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Les intoxications des ruminants par les plantes ne représentent pas un motif d'appel fréquent car elles sont souvent sous-diagnostiquées par les éleveurs et les vétérinaires, bien qu'elles représentent un risque de plus en plus grand avec le réchauffement climatique. À l'aide d'un sondage destiné aux éleveurs, techniciens de l'élevage et vétérinaires, mais aussi de la bibliographie disponible sur les plantes toxiques, cette thèse a établi une liste de 50 plantes toxiques pour les ruminants pouvant être classées parmi trois catégories d'intérêt : les plantes responsables d'intoxications relativement fréquentes, les plantes rares mais notables (toxicité, symptômes, réputation…), et les plantes répulsives sauf en cas de disette, utilisation de produits phytosanitaires et sécheresses. Pour chacune de ces plantes, une fiche technique destinée aux éleveurs a été conçue, contenant des informations botaniques, toxicologiques, symptomatologiques et indicatrices de la conduite à tenir. Ainsi, ces fiches peuvent être utilisées par les éleveurs ou diffusées dans des documents de communication qui leurs sont destinés, afin de les informer des plantes toxiques importantes à reconnaitre, et des risques qui leurs sont associés.
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Les intoxications des ruminants par les plantes ne représentent pas un motif d'appel fréquent car elles sont souvent sous-diagnostiquées par les éleveurs et les vétérinaires, bien qu'elles représentent un risque de plus en plus grand avec le réchauffement climatique. À l'aide d'un sondage destiné aux éleveurs, techniciens de l'élevage et vétérinaires, mais aussi de la bibliographie disponible sur les plantes toxiques, cette thèse a établi une ...
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La gestion du péripartum fait l'objet de nombreuses études, dont peu portent spécifiquement sur la prise en charge de la douleur chez les bovins. Or, la douleur a de nombreuses conséquences néfastes sur les performances (production laitière, transfert immunitaire, immunité…). Le recours à certains analgésiques a démontré des bénéfices. Dans cette enquête, les objectifs sont de faire un état des lieux des attitudes des éleveurs d'une clientèle donnée vis-à-vis de la douleur en péripartum, afin de contribuer in fine à la sensibilisation des éleveurs à la bonne détection et prise en charge de la douleur en péripartum. L'enquête s'est déroulée sur l'hiver 2022-2023, elle a sollicité 120 éleveurs et a permis d'avoir le retour d'expérience de 34 éleveurs. L'enquête a permis de mettre en évidence une certaine sensibilité des éleveurs aux douleurs en péripartum, plus marquée dans la population féminine, avec cependant des freins à la prise en charge des douleurs. Ces freins peuvent en partie être levés par une sensibilisation à la détection des signes indicateurs de douleur, une délivrance d'informations quant à l'usage d'analgésiques en péripartum et ses bénéfices à court et long terme, dont les éleveurs sont demandeurs. La réalisation de support d'informations, dont les éleveurs sont demandeurs, va favoriser le partenariat entre l'éleveur et son vétérinaire dans la prise en charge de la douleur des bovins en péripartum.
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La gestion du péripartum fait l'objet de nombreuses études, dont peu portent spécifiquement sur la prise en charge de la douleur chez les bovins. Or, la douleur a de nombreuses conséquences néfastes sur les performances (production laitière, transfert immunitaire, immunité…). Le recours à certains analgésiques a démontré des bénéfices. Dans cette enquête, les objectifs sont de faire un état des lieux des attitudes des éleveurs d'une clientèle ...
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En France, la stérilisation précoce (avant l'âge de 16 semaines) des chatons est une pratique controversée. L'objectif de cette étude était d'acquérir des connaissances sur les motivations des éleveurs félins à pratiquer (ou non) la stérilisation précoce sur les chatons ainsi que de connaître le point de vue des vétérinaires praticiens sur cette pratique. Parmi les 567 éleveurs félins ayant répondu à une enquête en ligne, 68% ont déclaré pratiquer la stérilisation précoce de façon systématique et 24% jamais. Parmi les arguments donnés pour réaliser une stérilisation précoce (n=1731), 17% étaient liés au confort de l'éleveur, 43% à celui du futur propriétaire et 40% au bien-être de l'animal. Les raisons les plus fréquemment citées sont d'éviter la mise à la reproduction par les futurs propriétaires (81%) et que l'animal supporterait mieux l'intervention lorsqu'il est jeune (70%). Les arguments avancés pour ne pas pratiquer la stérilisation avant l'adoption (n=332) étaient principalement liés aux futurs propriétaires (43%), secondairement au bien-être des chatons (40%), et à l'éleveur (17%). Les raisons les plus fréquentes étaient l'impact négatif sur la santé du chaton (51%), sur la croissance du chaton (33%) ou le fait que la stérilisation précoce était jugée inutile (31%). La majorité (54%) des 126 vétérinaires interrogés est favorable à la stérilisation précoce. Les chatons stérilisés précocement ne représentent que 10% des chats stérilisés. 81,1% des vétérinaires (n=53) pratiquent la stérilisation précoce quelle que soit la race du chaton. Seulement 19 % des vétériniares appliquent une bonne durée de jeûne chez les chatons. . Pour 96% des vétérinaires, la technique chirurgicale ne diffère pas entre la SP et la SC (n=49 réponses), 86% utilisent un abord par la ligne blanche dans les deux cas et 100% d'entre eux posent des fils de suture sur l'utérus lors de la stérilisation classique et lors de la stérilisation précoce. Globalement, les vétérinaires (93% pour la castration et 74% pour l'ovariectomie) constatent que la stérilisation précoce, en terme de difficulté de réalisation, n'est pas significativement plus difficile que la stérilisation classique. 91% des vétériniares affirment que le prix de la stérilisation est inchangé quel que soit l'âge du chat. La majorité des vétérinaires (58%) remarque que, par rapport à une intervention sur un animal plus âgé, le réveil et la récupération post opératoires après la stérilisation précoce est plus rapide. Les vétérinaires (34%) qui sont mitigés vis-à-vis de la stérilisation précoce mettent en avant le manque de recul sur les conséquences sur la santé des chatons à long terme. Cependant 100% des vétérinaires affirment que selon eux, la stérilisation précoce n'induit pas une augmentation du risque de tumeurs mammaires chez la chatte, que cette pratique n'est pas associée à une augmentation du risque de développement de tumeurs autres que mammaires, ni à l'augmentation du risque d'apparition de troubles orthopédiques ou de prise de poids en comparaison avec la stérilisation classique.
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En France, la stérilisation précoce (avant l'âge de 16 semaines) des chatons est une pratique controversée. L'objectif de cette étude était d'acquérir des connaissances sur les motivations des éleveurs félins à pratiquer (ou non) la stérilisation précoce sur les chatons ainsi que de connaître le point de vue des vétérinaires praticiens sur cette pratique. Parmi les 567 éleveurs félins ayant répondu à une enquête en ligne, 68% ont déclaré ...
