Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
V
Cette étude rétrospective descriptive a été réalisée sur 132 chats hyperthyroïdiens traités par iodothérapie orale à la clinique vétérinaire Micen Vet, entre janvier 2020 et décembre 2021. L'objectif principal de l'étude était de documenter l'efficacité et la tolérance du traitement à l'iode 131 par voie orale, voie d'administration encore peu étudiée aujourd'hui. Les résultats du traitement ont été évalués par la présence d'une euthyroxinémie ou d'une hyperthyroxinémie persistante post- iodothérapie, tandis que la tolérance a été évaluée par la survenue d'une hypothyroxinémie iatrogène ou d'une azotémie post-iodothérapie. La population de chats étudiée comprenait un sexe ratio équilibré de mâles et femelles (55,3 % de femelles), était majoritairement stérilisée, de race européenne (89,4 %), avec un âge médian de 12,6 ans. Les chats inclus dans l'étude avaient reçu une dose d'iode 131 administrée par voie orale qui variait entre 2,1 mCi et 5,0 mCi. Les résultats de l'iodothérapie, évalués en fonction du dernier suivi (délai médian de 97 jours après l'iodothérapie), ont mis en évidence que 40,4 % des chats présentaient une euthyroxinémie, 42,7 % développaient une hypothyroxinémie iatrogène, et 16,9 % des chats présentaient une hyperthyroxinémie persistante, détectée avec un délai médian de 70 jours après l'iodothérapie. Les analyses statistiques ont montré que les chats européens développaient en plus grand nombre une hypothyroxinémie iatrogène (97 %) qu'une hyperthyroxinémie persistante (67 %) (p = 0,005). De plus, les chats présentant une hyperthyroxinémie persistante avaient une thyroxinémie plus élevée au moment du diagnostic de l'hyperthyroïdie (149,9 nmol/L) que les chats présentant une euthyroxinémie (100 nmol/L) (p = 0,013). Parmi les 74 chats suivis après l'iodothérapie, 51 % développaient une hypothyroxinémie iatrogène. Une azotémie était détectée chez 62,3 % des chats après l'iodothérapie. Sur les 132 chats inclus dans l'étude, 30 (22,7 %) étaient décédés pendant le suivi. Un an après l'iodothérapie, le taux de survie était de 96,4 %. Ce taux diminuait à 79,3 % deux ans après l'iodothérapie et atteignait 53,6 % trois ans après.
[-]
Cette étude rétrospective descriptive a été réalisée sur 132 chats hyperthyroïdiens traités par iodothérapie orale à la clinique vétérinaire Micen Vet, entre janvier 2020 et décembre 2021. L'objectif principal de l'étude était de documenter l'efficacité et la tolérance du traitement à l'iode 131 par voie orale, voie d'administration encore peu étudiée aujourd'hui. Les résultats du traitement ont été évalués par la présence d'une euthyroxinémie ...
Lire plus
| Réserver
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
H
Ce travail est constitué d'une partie bibliographique ainsi que d'une étude clinique. / La partie bibliographique inclut des rappels d'anatomie et de physiologie de la glande thyroïde chez le chat et une présentation synthétique des signes cliniques et de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'hyperthyroïdie dans cette espèce, avec des informations utiles pour le praticien. S'en suit une revue des connaissances actuelles concernant les répercussions potentielles d'une hyperthyroïdie sur le système cardiovasculaire, en mettant en avant les données connues en médecine vétérinaire. Il s'agit ainsi de recenser les différentes anomalies cardiovasculaires rencontrées chez le chat hyperthyroïdien, de comprendre leur mécanisme et leur lien avec la dysendocrinie et d'établir une conduite diagnostique et thérapeutique en conséquence. / L'étude clinique rétrospective a été menée sur une population de 107 chats hyperthyroïdiens reçus au CHUVAC de VetAgro Sup. Elle permet à la fois de comparer la fréquence, le type et l'évolution des troubles cardio-vasculaires observés dans cette population d'étude avec les données de la littérature, ainsi que d'évaluer les pratiques en termes de prise en charge diagnostique et thérapeutique de ces atteintes cardio-vasculaires en centre hospitalo-universitaire en comparaison des recommandations actuelles.
