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Documents Gonadectomie 3 résultats

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Longtemps considérée comme un acte de routine presque systématique, la gonadectomie du chien mâle est aujourd'hui questionnée. Pour faire face à ces contraintes, une nouvelle méthode de contrôle non-chirurgical de la reproduction est proposée avec des implants de desloréline (SUPRELORIN ND). Ayant l'avantage d'être une technique réversible, elle doit cependant faire face à un phénomène encore peu étudié appelé « flare-up », une augmentation courte, mais marquée de la testostéronémie dans les heures qui suivent l'implantation. Les effets de la castration sur le comportement du chien s'appuient sur des études avec de faibles niveaux de preuves (pas de groupe témoin, étude transversale…). Pour la grande majorité, il ressort de ces études un effet majeur de la castration de chiens mâles sur l'agression intraspécifique, notamment inter-mâle, le marquage urinaire à l'intérieur du lieu de vie et les chevauchements. Une augmentation de l'appétit, de la peur et de l'anxiété est aussi rapportée. Les effets de l'implant sur le comportement du chien mâle ont été moins étudiés mais ils semblent être similaires à ceux de la castration chirurgicale. L'existence d'une exacerbation des comportements sous l'influence de la testostérone lors de l'effet « flare-up » n'ont pas encore été démontrés de façon rigoureuse, une augmentation de l'agressivité et des chevauchements semble cependant attendue. L'objectif de ce travail était de comparer les modifications comportementales induites par une castration chirurgicale et la pose d'un implant de desloréline, ainsi qu'étudier les répercussions comportementales de l'effet « flare-up » après implantation. Pour cela, des questionnaires similaires au C-BARQ ont été distribués aux propriétaires de chiens mâles répartis en quatre groupes se différenciant sur la méthode de stérilisation utilisée. Ces questionnaires ont été remplis avant le début de l'étude puis à une et deux semaines, puis un, deux, six et douze mois après le début de l'étude. Nos résultats montrent une exacerbation de l'agressivité intraspécifique chez les individus implantés les jours suivants l'implantation. Cette exacerbation était plus marquée chez les animaux castrés et implantés avec des réponses à une augmentation importantes pour l'agressivité interspécifique et intraspécifique, le marquage urinaire à l'intérieur du lieu de vie, le niveau d'activité physique ainsi que la peur et l'anxiété. À plus long terme des réponses à une diminution des agressions intraspécifiques, des comportements sexuels, du marquage urinaire à l'extérieur et de la fugue étaient élevés chez les animaux castrés. Pour les implantés la diminution concernait surtout la peur et l'anxiété, la communication et les comportements sociaux ainsi que le niveau d'activité.[-]
Longtemps considérée comme un acte de routine presque systématique, la gonadectomie du chien mâle est aujourd'hui questionnée. Pour faire face à ces contraintes, une nouvelle méthode de contrôle non-chirurgical de la reproduction est proposée avec des implants de desloréline (SUPRELORIN ND). Ayant l'avantage d'être une technique réversible, elle doit cependant faire face à un phénomène encore peu étudié appelé « flare-up », une augmentation ...

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La castration canine est actuellement considérée comme une opération dite « de convenance » en pratique vétérinaire. Néanmoins, son impact sur les interactions intraspécifiques est peu étudié. La castration a de nombreuses répercussions sur les chiens, en termes de santé et de comportement. En effet, elle réduit significativement le risque de pyomètres et de tumeurs mammaires malignes chez les chiennes, ce qui allongerait la longévité des chiennes castrées par rapport aux chiennes intactes. En revanche, il semblerait qu'elle augmente le risque de nombreuses autres affections, notamment des atteintes articulaires, l'incontinence urinaire chez les chiennes, et qu'elle prédispose à l'obésité. La gonadectomie permet de réduire les comportements sexuels, notamment des mâles, en diminuant les fugues, les chevauchements et le marquage urinaire. Pour son impact sur les comportements sociaux, elle semble rendre les chiens castrés plus peureux, plus anxieux et plus excitables. Ses conséquences sur l'agressivité canine sont encore discutées, mais la castration favoriserait les agressions par peur et pourrait contribuer à une baisse d'agressivité entre mâles. Il est également apparu que les chiens entiers seraient plus actifs socialement et exprimeraient plus de comportements assertifs. La première partie expérimentale de cette thèse consistait en des questionnaires distribués aux propriétaires de chiens afin de connaître leurs attentes et leur satisfaction a posteriori, ainsi que l'impact de la castration sur le comportement canin. Il en est ressorti que les propriétaires de chiennes n'attendaient pas de changement comportemental particulier suite à la castration, contrairement aux propriétaires de chiens qui espéraient une réduction des comportements sexuels gênants. Les propriétaires de chiennes souhaitaient les castrer afin de prévenir l'apparition d'affections hormonodépendantes (tumeurs mammaires et pyomètres essentiellement) et afin de supprimer les chaleurs et le risque de saillie accidentelle. Aucune modification comportementale n'a été rapportée par les propriétaires de chiennes post-castration, alors que les propriétaires de chiens ont noté une diminution des comportements sexuels gênants, ce qui a contribué à une satisfaction globale. En revanche, une augmentation du tempérament peureux a été décrite chez les mâles. Ainsi, notre hypothèse de départ a été en partie confirmée : la castration diminue les comportements sexuels des mâles mais augmente leur tempérament peureux. En revanche, une augmentation de ce tempérament peureux n'a pas été rapportée chez les femelles, et aucune augmentation d'agressivité n'a été décrite envers les humains ou les autres chiens suite à la castration chez les mâles et les femelles. La deuxième partie expérimentale de cette thèse visait à étudier l'influence de la castration canine sur les interactions intraspécifiques par l'analyse de vidéos. Cette étude a infirmé nos deux hypothèses de départ puisqu'elle n'a pas permis de montrer que les chiens entiers émettaient plus de comportements que les chiens castrés, et n'a pas non plus prouvé que les chiens castrés étaient flairés plus longtemps que les chiens entiers. Cela pourrait être dû au contexte d'étude et à notre faible taille d'échantillon. Il semble néanmoins y avoir une répartition différente des comportements de flairage émis chez les individus castrés. Ainsi, ce travail a permis de mettre en évidence l'influence de la castration sur les comportements sexuels et sociaux et de recueillir les avis des propriétaires sur cet acte. Cette thèse souligne l'importance d'une médecine individuelle adaptée à chaque chien, et la nécessité d'orienter les propriétaires selon leurs attentes vis-à-vis de la castration. [-]
La castration canine est actuellement considérée comme une opération dite « de convenance » en pratique vétérinaire. Néanmoins, son impact sur les interactions intraspécifiques est peu étudié. La castration a de nombreuses répercussions sur les chiens, en termes de santé et de comportement. En effet, elle réduit significativement le risque de pyomètres et de tumeurs mammaires malignes chez les chiennes, ce qui allongerait la longévité des ...

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