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Documents Détresse respiratoire 15 résultats

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L'échographie cardiaque focalisée (focused cardiac ultrasonography [FOCUS]) est une modalité d'examen échographique rapide à réaliser au chevet de l'animal avec une contention minimale. Elle fournit des informations en temps réel en toute sécurité et sans irradiation. Contrairement à l'examen complet d'échocardiographie, elle est réalisable par tout praticien non spécialiste ayant suivi une formation adaptée. Son but est de mettre en évidence une cardiopathie féline (cardiomyopathie [CM] ou insuffisance cardiaque congestive [ICC]) chez un animal symptomatique ou non en ciblant trois éléments : l'hypertrophie ventriculaire gauche, la dilatation atriale gauche et l'épanchement cavitaire. Elle consiste à étudier un nombre limité de coupes échographiques, en suivant un même protocole permettant de répondre à des questions binaires (oui-non ; présence-absence) soulevées par l'état de l'animal. Trois incidences sont étudiées : parasternales droites (petit axe transaortique et transpapillaire et grand axe 5 cavités et 4 cavités) ; gauches crâniale et apicales (5 cavités et 4 cavités) ; et sous-costale. Toutes les coupes ne sont pas nécessaires si les premières apportent les réponses aux questions. Selon l'état de l'animal, l'examen se fait en position debout, en décubitus latéral ou sternal, ou sur les genoux de l'opérateur ; dans la majorité des cas, il ne nécessite aucune sédation. Dans le cadre des urgences cet examen permet le triage des animaux présentant des signes attribuables à une cardiopathie. Associée aux autres protocoles d'échographie au chevet du malade que sont l'Abdominal Focused Assessment with Sonography for Trauma/Thoracic Focused Assessment with Sonography for Trauma (A-FAST®/T-FAST®) et le Veterinary Bedside Lung Ultrasound Exam (Vet BLUE®), ainsi qu'à l'électrocardiographie (ECG) et aux radiographies thoraciques, la FOCUS permet d'améliorer la prise de décision clinique. Enfin, dans le cadre d'une consultation de routine, elle permet le dépistage d'une CM occulte, le suivi thérapeutique des affections cardiaques et la prise de décision avant l'administration d'un traitement ayant potentiellement des répercussions cardiaques. Sa réalisation en routine pourrait permettre la mise en place de mesures préventives chez les chats à risque de complications cardiaques. Une vidéo d'accompagnement est disponible sur www.vetsmall.theclinics.com[-]
L'échographie cardiaque focalisée (focused cardiac ultrasonography [FOCUS]) est une modalité d'examen échographique rapide à réaliser au chevet de l'animal avec une contention minimale. Elle fournit des informations en temps réel en toute sécurité et sans irradiation. Contrairement à l'examen complet d'échocardiographie, elle est réalisable par tout praticien non spécialiste ayant suivi une formation adaptée. Son but est de mettre en évidence ...