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Ce travail a pour objectif de recenser les pratiques actuelles en termes d'enrichissements du milieu et de déterminer les freins et les motivations des éleveurs à sa mise en place afin d'identifier des leviers pour favoriser le déploiement de cette pratique au sein des fermes. Il se concentre sur les veaux, laitiers et allaitants, car l'enrichissement est une pratique dont l'intérêt est décuplé chez les jeunes animaux. De plus, le veau est un animal qui va subir un certain nombre de stress, avec le passage d'un système monogastrique à polygastrique lors du sevrage, un ébourgeonnage, une séparation de sa mère, des modifications régulières du groupe social et du milieu de vie, et parfois, un transport ou une castration. L'étude réalisé s'est portée sur 216 réponses d'éleveurs, 141 éleveurs laitiers et 75 éleveurs allaitants. Elle met en évidence le manque de connaissance de la pratique d'enrichissement du milieu chez les éleveurs de bovins et les freins à son adoption (manque de temps, d'information). De plus, elle explore la pertinence de l'enrichissement pour les veaux laitiers et allaitants, tout en soulignant son rôle dans l'amélioration du comportement et de la sécurité des éleveurs. Enfin, elle analyse les pratiques d'enrichissement mises en place par les éleveurs. La thèse conclut en mettant en évidence les avantages de l'enrichissement pour le bien-être des veaux et en soulignant le rôle crucial des vétérinaires dans sa promotion et sa mise en œuvre dans les exploitations agricoles.
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Ce travail a pour objectif de recenser les pratiques actuelles en termes d'enrichissements du milieu et de déterminer les freins et les motivations des éleveurs à sa mise en place afin d'identifier des leviers pour favoriser le déploiement de cette pratique au sein des fermes. Il se concentre sur les veaux, laitiers et allaitants, car l'enrichissement est une pratique dont l'intérêt est décuplé chez les jeunes animaux. De plus, le veau est un ...
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Depuis 2019, le Laos et le Cambodge sont frappés par une épizootie de peste porcine africaine qui entraîne de lourdes pertes économiques, particulièrement dans les petits élevages ruraux familiaux. Une étude des connaissances, attitudes et pratiques des petits producteurs de porcs vis-à-vis de cette maladie est réalisée auprès de 382 éleveurs du Laos et du Cambodge. Il est mis en évidence un faible niveau de connaissance concernant les signes cliniques et les voies de transmission de la maladie, qui semble influencé par des facteurs socio-démographiques et contextuels comme le taux d'alphabétisation et l'expérience préalable d'un foyer dans sa ferme. Par ailleurs, bien que la peste porcine africaine soit perçue comme un risque important, les éleveurs considèrent dans l'ensemble les mesures de biosécurité comme inefficaces et plusieurs lacunes de biosécurité ont été identifiées. Les connaissances, les attitudes et les pratiques étant corrélées, il apparaît fondamental de mettre en place des campagnes de sensibilisation ciblées afin de permettre une meilleure compréhension de l'intérêt des mesures de biosécurité et de favoriser leur adoption.
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Depuis 2019, le Laos et le Cambodge sont frappés par une épizootie de peste porcine africaine qui entraîne de lourdes pertes économiques, particulièrement dans les petits élevages ruraux familiaux. Une étude des connaissances, attitudes et pratiques des petits producteurs de porcs vis-à-vis de cette maladie est réalisée auprès de 382 éleveurs du Laos et du Cambodge. Il est mis en évidence un faible niveau de connaissance concernant les signes ...
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Ce travail, qui s'inscrit dans le projet FEEDLAME, fait suite aux résultats de précédentes études et aux remontées des acteurs de la filière qui alertent sur la dégradation de la santé des pieds des jeunes bovins (JB). Ce travail a été conduit en deux temps. Un questionnaire a été diffusé à destination des éleveurs engraisseurs de JB, et les 30 réponses reçues ont été analysées pour dresser la vision que ces éleveurs ont de la problématique des boiteries et de leurs impacts, sur leurs JB, sur leurs élevages, et sur eux-mêmes. Ensuite des relevés de lésions podales ont été réalisés sur des pieds de JB prélevés et parés dans 3 abattoirs, permettant l'obtention d'un premier échantillon de 2596 pieds de 649 JB. Les éleveurs accordaient de l'importance aux boiteries, les classant comme la deuxième affection impactant le plus leur élevage derrière les affections respiratoires. Leur impact économique notamment était connu et redouté. Les boiteries touchaient la quasi-totalité des élevages et leur nombre augmentait au cours de la période d'engraissement. Cependant la majorité des éleveurs était satisfaite de la situation actuelle de leurs élevages. Sur le terrain 99% des JB prélevés en abattoir étaient atteints par au moins une lésion podale, dont 38% qui étaient atteints par au moins une lésion podale assez sévère pour être susceptible de provoquer une boiterie. Ainsi, 1 JB sur 6 présentait de la dermatite digitale de stade M2, 1 JB sur 14 présentait une érosion de talon de niveau 3, et 1 JB sur 20 présentait une ouverture de ligne blanche de niveaux 3 ou 4. Les lésions les plus fréquentes étaient les dédoublements de la sole (88% des JB atteints) et les bleimes (82% des JB atteints). Si les éleveurs étaient bien informés des différents impacts possibles des boiteries sur leurs élevages, il ressort de cette étude la nécessité d'une amélioration de leur détection et du diagnostic des causes de boiterie, notamment d'origine podale, afin de diminuer leur prévalence actuellement très élevée.
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Ce travail, qui s'inscrit dans le projet FEEDLAME, fait suite aux résultats de précédentes études et aux remontées des acteurs de la filière qui alertent sur la dégradation de la santé des pieds des jeunes bovins (JB). Ce travail a été conduit en deux temps. Un questionnaire a été diffusé à destination des éleveurs engraisseurs de JB, et les 30 réponses reçues ont été analysées pour dresser la vision que ces éleveurs ont de la problématique des ...
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Le marché du soin vétérinaire dans le milieu rural fait face à de nombreux enjeux qui le façonnent. Les vétérinaires et les éleveurs rencontrant de nombreuses problématiques. Des besoins se dégagent fortement de ses problématiques. / Afin de pallier à ses enjeux et de répondre à ses besoins, des vétérinaires ont développé une nouvelle manière de travailler : La contractualisation. / Ce travail a pour but dans un premier temps de faire ressortir les problématiques et les besoins des vétérinaires et des éleveurs dans le monde qui les entoure. Dans un second temps, ce travail cherche à savoir si la contractualisation est une solution de réponse aux enjeux du marché des soins vétérinaires. C'est en réalisant une étude de marché que des réponses ont été apportées. / L'objectif de cet écrit est de donner une idée aux vétérinaires praticiens d'une solution possible à appliquer dans leurs clientèles pour répondre à leurs besoins mais aussi à ceux de leurs éleveurs.
