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Pont précieux entre la science et la pratique apicole, cet ouvrage offre une synthèse éclairée des connaissances scientifiques sur les abeilles et les produits de la ruche. Professionnels ou amateurs, les apiculteurs et les apicultrices y trouveront un état du savoir actuel sur ces précieux insectes : 35 fiches thématiques illustrées couvrent des domaines variés (biologie, génétique, produits de la ruche, OGM, etc.) et proposent un aperçu historique de l'évolution de cette pratique.Un ouvrage de référence, qui permettra aux passionnés d'apiculture de faire le tri entre idées reçues et savoir scientifique, pour une pratique responsable et informée. (éditeur)
[-] Pont précieux entre la science et la pratique apicole, cet ouvrage offre une synthèse éclairée des connaissances scientifiques sur les abeilles et les produits de la ruche. Professionnels ou amateurs, les apiculteurs et les apicultrices y trouveront un état du savoir actuel sur ces précieux insectes : 35 fiches thématiques illustrées couvrent des domaines variés (biologie, génétique, produits de la ruche, OGM, etc.) et proposent un aperçu ...
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De fortes mortalités hivernales sont rapportées chaque année sur les ruchers en France avec une tendance à l'augmentation. Les mauvaises pratiques apicoles et certaines maladies sont citées comme étant des facteurs majeurs expliquant ces mortalités. La mise en application de récentes évolutions réglementaires européennes et françaises a rendu nécessaire la réalisation d'un document reprenant ces modifications à destination des membres de la filière. Ce travail se veut informatif, il reprend l'organisation de la filière d'un point de vue sanitaire ainsi que les principales pathologies apicoles afin d'avoir une meilleure compréhension des mesures réglementaires. L'étude présentée par la suite expose les résultats d'une enquête qualitative réalisée au moyen d'entretiens semi-dirigés dans le but de dresser un état des lieux des connaissances et des avis des principaux acteurs de la filière apicole sur l'organisation du volet sanitaire apicole. Il en ressort l'existence d'une bonne connaissance des menaces et dangers biologiques avec toutefois un côté individualiste et isolé des apiculteurs dans la gestion de leurs problématiques sanitaires. Les évolutions réglementaires ne sont pas connues des apiculteurs, contrairement aux autres acteurs de la filière. Des suggestions et perspectives d'évolution de la filière ont par la suite été développées afin de répondre à ces problématiques apicoles. Cette étude conclut sur la nécessité de réorganisation de la filière apicole dans ce contexte d'évolution réglementaire en prenant en compte les attentes et besoins des acteurs de la filière afin de recueillir une meilleure adhésion et l'application de ces évolutions sur le terrain.
[-] De fortes mortalités hivernales sont rapportées chaque année sur les ruchers en France avec une tendance à l'augmentation. Les mauvaises pratiques apicoles et certaines maladies sont citées comme étant des facteurs majeurs expliquant ces mortalités. La mise en application de récentes évolutions réglementaires européennes et françaises a rendu nécessaire la réalisation d'un document reprenant ces modifications à destination des membres de la ...
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L'hybridation de l'abeille noire est un des facteurs menaçant sa conservation. La compréhension de l'impact de l'hybridation sur les populations d'abeilles noires françaises nécessite une caractérisation de ses conséquences sur les performances apicoles des colonies. Nous avons donc comparé des colonies d'abeilles noires à des colonies d'abeilles hybridées dont l'origine génétique a été déterminée sur les plans moléculaire et morphométrique. Les colonies recrutées, qui étaient en bonne santé, ont été placées dans le même environnement et étudiées sur les principaux mois de le saison apicole. Nos résultats montrent que l'hybridation n'améliore pas les performances apicoles de l'abeille noire, sauf pour le rendement en pollen. Au contraire, les colonies hybridées sont plus hétérogènes et semblent décorrélées du niveau de disponibilité des ressources nectarifères et polliniques de l'environnement. Les colonies noires ont par ailleurs montré une capacité d'adaptation remarquable à un nouvel environnement et un meilleur dynamisme en période de mauvais temps. La composition des miels polyfloraux des deux groupes était similaire, mais le miel de certaines souches d'abeilles noires pourrait présenter des propriétés intéressantes. La validation définitive des résultats de cette étude préliminaire nécessitera de recruter un échantillon de colonies de plus grand effectif et de répéter les mesures sur plusieurs saisons apicoles.
