Il a été constaté depuis maintenant plusieurs années que le nombre de chiens atteints de dysplasie de la hanche est en constante augmentation, augmentant ainsi le nombre de candidats potentiels à la pose de prothèse totale de hanche. Ainsi, c'est dans ce contexte et avec l'ambition de permettre la conception d'implants mieux adaptés à chaque individu que nous avons souhaité récolter des données sur la morphométrie fémorale proximale canine acquises grâce à des images tomodensitométriques. L'objectif était alors de compléter les bases de données existantes en présentant nos résultats par catégorie de poids. Ce manuscrit rassemble dans un premier temps des connaissances théoriques sur l'anatomie de la hanche et sur la morphométrie osseuse. La seconde partie est consacrée à l'étude morphométrique de la partie proximale du fémur, au moyen de mesures réalisées sur des scanners. Un traitement statistique et une discussion autour des résultats obtenus composent également cette partie.[-]

Cela fait plus de 30 ans que le modèle canin est utilisé comme modèle pour la prothèse totale de genou chez l'homme. Ce n'est que récemment que celle-ci est envisagée dans un but thérapeutique chez le chien, cependant les connaissances morphométriques de cette articulation pourraient être renforcées. L'enjeu de cette étude est donc de compléter les connaissances actuelles sur l'anatomie et la morphométrie fémorale distale en établissant des valeurs de référence à partir d'images tomodensitométriques ; et en appréciant la variabilité inter-individuelle et pondérale. La base de données utilisée comporte 17 chiens. Il en ressort une corrélation positive non linéaire entre les dimensions du fémur distal et le poids du chien pour la plupart des paramètres mesurés. Une autre problématique est soulevée : la nécessité ou non de créer une gamme d'implants symétriques. En effet les dimensions des condyles latéraux et médiaux ne sont que partiellement différentes. Les limites de cette étude comportent notamment le nombre de cas peu conséquent ainsi que le fait que le dimorphisme sexuel n'est pas pris en compte. Une étude plus large est nécessaire afin de conforter ces résultats et de permettre de mieux adapter les implants orthopédiques chez le chien.[-]

Ce rapport est un recueil prospectif de 17 cas cliniques de chiens arthrosiques de l'arrière train, sur lesquels des implants en or sont posés - sous sédation - en péri-articulaire et sur des points d'acupuncture. Le choix de cette méthode est justifié par l'étude des mécanismes d'action des implants et par son intérêt en comparaison ou en complément d'autres outils de gestion de la douleur arthrosique. Les cas sont répartis en deux cohortes : une française et une colombienne. Des chiens ayant une affection telle qu'une dysplasie de hanche ou une rupture du ligament croisé crânial sont inclus dans l'étude. L'objectif est de mettre en évidence l'impact des implants dans la gestion de la douleur causée par l'arthrose. Il ‘agit également d'étudier les profils de propriétaires ayant recours à cette méthode pour leur animal et les profils d'animaux pour lesquels les implants sont nécessaires. Les propriétaires sont les évaluateurs en pré-opératoire, deux semaines puis six semaines après la pose. Les grilles utilisées pour les scores de douleur sont validées scientifiquement et employées par le réseau CAP Douleur. Trois scores sont établis. Un succès thérapeutique est affirmé lorsqu'au moins deux de ces scores varient significativement à l'issue de l'étude. Celui-ci s'élève à 76,5% sur 17 individus. Celui de la cohorte française est de 66,6% pour un effectif de 12 chiens. Celui de la cohorte colombienne de 100%, pour un effectif de 5 chiens. Aucune dépendance significative du succès thérapeutique avec une prise d'AINS n'a été mise en évidence. Il en est de même pour l'alimentation, pour l'âge de diagnostic d'arthrose ou pour l'âge au moment de la pose des implants.[-]

Les implants présentent de nombreuses utilisations notamment en orthopédie dans le traitement par réduction chirurgicale des fractures par exemple. Ces implants sont en contact direct avec le vivant et doivent donc avoir plusieurs propriétés essentielles telles que la biocompatibilté et la biofonctionnalité. Parmi les implants orthopédiques, se trouve les implants métalliques composés de titane et d'acier pour la plupart. Afin d'améliorer leurs propriétés chimiques, physiques, et biologiques dont leur capacité d'intégration osseuse, des traitements de surface sont utilisés et induisent soit des modifications de surface soit la production d'un revêtement. Dans un premier temps, nous avons réalisé dans cette thèse une revue bibliographique des implants et de leurs traitements de surface. Ensuite, nous avons présenté, notre étude expérimentale portant sur le traitement étudié ainsi que les résultats obtenus. L'analyse par micro tomographie à rayons X n'a pas permis de montrer de différences significatives entre un implant passivé (traitement classique) et l'implant étudié. Dans un troisième temps, nous avons donc discuté de ces résultats.[-]