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L'échocardiographie focalisée (focused cardiac ultrasound [FOCUS]) est un outil diagnostic très intéressant chez le chien présenté en urgence pour des symptômes tels que dyspnée, tachypnée, syncope, hypotension ou épanchement cavitaire car elle permet rapidement d'identifier des affections cardiovasculaires sévères pouvant occasionner ces signes cliniques. Sûre et rapide, elle consiste à examiner quelques coupes standards pour rechercher des anomalies spécifiques (de la taille des cavités cardiaques ou de la fonction systolique), en particulier les coupes parasternales droites, petit axe, transpapillaire (visualisation du ventricule gauche [VG]) et transaortique (atrium gauche [AG] et aorte [Ao]) et les coupes sous-xyphoïdiennes (pour examiner la veine cave caudale [VCC] et l'apex cardiaque et rechercher un épanchement péricardique [EPC]). Associée aux autres techniques d'échographie ciblée (dont l'échographie pulmonaire) et aux informations recueillies par l'anamnèse et l'examen clinique, elle permet la reconnaissance des cardiopathies gauches ou droites sévères responsables d'insuffisance cardiaque congestive (ICC) gauche (œdème pulmonaire) ou droite (ascite) respectivement. En présence de signes cliniques d'ICC gauche, la FOCUS facilite la reconnaissance d'une maladie valvulaire dégénérative mitrale (MVDM) ou d'une cardiomyopathie dilatée (CMD). Lors de diagnostic clinique d'ICC droite, elle permet les examens de la VCC, des veines hépatiques et du ventricule droit (VD) et oriente le diagnostic vers une hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), une cardiopathie congénitale, une valvulopathie tricuspidienne dégénérative ou une néoplasie. La FOCUS représente également l'outil diagnostic le plus intéressant pour établir immédiatement s'il existe ou non un EPC avec tamponnade cardiaque chez un chien en collapsus en permettant de le visualiser et de le caractériser. S'il est présent, elle s'avère également utile pour l'échoguidage de la péricardiocentèse aussi bien diagnostique que thérapeutique. Enfin chez un animal en état de choc indifférencié, la FOCUS devient une aide thérapeutique précieuse en permettant d'exclure les affections ne répondant pas au traitement par réanimation liquidienne (CMD, EPC avec tamponnade, défaillance myocardique septique ou embolie pulmonaire massive).[-]
L'échocardiographie focalisée (focused cardiac ultrasound [FOCUS]) est un outil diagnostic très intéressant chez le chien présenté en urgence pour des symptômes tels que dyspnée, tachypnée, syncope, hypotension ou épanchement cavitaire car elle permet rapidement d'identifier des affections cardiovasculaires sévères pouvant occasionner ces signes cliniques. Sûre et rapide, elle consiste à examiner quelques coupes standards pour rechercher des ...

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Urgences respiratoires

Tong, Carissa W. ; Gonzalez, Anthony L. | Elsevier Masson | 2022

N°spécial | Cote : EMC-Vet.

Il n'est pas rare de recevoir aux urgences un animal présentant une pathologie de l'appareil respiratoire. Cette situation se traduit par des signes cliniques plus ou moins intenses allant de la toux à la détresse respiratoire engageant le pronostic vital. Il est donc essentiel de pouvoir reconnaître une détresse respiratoire véritable, de la différencier d'une atteinte non respiratoire aux symptômes semblables et de localiser la région du système respiratoire atteinte (supérieure versus inférieure) pour mettre rapidement en place le traitement adapté (rétablissement de la ventilation versus oxygénothérapie). L'animal se trouvant dans un état critique, une bonne communication au sein de l'équipe de soin est indispensable, d'une part, pour éviter toute manipulation et tout stress inutiles risquant d'exacerber les symptômes et, d'autre part, pour mettre en place la stratégie visant à stabiliser l'animal. L'urgentiste doit avoir une bonne connaissance de l'anatomie et de la physiologie respiratoires afin d'instituer la méthode d'oxygénothérapie la plus adaptée à l'animal pour contrer son hypoxémie ou réaliser, si nécessaire, les techniques d'urgences pour rétablir sa ventilation (thoracocentèse, drain thoracique, thoracotomie provisoire ou ventilation artificielle). À cela s'ajoutent la mise en place d'un accès vasculaire et l'administration de sédatifs et autres traitements permettant de soulager le stress de l'animal (bronchodilatateurs, corticoïdes, etc.). Une fois l'animal stabilisé, l'urgentiste doit savoir réaliser et interpréter certains examens complémentaires spécifiques comme l'oxymétrie de pouls, les gaz du sang, les radiographies thoraciques, les échographies pulmonaires et les prélèvements de l'arbre respiratoire. Grâce aux résultats obtenus, il pourra préciser l'origine de la détresse respiratoire et établir un diagnostic précis (obstruction statique ou dynamique des voies aériennes supérieures, asthme félin, bronchite/bronchopneumonie infectieuse, œdème pulmonaire cardiogénique ou non, hémorragies pulmonaires, épanchement pleural, thromboembolie pulmonaire, etc.). Ce n'est qu'ainsi qu'il pourra instituer un traitement adapté et mettre toutes les chances de réussite de son côté.[-]
Il n'est pas rare de recevoir aux urgences un animal présentant une pathologie de l'appareil respiratoire. Cette situation se traduit par des signes cliniques plus ou moins intenses allant de la toux à la détresse respiratoire engageant le pronostic vital. Il est donc essentiel de pouvoir reconnaître une détresse respiratoire véritable, de la différencier d'une atteinte non respiratoire aux symptômes semblables et de localiser la région du ...

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