soit 33 %). On retrouve préférentiellement les mammifères (92 %) et plus particulièrement la triade des espèces d'embouche (89 % des mammifères) que sont le bovin, le porc et les caprinés. Des restes de camélidés, d'équidés, de carnivores, de lagomorphes, de poule et de tortue ont également été identifiés. L'étude de ces vestiges a permis d'apporter quelques éléments de réponse quant à l'évolution de l'alimentation carnée au cours du temps, à la gestion des troupeaux et aux techniques d'abattage et de gestion des carcasses.
[-] Cette étude archéozoologique a été effectué sur le matériel issu des sites de Zeugma et d'Apamée (Turquie). 5545 restes ont été étudiés au sein desquels 1852 restes ont été déterminés (soit 33 %). On retrouve préférentiellement les mammifères (92 %) et plus particulièrement la triade des espèces d'embouche (89 % des mammifères) que sont le bovin, le porc et les caprinés. Des restes de camélidés, d'équidés, de carnivores, de lagomorphes, de poule ...
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Cette étude avait pour objectifs d'améliorer la connaissance de la fréquence des troubles de santé affectant les JB durant l'engraissement, de déterminer leur effet sur les performances de croissance et d'abattage et d'estimer leur impact économique dans une exploitation type de la région Pays de la Loire. Des données concernant les troubles, la mortalité, les performances de croissance et d'abattage ont été collectées de septembre 2005 à juin 2007 dans 71 élevages des Pays de la Loire, représentant 1 239 jeunes bovins répartis en 105 lots. Les fréquences des troubles ainsi que la mortalité ont été décrites à l'échelle individuelle puis du lot. Les effets des troubles sur les performances de croissance et d'abattage ont été estimés par une méthode statistique de régression multivariée mixte. L'impact économique des troubles a été estimée par budget partiel dans une exploitation type de système engraisseur spécialisé (95 ha, 150 JB, revenu annuel net autour de 34,8 k€). Sur toute la période d'engraissement, le taux de mortalité total a été de 1,5 % et le taux de morbidité total de 21,8 %. Les troubles respiratoires ont été les plus importants, avec un taux de morbidité de 18,1 %. Les jeunes bovins qui ont eu des signes cliniques des troubles de santé ont des performances de croissance moins bonnes que les jeunes bovins sains, de 61 à 108 g/j sur la période d'engraissement pour les troubles respiratoires. Ceci se répercutait sur la durée d'engraissement, allongée pour les jeunes bovins malades de 44 à 59 jours. Les performances d'abattage sont peu affectées avec un classement des carcasses dégradé lors de troubles respiratoires d'intensité importante. Les troubles de santé avaient un impact économique important sur le revenu de l'exploitation-type, diminué respectivement de 11,4 et 26,3 % dans des situations sanitaires avec incidence modérée et incidence forte, par rapport à une situation avec incidence faible. Il serait intéressant de déterminer la fréquence de troubles de santé des jeunes bovins à l'échelle d'une exploitation pour juger de la plausibilité des situations sanitaires simulées dans l'estimation des répercussions économiques de ces troubles sur le revenu de l'exploitation.
[-] Cette étude avait pour objectifs d'améliorer la connaissance de la fréquence des troubles de santé affectant les JB durant l'engraissement, de déterminer leur effet sur les performances de croissance et d'abattage et d'estimer leur impact économique dans une exploitation type de la région Pays de la Loire. Des données concernant les troubles, la mortalité, les performances de croissance et d'abattage ont été collectées de septembre 2005 à juin ...
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