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Le marché du soin vétérinaire dans le milieu rural fait face à de nombreux enjeux qui le façonnent. Les vétérinaires et les éleveurs rencontrant de nombreuses problématiques. Des besoins se dégagent fortement de ses problématiques. / Afin de pallier à ses enjeux et de répondre à ses besoins, des vétérinaires ont développé une nouvelle manière de travailler : La contractualisation. / Ce travail a pour but dans un premier temps de faire ressortir ...
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L'ébourgeonnage est un acte fréquent dans les élevages français. Au-delà du fait qu'il s'agisse d'un acte qui n'est pas toujours apprécié des éleveurs en raison de la douleur causée aux animaux, les consommateurs sont maintenant demandeurs de plus de transparence concernant les pratiques d'élevage et le bien-être animal. C'est en ce sens que des recommandations européennes ont été formulées et que des projets tels que le Welfare Quality Protocol® ont vu le jour. Le projet de cette thèse est de construire un outil d'apprentissage multimédia de l'ébourgeonnage des veaux à destination des éleveurs en tenant compte de cette dimension de bien-être animal. Le but est que les éleveurs puissent disposer d'un support vers lequel ils puissent se tourner pour commencer leur apprentissage avant de passer à la pratique mais aussi pour maintenir leurs compétences. En effet, il existe désormais des études montrant l'efficacité de l'apprentissage en ligne dans ce domaine associé à un apprentissage pratique, ou bien seul en cas de manque d'accès à la formation pratique. Ce travail s'est appuyé sur des séances de formation pratique à l'ébourgeonnage chez des éleveurs pour recueillir des illustrations (photographies et vidéos) mais aussi pour recueillir leurs interrogations les plus fréquentes autour de ce sujet.
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L'ébourgeonnage est un acte fréquent dans les élevages français. Au-delà du fait qu'il s'agisse d'un acte qui n'est pas toujours apprécié des éleveurs en raison de la douleur causée aux animaux, les consommateurs sont maintenant demandeurs de plus de transparence concernant les pratiques d'élevage et le bien-être animal. C'est en ce sens que des recommandations européennes ont été formulées et que des projets tels que le Welfare Quality ...
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Des protocoles d'évaluation du bien-être en élevage ont été mis en place chez plusieurs espèces dont le mouton, néanmoins l'auto-évaluation du bien-être animal est beaucoup moins étudiée. Ce travail vient compléter un projet plus vaste d'étude de l'évaluation du bien-être animal : le protocole d'Évaluation du Bien-être des Brebis Laitières (EBBEL). L'objectif de ce travail est de proposer un protocole d'auto-évaluation du bien-être des brebis laitières. Différents indicateurs de bien-être, contemplant les cinq libertés fondamentales : absence de faim ou de soif ou de malnutrition, absence d'inconfort physique ou climatique, absence de douleur, de blessure ou de maladie, expression de comportements normaux et absence de peur et d'anxiété, ont été analysés. Ces indicateurs sont mesurés directement sur les animaux ou l'environnement et grâce aux relevés d'élevage. Pour ce faire, les protocoles d'auto-évaluation mis en place chez d'autres espèces ont été étudiés et adaptés pour les brebis laitières. Une liste des indicateurs retenus est ainsi proposée ainsi que des fiches d'auto-évaluation qui reprennent les indicateurs à mesurer, la méthode d'évaluation, la fréquence, la façon de prendre les mesures ainsi que les échelles utilisées. Les données du protocole EBBEL fournissent les valeurs d'objectif, de seuil d'alerte et d'alarme au sein de la population et permettent une interprétation des résultats d'un élevage. Ainsi, après avoir réalisé l'évaluation de son élevage et comparé ses résultats aux valeurs seuils, l'éleveur a une vision claire de la situation de son élevage et peut prioriser des mesures d'amélioration du bien-être en lien avec son vétérinaire.
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Des protocoles d'évaluation du bien-être en élevage ont été mis en place chez plusieurs espèces dont le mouton, néanmoins l'auto-évaluation du bien-être animal est beaucoup moins étudiée. Ce travail vient compléter un projet plus vaste d'étude de l'évaluation du bien-être animal : le protocole d'Évaluation du Bien-être des Brebis Laitières (EBBEL). L'objectif de ce travail est de proposer un protocole d'auto-évaluation du bien-être des brebis ...
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En médecine vétérinaire comme en médecine humaine, la communication interpersonnelle en consultation est largement reconnue comme une compétence indispensable à l'établissement d'une bonne relation-client. Elle permet une meilleure satisfaction du client et du praticien, et est de plus en plus enseignée dans les écoles vétérinaires à travers le monde. En médecine vétérinaire rurale, la communication est reconnue importante mais les pratiques de communication à appliquer en élevages bovins français sont peu documentées. À travers des entretiens semi-dirigés auprès de neuf éleveurs bovins français, ce travail explore les attentes des éleveurs en matière de communication avec leurs vétérinaires. À partir de ce premier échantillon, il apparaît que les éleveurs désirent un partenariat d'égal à égal avec leur vétérinaire, et une relation basée sur le respect mutuel, les explications détaillées et l'adaptation. Les compétences développées dans le guide de Calgary-Cambridge telles que « offrir un partenariat » et « utiliser un langage facile à comprendre » sont essentielles au développement de cette relation. Les éleveurs interrogés étaient majoritairement satisfaits de leur relation avec leur vétérinaire et des compétences de communication de celui-ci. Par ailleurs, peu de différences d'attentes entre éleveurs laitiers et éleveurs allaitants ont été mises en évidence. Cette étude qualitative offre une première exploration des attentes des éleveurs bovins français en matière de communication et pourrait être étendue à une étude quantitative pour confirmer ou infirmer les résultats obtenus.
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En médecine vétérinaire comme en médecine humaine, la communication interpersonnelle en consultation est largement reconnue comme une compétence indispensable à l'établissement d'une bonne relation-client. Elle permet une meilleure satisfaction du client et du praticien, et est de plus en plus enseignée dans les écoles vétérinaires à travers le monde. En médecine vétérinaire rurale, la communication est reconnue importante mais les pratiques de ...
