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Les médicaments morphiniques, malgré une règlementation rigoureuse, sont de plus en plus fréquemment prescrits. Leurs propriétés analgésiques et la différenciation de leurs propriétés pharmacologiques en font des outils de choix, tant en médecine humaine que vétérinaire. Le chien et le chat y sont exposés soit dans le cadre d'un traitement par un vétérinaire, soit lors de la mise à disposition, souvent involontaire, d'un médicament destiné au propriétaire. Si la recrudescence d'intoxications humaines a attiré l'attention sur les effets indésirables et toxiques de ces médicaments en médecine humaine, les informations à ce sujet concernant les animaux domestiques restent rares et lacunaires. Notre étude utilise la base de données du Centre Anti-Poison Animal et environnemental de l'Ouest (CAPAE-OUEST) afin d'étudiés les cas rapportés d'effets néfastes des médicaments morphiniques sur le chien et le chat. Les symptômes indésirables associés à l'administration de médicaments morphiniques intéressent le plus souvent l'état général et la fonction neurologique, bien que le danger pour la vie du patient provienne de l'atteinte de l'appareil respiratoire. Si le diagnostic de cette intoxication est difficile en s'intéressant uniquement au tableau clinique, l'étude du contexte permet souvent d'orienter efficacement le praticien vétérinaire.
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Les médicaments morphiniques, malgré une règlementation rigoureuse, sont de plus en plus fréquemment prescrits. Leurs propriétés analgésiques et la différenciation de leurs propriétés pharmacologiques en font des outils de choix, tant en médecine humaine que vétérinaire. Le chien et le chat y sont exposés soit dans le cadre d'un traitement par un vétérinaire, soit lors de la mise à disposition, souvent involontaire, d'un médicament destiné au ...
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Cette étude prospective vise à évaluer la voie intranasale comme alternative à la voie gazeuse dans le cadre d'une sédation légère chez la poule. Deux protocoles à base de diazépam (2 mg/kg) associé ou non à du butorphanol (2mg/kg) ont été expérimentés en cross-over chez 8 poules. La sédation est estimée par la notation de 7 paramètres à 5, 10, 20 et 45 minutes post-administration. Chaque valeur est ensuite comparée à la note basale évaluée avant la sédation. L'administration des protocoles a procuré une sédation satisfaisante en moins de 10 minutes. Elle est notamment suffisante pour placer les animaux en position pour radiographies qui est un examen complémentaire important chez la poule. Cependant aucune différence significative n'a été observée entre les deux protocoles. Quelques effets secondaires indésirables ont été observés tels que de l'épistaxis ou de l'encombrement respiratoire mais sans conséquence sur l'état général des animaux.
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Cette étude prospective vise à évaluer la voie intranasale comme alternative à la voie gazeuse dans le cadre d'une sédation légère chez la poule. Deux protocoles à base de diazépam (2 mg/kg) associé ou non à du butorphanol (2mg/kg) ont été expérimentés en cross-over chez 8 poules. La sédation est estimée par la notation de 7 paramètres à 5, 10, 20 et 45 minutes post-administration. Chaque valeur est ensuite comparée à la note basale évaluée ...
