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Cette revue rapporte les pratiques ethnovétérinaires recensées dans les travaux effectués précédemment par AVSF (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières). 233 plantes ont été recensées dans ces travaux, dont 29 utilisées dans au moins deux pays. Les similitudes d'utilisation ont été répertoriées et les propriétés médicinales rapportées dans la littérature mises en perspective avec les utilisations traditionnelles. À partir de cette liste de plantes, la papaye (Carica papaya) a fait l'objet d'un travail expérimental pour l'élaboration et la mise en place d'un protocole de traitement antiparasitaire sur les bovins laitiers. L'expérimentation a eu lieu dans la région de Nariño, en Colombie et a permis d'évaluer la faisabilité de ce traitement en conditions rurales et en utilisant les ressources locales. Ce protocole pourra être utilisé dans une étude de plus grande ampleur pour estimer l'efficacité antiparasitaire des graines de papaye in vivo sur les bovins.
[-] Cette revue rapporte les pratiques ethnovétérinaires recensées dans les travaux effectués précédemment par AVSF (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières). 233 plantes ont été recensées dans ces travaux, dont 29 utilisées dans au moins deux pays. Les similitudes d'utilisation ont été répertoriées et les propriétés médicinales rapportées dans la littérature mises en perspective avec les utilisations traditionnelles. À partir de cette liste de ...
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Cette revue présente les pratiques en phytothérapie ethnovétérinaire identifiées dans les divers travaux précédents menés par Agronomes et Vétérinaires Sans Frontière. Une multiplicité de plantes (233) et d'utilisations ont pu être mises en évidence. Les 29 plantes utilisées dans au moins deux pays ont fait l'objet de recherches bibliographiques afin de mettre en perspectives leurs effets démontrés aux effets pour lesquels elles sont employées traditionnellement. Par la suite, en utilisant le travail de synthèse comme une base, un protocole de lutte contre les strongles digestifs de bovins a été mis en place et testé dans la région de Narino en Colombie. Ce protocole à base de poudre de Margousier évalue les forces et les faiblesses d'un tel traitement, de l'élaboration de la poudre, à l'évaluation des résultats.
[-] Cette revue présente les pratiques en phytothérapie ethnovétérinaire identifiées dans les divers travaux précédents menés par Agronomes et Vétérinaires Sans Frontière. Une multiplicité de plantes (233) et d'utilisations ont pu être mises en évidence. Les 29 plantes utilisées dans au moins deux pays ont fait l'objet de recherches bibliographiques afin de mettre en perspectives leurs effets démontrés aux effets pour lesquels elles sont employées ...
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V
Les intoxications liées aux produits antiparasitaires à base de plantes chez les carnivores domestiques sont relativement fréquentes, elles représentent plusieurs dizaines d'appels par an au CAPAE-OUEST. Dans cette étude nous avons pu récolter un total de 291 appels, parmi ceux-ci, 30 % concernaient des chiens, 70 % des chats. Les huiles essentielles sont les plus souvent en cause dans ce bilan car ce sont les produits qui sont à la fois les plus utilisés pour traiter les parasites de manière naturelle et aussi les plus toxiques. Parmi tous les composants identifiés, le géraniol est le plus fréquemment responsable d'intoxications surtout dans l'espèce féline. On trouve ensuite de nombreux appels concernant l'extrait de margosa. Divers autres toxiques comme l'ail ou les graines de courges font l'objet d'appel très occasionnels. Le tableau clinique de ces intoxications est peu spécifique et on observe des troubles digestifs, neurologiques, cutanés et généraux d'intensité variable selon le toxique en cause et la voie d'administration, orale ou cutanée. La fréquence de ces appels est en revanche de plus en plus importante, en raison d'une utilisation de plus en plus fréquente des produits antiparasitaires à base de plantes et une mauvaise connaissance des propriétaires face aux risques qu'ils induisent. Il est à craindre une augmentation des cas d'intoxications dans les prochaines années s'il n'y a pas une meilleure sensibilisation des propriétaires face aux risques liés à l'utilisation de ces produits.