[-] L'hybridation de l'abeille noire est un des facteurs menaçant sa conservation. La compréhension de l'impact de l'hybridation sur les populations d'abeilles noires françaises nécessite une caractérisation de ses conséquences sur les performances apicoles des colonies. Nous avons donc comparé des colonies d'abeilles noires à des colonies d'abeilles hybridées dont l'origine génétique a été déterminée sur les plans moléculaire et morphométrique. Les ...
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Depuis son introduction en France en 2004, Vespa velutina nigrithorax communément appelé frelon asiatique, s'est propagé à travers plusieurs pays européens. En raison de son impact sur la filière apicole et du manque de moyens financiers déployés pour le combattre, de nombreux apiculteurs se retrouvent démunis face à ce nouveau prédateur. Ce travail a été effectué dans le but de sensibiliser les lecteurs à l'impact écologique et socioéconomique du frelon asiatique en Europe, et de proposer aux apiculteurs une étude objective des différents moyens de lutte et de protection des ruchers. Cette étude bibliographique a permis de recenser un grand nombre d'informations sur le mode de vie de Vespa velutina. En France, le rôle des insectes pollinisateurs dans la production agricole est évalué entre 2,3 et 5,3 milliards d'euros chaque année, dont la moitié est associée à l'activité de l'abeille domestique Apis mellifera. Selon les régions, la prédation de Vespa velutina sur les ruches peut aboutir à d'importantes pertes de colonies d'abeilles. L'impact du frelon asiatique touche directement les filières apicoles et agricoles, et donc agroalimentaires. Sa progression étant d'environ 60 km chaque année, il est vivement recommandé aux régions limitrophes d'agir dans la prévention tant qu'il en est temps. De nombreux pièges sont utilisés sur le terrain, la plupart d'entre eux utilisant un appât alimentaire. Souvent peu sélectifs, ils risquent de piéger un grand nombre d'autres insectes qui aurait pu servir d'alimentation au frelon asiatique. C'est naturellement que le frelon asiatique se rabat sur les ruchers lorsque l'entomofaune locale s'appauvrit. Le piégeage doit donc être réfléchi et réalisé de préférence en été et à l'automne. La destruction des nids est une étape phare dans le contrôle des populations de Vespa velutina. Malheureusement, les méthodes de détection des nids sont soit peu effectives soit trop onéreuses pour être utilisées facilement sur le terrain. Une destruction respectueuse de l'environnement est préconisée. Enfin, les colonies d'abeilles doivent être systématiquement protégées lors de forte prédation par Vespa velutina. Ceci implique une observation rapprochée des ruchers dès le début de l'été. Dans un avenir proche, l'utilisation de la génétique pourrait être déployée afin de lutter contre ces populations invasives. Par exemple, relâcher des mâles stériles dans la nature renforcerait le goulot d'étranglement génétique déjà constaté. Enfin, d'autres utilisations des frelons asiatiques pourraient accélérer la destruction des nids.
[-] Depuis son introduction en France en 2004, Vespa velutina nigrithorax communément appelé frelon asiatique, s'est propagé à travers plusieurs pays européens. En raison de son impact sur la filière apicole et du manque de moyens financiers déployés pour le combattre, de nombreux apiculteurs se retrouvent démunis face à ce nouveau prédateur. Ce travail a été effectué dans le but de sensibiliser les lecteurs à l'impact écologique et socioéconomique ...
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A l'heure où les populations d'insectes s'effondrent, vaincues par les pesticides, il existe au coeur des Cévennes une vallée où les abeilles ne meurent pas. Yves Elie est un apiculteur heureux, un poète truculent et passionné par les abeilles noires, cette variété endémique qui a traversé les ères glaciaires jusqu'à nous. Sélectionnée par des millénaires d'âpres conditions, l'abeille noire a développé des caractéristiques de frugalité, de vivacité et de réactivité qui la rendent particulièrement adaptée aux bouleversements que nous vivons aujourd'hui. A la condition de respecter sa biologie. Contrairement à de nombreux apiculteurs modernes, Yves Elie s'est accordé au rythme de vie des abeilles noires : elles l'ont apprivoisé. A travers une perception fine de leur physiologie et de leur éthologie, il nous invite à un voyage passionnant depuis l'intimité secrète de la ruche jusqu'à son paysage et sa communauté de fleurs et de pollinisateurs. Il nous propose ainsi une réflexion poétique sur notre rapport au monde sauvage qui nous entoure.