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Le colley à poil court est un chien de berger anglais qui a été fixé et développé en tant que race à la fin du XIXe siècle. Il s'agit d'une race distincte du colley à poil long, sauf en Amérique du Nord. C'est un chien de compagnie polyvalent qui a de bonnes aptitudes au travail. Des maladies héréditaires sont transmises dans les lignées, parmi lesquelles on peut citer la mutation du gène MDR1, l'anomalie de l'oeil du colley, la dysplasie coxo-fémorale, la myélopathie dégénérative, la dermatomyosite familiale canine ou la neutropénie cyclique canine. Les différents acteurs cynophiles impliqués dans l'amélioration de la race élaborent des stratégies d'éradication de certaines de ces maladies qui reposent sur la sélection des reproducteurs faite par les éleveurs. Nous avons réalisé des enquêtes à destination des éleveurs et propriétaires de la race, dont les réponses ont permis de mieux comprendre comment sont élevés les colleys à poil court et par qui à travers le monde, qui sont leurs propriétaires et comment ils s'en occupent.
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Le colley à poil court est un chien de berger anglais qui a été fixé et développé en tant que race à la fin du XIXe siècle. Il s'agit d'une race distincte du colley à poil long, sauf en Amérique du Nord. C'est un chien de compagnie polyvalent qui a de bonnes aptitudes au travail. Des maladies héréditaires sont transmises dans les lignées, parmi lesquelles on peut citer la mutation du gène MDR1, l'anomalie de l'oeil du colley, la dysplasie ...
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L'objectif de ce travail est de faire le point sur les pratiques actuelles concernant le diagnostic et le traitement de l'endométrite chez les bovins par les vétérinaires et les éleveurs français. Deux sondages en ligne ont été menés et des réponses ont été reçues de 230 vétérinaires et de 227 agriculteurs. Le diagnostic d'endométrite a été posé par 84 % des vétérinaires par l'observation des sécrétions vaginales avec un gant et 61 % par la palpation transrectale. Le traitement de l'endométrite, pour 84% des vétérinaires, se fait par une antibiothérapie intra-utérine mais aussi par l'utilisation de prostaglandines pour 65% des vétérinaires et 45% des éleveurs. 21% des vétérinaires et des éleveurs traitent l'endométrite par une antibiothérapie générale. Un tiers des vétérinaires et plus de 10% des éleveurs ont recours aux médecines complémentaires pour traiter l'endométrite. Les recommandations actuelles de la littérature internationale conseillent le diagnostic par toucher vaginal et le traitement par antibiothérapie intra-utérine et excluent la palpation transrectale et l'administration de prostaglandines F2?. Une communication renouvelée auprès des professionnels et des travaux scientifiques pour évaluer de nouvelles options thérapeutiques (arôme et phytothérapie notamment) seraient donc utiles. L'objectif de ce travail est de faire le point sur les pratiques actuelles concernant le diagnostic et le traitement de l'endométrite chez les bovins par les vétérinaires et les éleveurs français. Deux sondages en ligne ont été menés et des réponses ont été reçues de 230 vétérinaires et de 227 agriculteurs. Le diagnostic d'endométrite a été posé par 84 % des vétérinaires par l'observation des sécrétions vaginales avec un gant et 61 % par la palpation transrectale. Le traitement de l'endométrite, pour 84% des vétérinaires, se fait par une antibiothérapie intra-utérine mais aussi par l'utilisation de prostaglandines pour 65% des vétérinaires et 45% des éleveurs.
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L'objectif de ce travail est de faire le point sur les pratiques actuelles concernant le diagnostic et le traitement de l'endométrite chez les bovins par les vétérinaires et les éleveurs français. Deux sondages en ligne ont été menés et des réponses ont été reçues de 230 vétérinaires et de 227 agriculteurs. Le diagnostic d'endométrite a été posé par 84 % des vétérinaires par l'observation des sécrétions vaginales avec un gant et 61 % par la ...
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Les accidents du travail causés par des bovins continuent d'être une problématique majeure pour le secteur de l'élevage bovin, à l'échelle mondiale. Jusqu'à maintenant, les principales solutions explorées portaient sur la modification des infrastructures et la formation du personnel. Cette étude aborde cette thématique par l'angle de l'entraînement des animaux. Le dressage pourrait augmenter la sécurité du manipulateur car il permettrait l'extinction des comportements dangereux des animaux, et la diminution du stress des bovins. Il pourrait aussi augmenter la productivité des animaux de manière indirecte par la diminution de leur stress, et la réalisation plus rapide et de manière plus calme de différentes tâches arrivant régulièrement sur l'exploitation comme la traite, le parage, ou la montée en camion. De plus, les bovins semblent posséder les capacités de mémorisation nécessaires pour retenir différentes commandes sur le long terme. Le but de cette étude était de confronter ces données bibliographiques aux observations sur le terrain. Pour ce faire, 10 génisses de 3 à 7 mois, provenant de deux exploitations différentes ont été travaillées pendant 20 séances de 45 min réparties sur 4 semaines. Pendant cette période, les animaux étaient dressés par renforcement positif au clicker training pour pouvoir effectuer un certain nombre d'ordres de travail à pied et de médical training. Lors de la deuxième phase expérimentale, 6mois après la première, 2 des animaux entraînés ont été testés sur leur mémorisation des ordres, et la réalisation d'un parcours entre un champ et la salle de traite. après ce laps de temps sans dressage. Les résultats semblent montrer que tous les bovins peuvent apprendre des ordres complexes quel que soit leur caractère ou leur degré d'habituation initial à l'humain. Les animaux peuvent se travailler en groupe sans ralentir leur apprentissage, et la période idéale pour commencer le dressage semble être entre 3 et 5 mois. Enfin, après 6 mois sans entraînement, les génisses se souviennent quand-même de certains ordres, et effectuent le parcours plus rapidement et plus calmement que des animaux naïfs.
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Les accidents du travail causés par des bovins continuent d'être une problématique majeure pour le secteur de l'élevage bovin, à l'échelle mondiale. Jusqu'à maintenant, les principales solutions explorées portaient sur la modification des infrastructures et la formation du personnel. Cette étude aborde cette thématique par l'angle de l'entraînement des animaux. Le dressage pourrait augmenter la sécurité du manipulateur car il permettrait ...
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De plus en plus d'éleveurs se lancent dans l'insémination de leurs troupeaux pour gagner en autonomie. Les résultats obtenus en insémination ont été étudiés chez 9 éleveurs utilisant l'appareil AlphaVision? commercialisé par la société IMV technologies pour les aider à inséminer. Ils sont âgés en moyenne de 45 ans (24 à 59 ans) et possèdent un troupeau de 93 vaches laitières en moyenne (50 à 150 vaches). Le fait de tenir le col (4 élevages) ou non (5 élevages) au cours du cathétérisme cervical avec le pistolet d'insémination n'influence par la fertilité. L'évaluation de l'impact de l'utilisation de l'appareil sur les résultats de reproduction a permis de dégager une tendance pour 8 des 9 élevages avec une dégradation des paramètres de fertilité tels que la réussite en première insémination et le pourcentage de vaches nécessitant 3 inséminations. En moyenne, le taux de réussite en première insémination chez les vaches est passé de 48,1 % en insémination classique à 35,1 % lors de l'insémination avec l'AlphaVision?. L'étude n'a pas permis de montrer d'impact significatif de l'utilisation de l'appareil sur cette dégradation pour l'ensemble des élevages consultés. 2 des éleveurs ont utilisé l'AlphaVision? pour mettre en place de la semence sexée, sans tenue du col, en obtenant des résultats contrastés (0 % et 39,4% de gestation). Les éleveurs restent satisfaits de l'acquisition de cet appareil qui leur facilite l'acte d'insémination. Cependant, les différents résultats de reproduction pourraient être améliorés par une formation préalable à l'insémination, théorique et pratique, plus longue afin de mieux les accompagner pour l'utilisation de ce matériel performant.