[-]
Ce travail est constitué d'une partie bibliographique ainsi que d'une étude clinique. / La partie bibliographique inclut des rappels d'anatomie et de physiologie de la glande thyroïde chez le chat et une présentation synthétique des signes cliniques et de la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l'hyperthyroïdie dans cette espèce, avec des informations utiles pour le praticien. S'en suit une revue des connaissances actuelles ...
Lire plus
| Consulter
| Réserver
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
H
L'hyperthyroïdie est une dysendocrinie fréquente chez le chat âgé dont les conséquences organiques sont multiples. Un consensus sur les myocardiopathies félines, paru en 2020, rappelle le lien causal entre l'hyperthyroïdie et le phénotype « myocardiopathie hypertrophique » (PMCH) et fait état d'un lien potentiel entre l'hyperthyroïdie et le phénotype « myocardiopathie restrictive » (PMCR). Cette étude rétrospective s'est placée dans la continuité de ce consensus et a eu plusieurs objectifs : 1) de décrire les anomalies échocardiographiques, et notamment les phénotypes de myocardiopathie, au sein d'une large population (n =115) de chats diagnostiqués hyperthyroïdiens ; 2) de comparer les variables échocardiographiques des chats hyperthyroïdiens présentant un PMCH ou un PMCR à celles de chats atteints respectivement de myocardiopathie hypertrophique (MCH) ou restrictive (MCR) primitive ; et enfin, 3) d'évaluer les lésions myocardiques chez les chats hyperthyroïdiens après initiation d'un traitement de l'hyperthyroïdie pendant au moins trois mois. Les chats hyperthyroïdiens de notre étude présentaient majoritairement un PMCH (74/115 64,3%). L'hypertrophie était significativement moins présente (odds-ratio =13,35) en région septale interventriculaire sous-aortique (SIVssAo) et était fréquemment diffuse et symétrique (odds- ratio = 3,3) chez les chats hyperthyroïdiens avec un PMCH comparativement à la population de chats atteints de MCH (n = 28). L'initiation d'un traitement antithyroïdien chez 13 chats hyperthyroïdiens avec un PMCH s'est accompagnée d'une diminution significative de l'épaisseur de la paroi libre ventriculaire gauche (PLVG) et du septum interventriculaire (SIV), ce qui constitue un argument en faveur d'un lien causal entre l'hyperthyroïdie et l'hypertrophie myocardique chez le chat. Au sein de notre population, 13 chats présentaient un PMCR, soit 14,6% de l'ensemble des phénotypes de myocardiopathie. L'initiation d'un traitement antithyroïdien chez 3 chats hyperthyroïdiens avec un PMCR s'est accompagnée d'une disparition du phénotype chez deux des trois chats et d'une diminution modérée des diamètres cavitaires chez le troisième. Ceci semble indiquer que l'hyperthyroïdie chez le chat pourrait conduire au développement d'un PMCR bien qu'à notre connaissance, aucune étude chez l'Homme ne fait état de ce lien. En conclusion, cette étude confirme que l'hyperthyroïdie est une cause fréquente d'hypertrophie myocardique chez le chat, cette dernière étant réversible avec un traitement médical antithyroïdien de plus de trois mois. Ce PMCH a des caractéristiques échocardiographiques particulières par comparaison avec celles de la MCH primitive. De plus, cette étude semble indiquer, pour la première fois, un lien causal entre la dysendocrinie et le développement d'un PMCR. Des études ultérieures incorporant davantage de chats et des analyses histologiques de myocarde pourront permettre d'approfondir ce lien.
[-]
L'hyperthyroïdie est une dysendocrinie fréquente chez le chat âgé dont les conséquences organiques sont multiples. Un consensus sur les myocardiopathies félines, paru en 2020, rappelle le lien causal entre l'hyperthyroïdie et le phénotype « myocardiopathie hypertrophique » (PMCH) et fait état d'un lien potentiel entre l'hyperthyroïdie et le phénotype « myocardiopathie restrictive » (PMCR). Cette étude rétrospective s'est placée dans la ...
Lire plus
| Consulter
| Réserver
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
H
Les maladies endocriniennes des animaux de compagnie telles que le diabète sucré, l'hyperthyroïdie et le syndrome de Cushing nécessitent une réelle implication des propriétaires sur le long terme. Ces derniers sont des acteurs clé de la réussite du traitement, c'est pourquoi le praticien doit s'engager activement dans leur éducation. Aujourd'hui, les propriétaires d'animaux disposent d'un accès à une source d'information intarissable : Internet. Cette source présente de nombreux avantages et constitue un outil formidable à la prise en charge des maladies chroniques pour le praticien comme pour les propriétaires des animaux qui en souffrent. Cependant, ce média présente également des dangers et il nécessite une mise en garde des utilisateurs afin que ces derniers en fassent un usage éclairé.