[-] A l'heure où les populations d'insectes s'effondrent, vaincues par les pesticides, il existe au coeur des Cévennes une vallée où les abeilles ne meurent pas. Yves Elie est un apiculteur heureux, un poète truculent et passionné par les abeilles noires, cette variété endémique qui a traversé les ères glaciaires jusqu'à nous. Sélectionnée par des millénaires d'âpres conditions, l'abeille noire a développé des caractéristiques de frugalité, de ...
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Depuis 2010, la présence du petit coléoptère des ruches (Aethina tumida) s'est étendue à Madagascar, puis à l'île Maurice, et il menace aujourd'hui l'île de La Réunion. Le GDS de La Réunion a mis en place une surveillance renforcée de cette espèce exotique envahissante originaire d'Afrique, parasite des colonies d'abeilles mellifères, et classée en France comme danger sanitaire de première catégorie. Dans un contexte de flux passagers et marchands intenses, et de fragilisation de la filière apicole suite à l'introduction de Varroa destructor à La Réunion en 2017, il est nécessaire d'anticiper les scénarios possibles de l'introduction d'Aethina tumida et d'estimer la dynamique de sa diffusion sur l'île. Le manque d'informations épidémiologiques a néanmoins entravé la mise en œuvre des travaux de modélisation envisagés par le GDS. Cette étude a permis d'établir une typologie en fonction des différentes pratiques de gestion du cheptel, à partir des résultats d'une enquête menée auprès de 79 apiculteurs. Le recueil des données de localisation des ruchers et des flux de transhumance a permis l'enrichissement d'un modèle épidémiologique, support de l'élaboration de divers scénarios d'introduction et de diffusion du parasite à La Réunion. Les entretiens ont en outre permis de sensibiliser ces apiculteurs au risque d'introduction d'Aethina tumida sur l'île. Enfin, les résultats de ce travail peuvent constituer un argumentaire sur lequel fonder les négociations entre le GDS et les autorités sanitaires pour l'adaptation du Plan d'Intervention Sanitaire d'Urgence national en cas de détection d'Aethina tumida sur le territoire réunionnais.
[-] Depuis 2010, la présence du petit coléoptère des ruches (Aethina tumida) s'est étendue à Madagascar, puis à l'île Maurice, et il menace aujourd'hui l'île de La Réunion. Le GDS de La Réunion a mis en place une surveillance renforcée de cette espèce exotique envahissante originaire d'Afrique, parasite des colonies d'abeilles mellifères, et classée en France comme danger sanitaire de première catégorie. Dans un contexte de flux passagers et ...
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La cire est une production de la jeune abeille ouvrière. Composée de plus de 300 molécules, sa synthèse en est très complexe. Elle est indispensable à la vie de la colonie puisqu'elle permet notamment d'abriter le couvain ou encore de stocker eau et nourriture dans la ruche. La cire ayant une production très couteuse en énergie, il est souvent proposé aux colonies de production des cadres de cire gaufrée par les apiculteurs. Cependant, la filière apicole est aujourd'hui victime de nombreux problèmes d'adultérations et de présence de résidus divers dans les cires. Cette mauvaise qualité a des conséquences sur la santé des abeilles, les pratiques apicoles et même sur la santé publique. Ce travail comporte une enquête réalisée auprès de vétérinaires ayant une activité apicole afin de collecter leur ressenti par rapport à la cire dans la filière apicole aujourd'hui. L'objectif est de proposer des pistes de réforme de la réglementation concernant la cire, du rôle du vétérinaire conseil en apiculture ainsi que des modifications des pratiques apicoles afin de garantir une meilleure qualité des cires dans le contexte de production actuel.