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De plus en plus d'éleveurs se lancent dans l'insémination de leurs troupeaux pour gagner en autonomie. Les résultats obtenus en insémination ont été étudiés chez 9 éleveurs utilisant l'appareil AlphaVision? commercialisé par la société IMV technologies pour les aider à inséminer. Ils sont âgés en moyenne de 45 ans (24 à 59 ans) et possèdent un troupeau de 93 vaches laitières en moyenne (50 à 150 vaches). Le fait de tenir le col (4 élevages) ou ...
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L'objectif de cette étude est de recenser les pratiques lors des suivis de reproduction réalisés par les vétérinaires et les attentes des éleveurs. 128 vétérinaires et 124 éleveurs ont répondu au questionnaire. L'organisation du suivi n'a pas beaucoup évolué dans le déroulé des visites. Le développement des outils informatiques et l'apport d'une vision globale par le vétérinaire sont les grandes avancées de ces dernières années. Le développement du suivi de reproduction dans les années à venir est une volonté de la majorité des praticiens qui proposent ce type de suivi. Pour développer ce service, il est nécessaire de passer par une étape de démarche marketing. Celle-ci inclue de connaître ses forces et faiblesses et de positionner son offre de suivi. Cela dans le but de de cibler sa clientèle et personnifier son offre. Dans le cadre du suivi de reproduction, il est envisageable de décliner son offre en 3 niveaux : « Entry », « Premium », « Gold » en fonction de l'implication du vétérinaire au sein de l'exploitation. De plus il est possible pour s'adapter encore un peu à l'éleveur de proposer différent mode de facturation : un tarif horaire, un forfait par vache et un forfait annuel.
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L'objectif de cette étude est de recenser les pratiques lors des suivis de reproduction réalisés par les vétérinaires et les attentes des éleveurs. 128 vétérinaires et 124 éleveurs ont répondu au questionnaire. L'organisation du suivi n'a pas beaucoup évolué dans le déroulé des visites. Le développement des outils informatiques et l'apport d'une vision globale par le vétérinaire sont les grandes avancées de ces dernières années. Le développement ...
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La contractualisation entre vétérinaire et éleveur est une voie de développement qui commence à être documentée. Une thèse réalisée par Nicolas Courdent en 2021 a démontré l'intérêt économique de ce système pour les vétérinaires. Notre objectif est ici d'évaluer des exemples de contractualisation, et de voir ce qui motive les éleveurs à rentrer et à rester dans ce système de contrat. Quatorze entretiens semi-directifs avec des éleveurs laitiers ayant une expérience de contractualisation ainsi qu'avec 3 de leurs vétérinaires du grand ouest ont été réalisés. Ces entretiens ont été transcrits et une analyse thématique en a été faite reposant sur une étude bibliographique et sur les premiers retours d'entretiens. L'étude de l'intérêt et de la motivation des éleveurs a démontré que la diminution du frein économique à l'appel améliore la relation de travail entre vétérinaires et éleveurs. Cette relation est source de réactivité aussi bien chez l'éleveur que chez le vétérinaire, permettant une plus grande prévisibilité dans l'organisation du travail de l'éleveur. Ces améliorations engendrent à une santé globale mieux maitrisée, source de productivité et de sérénité pour l'éleveur. L'impact économique pour l'éleveur a besoin d'être consolidé, mais la réduction de la charge mentale en élevage peut déjà justifier de la mise en place de ce type contrat avec des systèmes d'incitation à développer pour les éleveurs jeunes installés. Quant aux vétérinaires, la contractualisation est une façon de redynamiser leur activité rurale et d'améliorer leur relation de travail avec les éleveurs.
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La contractualisation entre vétérinaire et éleveur est une voie de développement qui commence à être documentée. Une thèse réalisée par Nicolas Courdent en 2021 a démontré l'intérêt économique de ce système pour les vétérinaires. Notre objectif est ici d'évaluer des exemples de contractualisation, et de voir ce qui motive les éleveurs à rentrer et à rester dans ce système de contrat. Quatorze entretiens semi-directifs avec des éleveurs laitiers ...
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Les lactones macrocycliques sont des strongylicides très utilisés pour la gestion des strongles gastro-intestinaux chez les ovins en France et dans le monde. Or, cette famille de molécules est connue pour sa toxicité envers la faune non cible coprophage. Parmi elles, la moxidectine est une des molécules les plus utilisées en élevage ovin allaitant en France. Le but de ce travail était donc d'estimer si la moxidectine a des effets toxiques sur les bousiers dans le cadre de l'élevage ovin allaitant. Un protocole basé sur la collecte de coléoptères coprophages, nés dans des matières fécales issues d'agnelles traitées oralement avec de la moxidectine et prélevées à différents temps post-traitement a été réalisé en conditions de terrain à l'automne 2021. Notre protocole a permis à petite échelle de temps et de lieu de mettre en évidence une population de bousiers émergée, fille de la colonisation initiale, plus faible dans la première semaine suivant le traitement des ovins avec un impact surtout détecté sur l'espèce dominante (Melinopterus prodromus). Aucun effet de la moxidectine n'a cependant été mis en évidence sur le sexe des individus s'étant développé dans les matières fécales. Ces résultats devront être confirmés par un essai mené à une période plus propice à l'activité des insectes (printemps). Ces résultats permettent d'ouvrir les discussions avec les éleveurs et les vétérinaires prescripteurs concernant les questions d'écotoxicité des produits vétérinaires administrés aux animaux, afin de faire évoluer les pratiques de traitement vers une gestion intégrée du parasitisme qui limiterait les conséquences sur les organismes non-cibles.
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Les lactones macrocycliques sont des strongylicides très utilisés pour la gestion des strongles gastro-intestinaux chez les ovins en France et dans le monde. Or, cette famille de molécules est connue pour sa toxicité envers la faune non cible coprophage. Parmi elles, la moxidectine est une des molécules les plus utilisées en élevage ovin allaitant en France. Le but de ce travail était donc d'estimer si la moxidectine a des effets toxiques sur ...