[-] Les intoxications liées aux produits antiparasitaires à base de plantes chez les carnivores domestiques sont relativement fréquentes, elles représentent plusieurs dizaines d'appels par an au CAPAE-OUEST. Dans cette étude nous avons pu récolter un total de 291 appels, parmi ceux-ci, 30 % concernaient des chiens, 70 % des chats. Les huiles essentielles sont les plus souvent en cause dans ce bilan car ce sont les produits qui sont à la fois les ...
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La zoopharmacognosie, étude des comportements « d'automédication » chez les animaux, est fondée sur des observations de terrain suggérant que les animaux sauvages utilisent des plantes possédant des propriétés biologiques pouvant leur être bénéfiques. Afin de vérifier s'il existe une forme « d'auto-vermifugation » chez Eulemur fulvus en milieu naturel, nous avons étudié le comportement alimentaire de ce lémurien sur trois sites de Mayotte (forêt sèche et humide). Puis des activités antiparasitaires ont été recherchées dans les plantes qu'il consomme, parallèlement à une étude coprologique sur 112 selles. Suite aux essais biologiques sur trois parasites (Rhabditis pseudoelongata, Entamoeba invadens et Trichomonas vaginalis), 4 plantes du régime naturel 2/3frugivore-1/3folivore de ce primate présentent une activité antiparasitaire. Certaines sont consommées régulièrement (Annona squamosa et Mimusops comorensis représentent 15% et 30% du régime alimentaire en forêt sèche), et d'autres plus ponctuellement (lxora cremixora et Syzygium jambos). La coprologie indique que l'infestation parasitaire des lémuriens est comparable sur les sites où l'alimentation est naturelle, caractérisée par 2/3 des selles infestées par des oxyures Callistoura et 1/3 par des Lemuricola. En revanche, lorsque l'alimentation est assistée par l'homme, le niveau d'infestation est plus important, avec une prévalence de selles infestées supérieure de 20% par rapport à un site où l'alimentation est naturelle. Grâce à une alimentation diversifiée et équilibrée, comprenant la consommation régulière de plantes antiparasitaires, le lémurien de Mayotte limiterait les infestations parasitaires digestives à un niveau respectant l'équilibre hôte-parasite. Cependant, en l'absence de comportement spécifique pouvant être associé à un acte thérapeutique volontaire, il est délicat de parler « d'automédication ».
[-] La zoopharmacognosie, étude des comportements « d'automédication » chez les animaux, est fondée sur des observations de terrain suggérant que les animaux sauvages utilisent des plantes possédant des propriétés biologiques pouvant leur être bénéfiques. Afin de vérifier s'il existe une forme « d'auto-vermifugation » chez Eulemur fulvus en milieu naturel, nous avons étudié le comportement alimentaire de ce lémurien sur trois sites de Mayotte (forêt ...
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V
Les formes pharmaceutiques particulières des antiparasitaires en médecine vétérinaire se présentent sous forme soit d'une solution liquide déposée sur une surface plus ou moins grande sur la ligne dorsale des ruminants, soit d'une plaquette fixée à l'oreille, soit d'une réserve que l'on fait ingérer à l'animal. L'étude de la pharmacocinétique révèle une diffusion a la surface du corps et/ou dans tout l'organisme, selon le principe actif, avec une influence non négligeable du milieu extérieur pour les formes transcutanées. L'efficacité est comparable aux formes classiques, mais la rémanence est toujours augmentée, faiblement pour les antiparasitaires à application cutanée et très fortement pour les bolus. Ces formes présentent de réels avantages (facilite d'utilisation, rémanence augmentée), mais aussi quelques inconvénients (influence du milieu extérieur, diminution de l'acquisition de l'immunité), qu'il ne faut pas négliger lors de l'administration pour obtenir une efficacité maximale.
[-] Les formes pharmaceutiques particulières des antiparasitaires en médecine vétérinaire se présentent sous forme soit d'une solution liquide déposée sur une surface plus ou moins grande sur la ligne dorsale des ruminants, soit d'une plaquette fixée à l'oreille, soit d'une réserve que l'on fait ingérer à l'animal. L'étude de la pharmacocinétique révèle une diffusion a la surface du corps et/ou dans tout l'organisme, selon le principe actif, avec ...
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