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L'objectif de cette étude est de comparer les modifications topographiques et la sensibilité tactile du larynx et du pharynx entre quatre protocoles de sédanalgésie sur chevaux debout. Pour réaliser les expériences, huit juments du troupeau expérimental d'ONIRIS ont été sélectionnées. Les quatre protocoles comportaient une molécule sédative (détomidine ou xylazine) et une molécule analgésique (butorphanol ou lidocaine) toutes injectées par voie intraveineuse sauf la lidocaine appliquée localement. La qualité de la sédation, la différence de hauteur de tête avant et après sédation et les mouvements de tête étaient relevés. Le grade d'abduction des cartilages aryténoïdes, le collapsus du pharynx dorsal et le déplacement dorsal du voile du palais étaient aussi évalués. La sensibilité tactile du pharynx et du larynx était appréciée par des stimulations à l'aide d'un stylet atraumatique sur 10 zones différentes et prédéfinies. L'utilisation d'un modèle linéaire à effet fixe et d'un modèle généralisé à effet fixe a permis de mettre en évidence les interactions et les effets des différentes molécules. Nous avons donc pu dire que la hauteur de tête diminuait significativement avec les protocoles incluant la xylazine. Les mouvements de tête augmentaient significativement avec le butorphanol. Aucun protocole n'influençait le grade d'abduction des cartilages aryténoïdes ni le déplacement dorsal du voile du palais par rapport au groupe contrôle. Le collapsus du pharynx dorsal était significativement plus fréquent avec les protocoles comprenant la lidocaine et la xylazine. Au niveau du pharynx, la sensibilité tactile n'était pas différente avec ou sans protocole de sédanalgésie. Concernant le larynx, la sensibilté diminuait quel que soit le protocole par rapport au groupe contrôle.
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L'objectif de cette étude est de comparer les modifications topographiques et la sensibilité tactile du larynx et du pharynx entre quatre protocoles de sédanalgésie sur chevaux debout. Pour réaliser les expériences, huit juments du troupeau expérimental d'ONIRIS ont été sélectionnées. Les quatre protocoles comportaient une molécule sédative (détomidine ou xylazine) et une molécule analgésique (butorphanol ou lidocaine) toutes injectées par voie ...
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La pratique équine nécessite fréquemment la sédation de l'animal. Sur le terrain, l'association des α2 agonistes et des opioïdes est largement utilisée à cette fin. En effet, ces deux familles agissent en synergie : leur association permet de diminuer les doses de chacune des molécules, de potentialiser leurs effets sédatifs et analgésiques, tout en minimisant leurs effets indésirables. Notre étude vise à comparer trois protocoles de sédation chez le cheval, à base de romifidine, seule ou associée soit à la morphine, soit au butorphanol. Elle est menée en double aveugle sur onze juments du troupeau de reproduction de l'ENVN, en respectant une période de wash out de trois semaines entre chaque manipulation. Les résultats sont exprimés en M±SEM et sont comparés par une analyse de variance avec mesures répétées à deux facteurs intra (traitement et temps). Il ressort de cette analyse que les effets sédatifs et analgésiques de l'association romifidine/butorphanol sont nettement supérieurs à ceux de la romifidine seule, et sensiblement meilleurs que ceux de l'association romifidine/morphine. Ainsi, l'association romifidine et butorphanol semble être le protocole de sédanalgésie à privilégier, l'adjonction de morphine, aux doses préconisées ici, ne semblant pas apporter de réels avantages par rapport à la romifidine seule.
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La pratique équine nécessite fréquemment la sédation de l'animal. Sur le terrain, l'association des α2 agonistes et des opioïdes est largement utilisée à cette fin. En effet, ces deux familles agissent en synergie : leur association permet de diminuer les doses de chacune des molécules, de potentialiser leurs effets sédatifs et analgésiques, tout en minimisant leurs effets indésirables. Notre étude vise à comparer trois protocoles de sédation ...
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V
L'administration épidurale de butorphanol induirait une analgésie sans risque de dépression respiratoire retardée mais aucune étude n'a été réalisée chez le chien. L'injection épidurale de 0,8mg/kg de tartrate de butorphanol à douze chiens n'a entrainé aucune répercusion systémique gênante. L'injection épidurale de butorphanol semble donc intéressante car pratiquement dépourvue d'effets secondaires, mais cet intérêt est limité par la courte durée d'action
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L'administration épidurale de butorphanol induirait une analgésie sans risque de dépression respiratoire retardée mais aucune étude n'a été réalisée chez le chien. L'injection épidurale de 0,8mg/kg de tartrate de butorphanol à douze chiens n'a entrainé aucune répercusion systémique gênante. L'injection épidurale de butorphanol semble donc intéressante car pratiquement dépourvue d'effets secondaires, mais cet intérêt est limité par la courte ...
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