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La montée en alpage de ruminants est une activité ancestrale. Toutefois, cette pratique peut présenter certains risques sanitaires puisqu'il est possible que les animaux de plusieurs éleveurs soient regroupés afin d'en mutualiser la surveillance et les soins, et des contacts entre animaux domestiques et sauvages sont régulièrement observés. Toutefois, les types d'alpage existants et pratiques des éleveurs sont relativement peu connus à l'échelle nationale. L'objectif de cette thèse était de mieux comprendre les pratiques d'alpage en Haute-Savoie, et d'identifier les facteurs de risque sanitaire présents en alpage et leur perception par les alpagistes. Dans ce cadre, nous avons réalisé 17 entretiens semi-directifs auprès de 16 alpagistes (éleveurs et/ou gestionnaires de groupement) et du Groupement de Défense Sanitaire de Haute-Savoie. Ces entretiens ont montré que les pratiques, ainsi que les enjeux et risques perçus par les alpagistes,étaient variés. Toutefois, la perception du risque sanitaire lié au contact des animaux domestiques avec des animaux sauvages semble importante, tandis que le risque lié au mélange de troupeaux domestiques d'origines différentes est généralement considéré comme faible ou inexistant par les alpagistes interrogés. Les alpagistes ont également souligné les nombreuses autres problématiques auxquelles ils doivent faire face dans leur pratique de l'alpage, à savoir principalement le tourisme, la gestion des ressources en eau et la prédation. Chaque acteur de l'alpage devrait avoir une meilleure conscience des risques pris, des mesures de biosécurité qu'il faudrait mettre en place pour les réduire et leurs limites. Les problématiques soulevées dans cette étude constituent des pistes pour approfondir ce sujet auprès d'autres acteurs de ce milieu, voire dans d'autres zones d'alpage pouvant avoir des caractéristiques différentes.
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La montée en alpage de ruminants est une activité ancestrale. Toutefois, cette pratique peut présenter certains risques sanitaires puisqu'il est possible que les animaux de plusieurs éleveurs soient regroupés afin d'en mutualiser la surveillance et les soins, et des contacts entre animaux domestiques et sauvages sont régulièrement observés. Toutefois, les types d'alpage existants et pratiques des éleveurs sont relativement peu connus à l'échelle ...
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Les éleveurs bovins laitiers et les vétérinaires ruraux font face à de nombreuses problématiques, qui ne sont pas sans impact sur leur relation. Aujourd'hui certains tentent de réinventer cette relation en proposant diverses solutions. Sans jamais avoir percé, l'une d'elle fait son chemin depuis bien des décennies déjà : la contractualisation. Pourtant il existe encore peu de données sur cette manière de travailler. Notre travail a ainsi présenté le concept de la contractualisation depuis ses fondements légaux jusqu'à sa mise en application en passant par la mise en perspectives des besoins des éleveurs et des vétérinaires et les apports du contrat. Notre travail a ensuite permis de montrer, au travers d'une étude menée sur 11 élevages de bovins laitiers, que le contrat peut être rentable pour une structure vétérinaire. Cette production aspire plus largement à offrir aux praticiens vétérinaires les principales clés pour pouvoir initier une réflexion avec leurs clients éleveurs, voir lancer leurs premiers contrats.
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Les éleveurs bovins laitiers et les vétérinaires ruraux font face à de nombreuses problématiques, qui ne sont pas sans impact sur leur relation. Aujourd'hui certains tentent de réinventer cette relation en proposant diverses solutions. Sans jamais avoir percé, l'une d'elle fait son chemin depuis bien des décennies déjà : la contractualisation. Pourtant il existe encore peu de données sur cette manière de travailler. Notre travail a ainsi ...
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L'agalactie contagieuse caprine est une maladie d'une grande importance en filière caprine, avec de forts coûts associés, et dont la lutte est complexe. De nombreux échecc thérapeutiques semblent observés sur le terrain alors que les souches impliquées sont sensibles in vitro aux antibiotiques classiquement utilisés. L'objectif de ce travail était de faire un état des lieux de l'efficacité de l'antibiothérapie de cette affection, et de mettre ces données en regard du ressenti d'efficacité chez les éleveurs et vétérinaires concernés. Grâce à une enquête téléphonique réalisée auprès de 30 binômes éleveur-vétérinaire, nous avons exploré le contexte, les caractéristiques et les mesures de luttes utilisées dans le dernier foyer d'ACC traité par antibiothérapie de ces élevages. Nous avons décrit les traitements les plus fréquemment utilisés comme étant une utilisation majoritaire des macrolides et de l'oxytétracycline. Les traitements semblent majoritairement efficaces selon notre système d'évaluation, et en accord avec le ressenti des éleveurs et des vétérinaires : deux groupes majoritaires, correspondant chacun à 1/3 de l'ensemble des cas, sont représentés par les éleveurs satisfaits lors de succès de traitements et les non satisfaits lors d'échecs. Les non satisfaits lors de succès représentent seulement ¼ des cas de notre enquête, sans que nous ayons pu déterminer les paramètres expliquant cette incohérence.
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L'agalactie contagieuse caprine est une maladie d'une grande importance en filière caprine, avec de forts coûts associés, et dont la lutte est complexe. De nombreux échecc thérapeutiques semblent observés sur le terrain alors que les souches impliquées sont sensibles in vitro aux antibiotiques classiquement utilisés. L'objectif de ce travail était de faire un état des lieux de l'efficacité de l'antibiothérapie de cette affection, et de mettre ...