[-] La cire est une production de la jeune abeille ouvrière. Composée de plus de 300 molécules, sa synthèse en est très complexe. Elle est indispensable à la vie de la colonie puisqu'elle permet notamment d'abriter le couvain ou encore de stocker eau et nourriture dans la ruche. La cire ayant une production très couteuse en énergie, il est souvent proposé aux colonies de production des cadres de cire gaufrée par les apiculteurs. Cependant, la ...
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Honeybees are an essential part of farming and the wider ecosystem. Since the middle of the 1990s bee populations around the world have suffered dramatic decline through diseases, intoxication, and unknown causes. Veterinarians have had little training in bee health but as the situation continues, qualified animal health professionals and, in particular, veterinarians are being required to become involved as new dangers threaten honeybee health everywhere because of global apiculture trade and exchanges of honeybees, products of the hive and beekeeping material such as Aethina tumida (the small hive beetle - a beekeeping pest) introduced in Italy in 2014 or the mite Tropilaelaps spp (parasitic mites of honeybees). This book will provide an overview of bee biology, the bee in the wider environment, intoxication, bee diseases, bee parasites (with a large part dedicated to the mite Varroa destructor) pests, enemies, and veterinary treatment and actions relating to honeybee health. The book will also cover current topics such as climate change, crop pollination, use of phytosanitary products, antibiotic resistance, and Colony Collapse Disorder. While aimed at veterinary practitioners, students and veterinarians involved in apiculture and bee health (officials, researchers, laboratory veterinarians, biologists...), the book can also be beneficial to beekeepers, beekeeping stakeholders, animal health and environmental organisations.
[-] Honeybees are an essential part of farming and the wider ecosystem. Since the middle of the 1990s bee populations around the world have suffered dramatic decline through diseases, intoxication, and unknown causes. Veterinarians have had little training in bee health but as the situation continues, qualified animal health professionals and, in particular, veterinarians are being required to become involved as new dangers threaten honeybee health ...
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Les mortalités actuelles d'essaims d'abeilles sont inquiétantes et surviennent en majorité durant l'hiver. A cette saison, l'apiculteur dispose de peu d'outils pour superviser ses colonies au cours du temps et pour détecter les mortalités sans devoir perturber les essaims. La thermographie peut apporter une aide supplémentaire pour surveiller les ruches, seule ou en complément des autres méthodes. Dans cette étude, une caméra thermique d'entrée de gamme a été utilisée pour suivre 45 ruches Dadant 10 cadres durant un hivernage complet (de novembre 2018 à mars 2019 en France). La température maximale des faces avant et arrière a été relevée par caméra thermique une fois par mois. Les meilleures conditions de mesures ont été obtenues par temps clair, le matin avant le lever du soleil , en se plaçant de biais par rapport à la paroi et en respectant une distance caméra-paroi d'environ 60cm. En comparant la température maximale de la face avant de la ruche à celle d'un témoin (une ruche vide placée sur le même rucher), il est possible de différencier les ruches vivantes des ruches mortes. La sensibilité de la méthode est de 0,81 et sa spécificité de 1. La température des ruches mortes n'est jamais supérieure de plus de 2,3°C à celle des témoins. Les données ne sont pas suffisantes pour expliquer la plus grande fiabilité des mesures effectuées sur la face avant par rapport à celles effectuées sur la face arrière. L'influence de la peinture du corps de ruche sur la mesure n'a pas été démontrée. Ce test diagnostique doit faire l'objet de nouvelles études pour évaluer ses répétabilité et reproductibilité. Ces résultats sont prometteurs pour analyser la cinétique des mortalités hivernales des essaims et détecter précocement les mortalités sans intervenir sur la ruche. Cela permettrait une meilleure compréhension des mortalités hivernales, une amélioration des diagnostics et une anticipation sur la saison apicole à venir.
[-] Les mortalités actuelles d'essaims d'abeilles sont inquiétantes et surviennent en majorité durant l'hiver. A cette saison, l'apiculteur dispose de peu d'outils pour superviser ses colonies au cours du temps et pour détecter les mortalités sans devoir perturber les essaims. La thermographie peut apporter une aide supplémentaire pour surveiller les ruches, seule ou en complément des autres méthodes. Dans cette étude, une caméra thermique d'entrée ...