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L'alimentation des veaux est au coeur de la conduite d'élevage. Bien que représentant un poste à la fois onéreux et chronophage pour l'éleveur de bovins laitiers, la gestion de l'alimentation lactée doit nécessairement être réfléchie et maitrisée pour garantir un bon développement des veaux et assurer une rentabilité des futures génisses laitières. Plusieurs options s'offrent aux éleveurs mais certains emploient des méthodes d'alimentation parfois non conventionnelles. L'utilisation du lait non commercialisable (appelé lait refusé dans cette étude) comme alimentation des veaux en est un exemple. En effet, la rémunération de l'éleveur de bovins laitiers est basée sur la livraison d'un lait de qualité. Les critères de paiement du lait sont ainsi réglementés. Le lait non conforme à ces critères pour des raisons d'ordre technique, réglementaire ou sanitaire constitue alors une matière première source d'alimentation des veaux avant leur sevrage. La première partie de ce travail rassemble les données bibliographiques actuelles concernant les options d'alimentation lactée des veaux ainsi que la gestion du lait dans les élevages de bovins laitiers. La seconde partie rassemble les résultats d'une enquête en ligne réalisée auprès des éleveurs de bovins laitiers en France. Objectifs : Cette étude visait à dresser un premier état des lieux des pratiques actuelles concernant la gestion du lait refusé ainsi que son utilisation comme alimentation des veaux dans les élevages de bovins laitiers en France. Matériel et méthode : L'étude était fondée sur un questionnaire en ligne diffusé à la fois par le réseau des GDS via GDS France et sur un réseau social. Ce questionnaire s'articulait en cinq parties autour des généralités sur l'élevage, des modalités de gestion du lait dans des situations précises et des pratiques liées à l'alimentation des veaux. Résultats : Le taux de réponse était de 0,6 % (364 réponses complètes). La distribution du lait refusé aux veaux était généralisée à tous les élevages de l'enquête quels que soit leur type de production et la taille de leur troupeau en production. De plus, 80 % des éleveurs répondants percevaient cette pratique comme étant économique. Les méthodes d'alimentation lactée des veaux recensées étaient nombreuses mais parmi les 25 % des éleveurs nourrissant différemment les veaux mâles et les génisses de renouvellement, 79 % distribuaient du lait refusé uniquement aux veaux mâles. Le résultat le plus marquant était la mise en évidence d'un comportement différent des éleveurs (distribution du lait refusé aux veaux ou élimination du lait) selon le type de traitement reçu par la vache (avec ou sans antibiotique). Les modalités réglementaires d'élimination du lait refusé semblaient par ailleurs être peu maitrisées par les éleveurs. Discussion : L'étude a permis de dresser un premier inventaire des pratiques concernant la gestion du lait refusé dans les élevages répondant. Toutefois, pour objectiver et approfondir certaines données bibliographiques, l'échantillonnage devra être mieux maitrisé.
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L'alimentation des veaux est au coeur de la conduite d'élevage. Bien que représentant un poste à la fois onéreux et chronophage pour l'éleveur de bovins laitiers, la gestion de l'alimentation lactée doit nécessairement être réfléchie et maitrisée pour garantir un bon développement des veaux et assurer une rentabilité des futures génisses laitières. Plusieurs options s'offrent aux éleveurs mais certains emploient des méthodes d'alimentation ...
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La fièvre Q est une zoonose bactérienne cosmopolite causée par Coxiella burnetii, dont les ruminants (en particulier les ovins et les caprins) sont le réservoir principal. Sa transmission, aussi bien entre les animaux qu'entre les animaux et l'homme, s'opère majoritairement par inhalation d'aérosols contaminés, se répandant parfois sur plusieurs kilomètres. Chez l'Homme comme chez les animaux, l'infection se révèle majoritairement asymptomatique. Elle peut toutefois provoquer des avortements ou des baisses de fertilité chez les ruminants, ainsi que des formes graves chez l'Homme. Dans un but de protection de la santé publique, des mesures de prévention et de maîtrise vis-à-vis de cette maladie doivent être appliquées en élevage. Objectifs : Cette étude visait à mieux connaître les pratiques des éleveurs de petits ruminants pouvant avoir un effet sur la circulation de la fièvre Q en élevage, ainsi que leurs connaissances de cette maladie afin de mieux cibler les messages d'information à son sujet. Matériel et méthode : L'étude était fondée sur un questionnaire en ligne élaboré conjointement avec GDS France, puis diffusé par le réseau des GDS aux éleveurs de petits ruminants adhérents. Ce questionnaire explorait successivement les pratiques de gestion des mises-bas, des avortements, des effluents ou des introductions d'animaux, ainsi que l'usage de la vaccination et la connaissance de la maladie par les éleveurs. Résultats : Le taux de réponse a été estimé à environ 3,1 %. Le résultat le plus marquant porte sur la gestion des produits de la parturition, pour lesquels 82 % des éleveurs répondant avaient une gestion des avortons conforme aux recommandations, contre respectivement 53 % et 15 % des éleveurs concernant la gestion des placentas suite à un avortement ou une mise-bas. Les éleveurs étaient pour 87 % d'entre eux demandeurs d'informations complémentaires au sujet de la fièvre Q, et plus particulièrement des mesures de prévention, des modalités de transmission, et de quelques précisions cliniques. Discussion : L'étude a montré que les pratiques en élevages de petits ruminants étaient perfectibles, afin de limiter le risque de circulation de Coxiella burnetii au sein des cheptels, réduisant de ce fait le risque de contaminations humaines. Elle pourrait également être utile aux choix des sujets à cibler à l'occasion d'une future campagne de sensibilisation des éleveurs.
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La fièvre Q est une zoonose bactérienne cosmopolite causée par Coxiella burnetii, dont les ruminants (en particulier les ovins et les caprins) sont le réservoir principal. Sa transmission, aussi bien entre les animaux qu'entre les animaux et l'homme, s'opère majoritairement par inhalation d'aérosols contaminés, se répandant parfois sur plusieurs kilomètres. Chez l'Homme comme chez les animaux, l'infection se révèle majoritairement asymp...
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Les épizooties d'influenza aviaire hautement pathogène ayant touché les élevages avicoles français en 2015-2016, 2016-2017 et plus récemment en 2020-2021, avec d'importantes conséquences à la fois sanitaires et économiques, ont mis en lumière l'importance de la gestion de la biosécurité en aviculture. L'arrêté du 8 février 2016 a instauré un cadre réglementaire strict et de nouvelles mesures à respecter en élevage. Les contrôles officiels réalisés ont mis en évidence des manquements dans l'observance de la nouvelle réglementation. Toutefois, peu d'études ont été réalisées dans les élevages en circuit court. L'objectif de cette thèse est d'analyser le fonctionnement des élevages de volailles en circuit court afin de mettre en évidence les problématiques de biosécurité en lien avec leur mode de production. Cette étude s'est basée sur des entretiens semi-directifs menés auprès de 20 éleveurs de poules pondeuses, volailles de chair maigre et palmipèdes gras produisant en circuit court, répartis au sein de sept départements du Sud-Ouest. Ces entretiens ont montré que la volonté d'authenticité, de respect du bien-être animal, la maîtrise des objectifs de production et de commercialisation ainsi que la communication directe avec la clientèle sont des valeurs centrales pour les éleveurs. Les élevages enquêtés comportaient fréquemment des productions diversifiées, avec différents types de productions de volailles voire d'autres espèces, ou la présence de cultures. Les éleveurs décrivaient diverses difficultés quant à l'application des normes de biosécurité, notamment économiques, de gestion d'espace ou de temps, en lien avec leur grand nombre de bandes et leur activité diversifiée. Des problématiques concernant les visites par la clientèle ont également été soulevées. La perception du risque autour des voies d'entrées en élevage du virus influenza aviaire variait selon les éleveurs, ainsi que l'utilité et l'efficacité perçue des mesures de biosécurité. Certains éleveurs jugeaient les normes comme trop imprécises ou équivoques ce qui pouvait notamment poser problème lors des contrôles officiels ; la réglementation a également été décrite comme pénalisante pour les élevages en circuit court et plus adaptée aux exploitations en filière organisée. Chaque acteur de la filière avicole doit avoir une bonne observance des mesures de biosécurité afin de permettre une lutte efficace contre le virus influenza aviaire et prévenir de futures épizooties. Cela concerne également les élevages en circuit court, qui semblent ici rencontrer des difficultés dans l'appropriation et l'application de la nouvelle réglementation, parfois du fait de spécificités propres à leur mode de production. Les problématiques soulevées dans cette étude constituent des pistes dans la recherche de facteurs d'observance des pratiques de biosécurité en circuit court.
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Les épizooties d'influenza aviaire hautement pathogène ayant touché les élevages avicoles français en 2015-2016, 2016-2017 et plus récemment en 2020-2021, avec d'importantes conséquences à la fois sanitaires et économiques, ont mis en lumière l'importance de la gestion de la biosécurité en aviculture. L'arrêté du 8 février 2016 a instauré un cadre réglementaire strict et de nouvelles mesures à respecter en élevage. Les contrôles officiels ...
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Face à l'agrandissement des troupeaux laitiers en France, le vétérinaire doit s'adapter à de nouvelles pratiques et à une nouvelle gestion des exploitations laitières. Le travail en grands
troupeaux impliquant nécessairement un travail en collectif, la répartition des tâches et la formation de chacun amène à une protocolisation des différentes tâches du quotidien de l'éleveur. Il n'existe à ce jour, en France, aucun média qui a pour but de fournir aux éleveurs des outils techniques pour les aider dans toutes les grandes étapes critiques de la vie des bovins. L'objectif de ce projet est donc d'élaborer des documents pratiques, accessibles via un site internet dédié, afin d'accompagner les éleveurs et vétérinaires de grands troupeaux dans l'évolution des pratiques et dans la gestion des grands troupeaux bovins laitiers. Différents types d'outils ont été réalisés, des fiches techniques (protocoles et programmes) et des vidéos tutorielles, sur des sujets abordant chaque étape critique de la vie du bovin laitier : le veau, l'élevage de la génisse, la vache en lactation et la vache tarie.
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Face à l'agrandissement des troupeaux laitiers en France, le vétérinaire doit s'adapter à de nouvelles pratiques et à une nouvelle gestion des exploitations laitières. Le travail en grands
troupeaux impliquant nécessairement un travail en collectif, la répartition des tâches et la formation de chacun amène à une protocolisation des différentes tâches du quotidien de l'éleveur. Il n'existe à ce jour, en France, aucun média qui a pour but de ...
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L'objectif de cette étude est d'évaluer la perception, l'attitude et les pratiques des vétérinaires porcins afin de créer une liste de recommandations applicables en élevage associées à des méthodes pour vérifier l'application de celles-ci, et de mieux comprendre l'observance dans un second temps. Ce projet s'inscrit dans une étude qui a pour but de tester l'hypothèse selon laquelle la relation de confiance éleveur-vétérinaire influe sur l'observance en élevage porcin. Le but de cette étude dans le projet est donc de fournir une méthode permettant d'évaluer et de suivre l'observance des éleveurs au cours du temps. Pour élaborer cet outil, la création d'un questionnaire, s'appuyant sur une recherche dans la littérature et sur des entretiens, a été réalisée. Grâce à ces méthodes de collecte d'informations, il a été possible d'avoir des pistes pour construire une liste de recommandations fréquemment appliquées en élevage ainsi que les méthodes d'évaluation de l'observance de celles-ci.
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L'objectif de cette étude est d'évaluer la perception, l'attitude et les pratiques des vétérinaires porcins afin de créer une liste de recommandations applicables en élevage associées à des méthodes pour vérifier l'application de celles-ci, et de mieux comprendre l'observance dans un second temps. Ce projet s'inscrit dans une étude qui a pour but de tester l'hypothèse selon laquelle la relation de confiance éleveur-vétérinaire influe sur ...
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La prévalence des boiteries en élevage bovin laitier n'a fait qu'augmenter depuis les années 1970. C'est un sujet de bien-être animal et économique d'importance. La douleur associée à la boiterie est particulièrement intense et répétitive. C'est pourquoi elle s'accompagne chez la vache d'un stress, d'un isolement, d'une diminution du temps de repos, d'une baisse de l'ingestion qui aboutit in fine à une baisse de la production laitière, à une diminution des performances de reproduction et à un risque accru de cétose. La clé dans la réduction de la prévalence et de l'impact des boiteries en élevage laitier est la détection et la prise en charge précoce. La guérison est alors rapide, les soins limités et peu coûteux. L'essentiel repose donc sur l'éleveur. L'objectif de cette thèse a été de mener une enquête auprès des éleveurs français pour connaître leur perception du sujet, leurs connaissances et leurs pratiques afin d'identifier les éventuels obstacles à la prise en charge des boiteries. Le questionnaire a été diffusé par internet. Nous avons obtenu 162 réponses. Nous avons pu observer des lacunes en matière de détection de boiteries (seules les boiteries et défauts d'aplomb de stade avancé sont détectés par la majorité des éleveurs) et aussi un manque d'observation (seul 44% des éleveurs déclarent pratiquer un temps d'observation quotidien). Il existe donc un problème de non-détection des boiteries. Une fois la boiterie détectée, une portion non négligeable d'éleveurs estime que la prise en charge n'est pas urgente ou réalise une prise en charge insuffisante (environ 75% dans le cas d'une atteinte légère à modérée, environ 20% dans le cas d'une atteinte importante, moins de 5% dans le cas d'une atteinte sévère). Pour soigner une boiterie, il est indispensable de lever le pied de la vache boiteuse et de lui parer le pied. Or, 21% des éleveurs déclarent ne jamais lever le pied ou le lever à la main et 46% des éleveurs déclarent ne jamais parer un pied par eux-mêmes. Beaucoup d'éleveurs ne sont donc pas en mesure de prendre en charge de manière précoce et autonome les boiteries dans leur élevage. La prise en charge initiée par les éleveurs est donc, dans beaucoup de cas, insuffisante. Le manque de prise en charge des boiteries des vaches laitières en France doit faire l'objet d'une amélioration. Il existe une réelle nécessité d'intervention des vétérinaires dans ce domaine.
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La prévalence des boiteries en élevage bovin laitier n'a fait qu'augmenter depuis les années 1970. C'est un sujet de bien-être animal et économique d'importance. La douleur associée à la boiterie est particulièrement intense et répétitive. C'est pourquoi elle s'accompagne chez la vache d'un stress, d'un isolement, d'une diminution du temps de repos, d'une baisse de l'ingestion qui aboutit in fine à une baisse de la production laitière, à une ...
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