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Mayotte appartient au hotspot de biodiversité malgache. Ses écosystèmes dégradés représentent une menace pour la préservation de l'abeille locale. Même s'il n'y existe pas de filière apicole fortement ancrée, l'apiculture s'y développe, sans grande connaissance sur l'abeille mahoraise. L'objectif de cette étude était d'établir un état des lieux de la filière apicole mahoraise, en décrivant pour la première fois ses acteurs, leurs pratiques et sa situation sanitaire. Pour se faire, 44 colonies provenant de neuf ruchers différents ont été inspectées visuellement à la recherche de signes cliniques ou d'agents pathogènes décelables à l'œil nu. Pour chaque colonie inspectée, un échantillon de 60 abeilles a été prélevé, conservé dans de l'alcool et transporté jusqu'au laboratoire du Cirad à la Réunion. Au laboratoire, des RT-PCR ont été effectuées à la recherche des virus ABPV, BQCV, CBPV, DWV, KBV et SBV ; des agents responsables des loques américaine et européenne ; des microsporidies Nosema ceranae et Nosema apis. Un questionnaire par voie informatique a également été administré afin de décrire les pratiques et les profils des apiculteurs mahorais. Seuls les virus BQCV et DWV ont été isolés, dans 13,6 % des colonies prélevées et N. ceranae à une fréquence de 68,2 %. Les résultats ont été cartographiés. Aucun danger sanitaire de première ou deuxième catégorie n'a été mis en évidence, alors que certains sont présents sur les territoires voisins, comme Varroa destructor à Madagascar. Pour se développer, la filière apicole mahoraise doit donc préserver son statut sanitaire, notamment en interdisant l'importation d'abeilles et de matériel apicole à Mayotte et en poursuivant la formation des apiculteurs. De plus, la mise en place de ruchers sentinelles pourrait permettre une détection précoce des dangers sanitaires. Notre étude a ainsi permis de faire un état des lieux des agents pathogènes de l'abeille présents à Mayotte en juin 2019. Elle constitue une base de données initiale, à laquelle pourront être comparées de futures études pour décrire l'évolution de la répartition et des prévalences de ces agents pathogènes à Mayotte. Par ailleurs, des descriptions morphologiques de l'abeille mahoraise, ainsi qu'une caractérisation des miels produits, permettraient de compléter les connaissances sur la filière.
[-] Mayotte appartient au hotspot de biodiversité malgache. Ses écosystèmes dégradés représentent une menace pour la préservation de l'abeille locale. Même s'il n'y existe pas de filière apicole fortement ancrée, l'apiculture s'y développe, sans grande connaissance sur l'abeille mahoraise. L'objectif de cette étude était d'établir un état des lieux de la filière apicole mahoraise, en décrivant pour la première fois ses acteurs, leurs pratiques et sa ...
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La quatrième de couv. indique : "Pourquoi étudier les relations entre les abeilles et l'agriculture ? Car si elles sont complexes, elles sont aussi porteuses d'espoir. Au départ, cela revient à naviguer entre des principes opposés : . d'un côté le « gagnant-gagnant », les plantes cultivées apportant des ressources aux abeilles, qui en retour participent à la production de fruits et de graines par la pollinisation ; . de l'autre le conflit entre une intensification des pratiques agricoles et la protection des abeilles. Il n'est donc pas étonnant que le sujet soit source de vives controverses entre scientifiques et de tensions entre les apiculteurs et les agriculteurs. Pourtant les abeilles devraient être au coeur du défi actuel de l'agriculture, améliorer les bénéfices des processus écologiques pour moins dépendre des produits chimiques. Ce livre a pour but d'éclairer le débat par un état des lieux des connaissances. Il démontre également que face à l'urgence de changer radicalement de pratiques, des mesures concrètes issues de la concertation entre scientifiques, apiculteurs et agriculteurs, permettent d'enrichir la flore et de réduire les risques d'intoxication des abeilles."
[-] La quatrième de couv. indique : "Pourquoi étudier les relations entre les abeilles et l'agriculture ? Car si elles sont complexes, elles sont aussi porteuses d'espoir. Au départ, cela revient à naviguer entre des principes opposés : . d'un côté le « gagnant-gagnant », les plantes cultivées apportant des ressources aux abeilles, qui en retour participent à la production de fruits et de graines par la pollinisation ; . de l'autre le conflit entre ...
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