Ce travail de thèse s'attache à fournir un support numérique de communication écrite à disposition des praticiens et des propriétaires d'animaux atteints de maladies endocriniennes. Il ne se prétend pas exhaustif et n'a pas non plus vocation à remplacer la discussion entre le vétérinaire et le propriétaire. Il a été mené dans le but de fournir un outil fiable permettant de rappeler les points abordés en consultation et d'apporter de nouveaux éléments. Ce manuscrit décrit l'usage actuel d'Internet pour l'information médicale des propriétaires d'animaux et les nouvelles attentes de ces derniers envers leur vétérinaire. Il décrit également les grandes étapes de l'élaboration des supports numériques. Les résultats du retour d'expérience indiquent que ces derniers ont été utiles et bien reçus par les utilisateurs et qu'il paraît pertinent d'étendre le public ciblé ainsi que les sujets traités dans le futur.
[-]
Les maladies endocriniennes des animaux de compagnie telles que le diabète sucré, l'hyperthyroïdie et le syndrome de Cushing nécessitent une réelle implication des propriétaires sur le long terme. Ces derniers sont des acteurs clé de la réussite du traitement, c'est pourquoi le praticien doit s'engager activement dans leur éducation. Aujourd'hui, les propriétaires d'animaux disposent d'un accès à une source d'information intarissable : Internet. ...
Lire plus
| Consulter
| Réserver
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
H
Cette étude est une étude rétrospective descriptive des chiens et des chats ayant présenté une hypocréatininémie à l'Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse entre le 1er Janvier 2015 et le 1er Juin 2020. Une surreprésentation des chiens âgés de moins d'un an et des chiens de petit format a été observée. La médiane de poids était de 10 kg. Plus d'un quart des chiens (25.3%) avaient reçu un traitement corticoïde dans les 15 jours précédents. De même, une surreprésentation des chats âgés de moins d'un an a été observée. La médiane de poids était de 3.65 kg. 10.4% des chats avaient reçu des corticoïdes dans les 15 jours précédents. Près d'un quart (24.5%) des chats de plus de 8 ans présentaient une hyperthyroïdie. Chez le chien et le chat, près d'un quart de la population (26.0% et 29.4%, respectivement) ne présentaient aucun des facteurs de risque potentiels retenus. Ceci suggère qu'une proportion importante d'animaux présentaient une hypocréatininémie sans cause sous-jacente. Les résultats de cette étude doivent être confrontés à une population contrôle ne présentant pas d'hypocréatininémie.
[-]
Cette étude est une étude rétrospective descriptive des chiens et des chats ayant présenté une hypocréatininémie à l'Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse entre le 1er Janvier 2015 et le 1er Juin 2020. Une surreprésentation des chiens âgés de moins d'un an et des chiens de petit format a été observée. La médiane de poids était de 10 kg. Plus d'un quart des chiens (25.3%) avaient reçu un traitement corticoïde dans les 15 jours précédents. De ...
Lire plus
| Consulter
| Réserver
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
H
L'hyperthyroïdie et la maladie rénale chronique sont deux affections fréquemment présentées chez le chat gériatrique. Le développement d'une azotémie après restauration de l'état euthyroïdien est une préoccupation majeure dans le traitement et le suivi du chat hyperthyroïdien. À ce jour, aucun facteur n'a été identifié pour prédire de façon fiable et préalablement à tout traitement de l'hyperthyroïdie, la survenue d'une azotémie. Après une étude bibliographique visant à comparer les modifications cliniques et biologiques rapportées lors d'hyperthyroïdie et de maladie rénale chronique, et à rappeler l'intérêt des différents facteurs précédemment étudiés pour la prédiction de survenue d'une azotémie chez le chat hyperthyroïdien, une étude rétrospective a été réalisée. Son objectif était d'identifier les expositions associées au développement d'une azotémie à partir d'une population de 91 chats hyperthyroïdiens recrutés dans les centres hospitaliers d'Alfort, de Toulouse et de Frégis entre 2004 et 2021. Les expositions qui étaient statistiquement associées à la survenue d'une azotémie dans l'analyse univariée étaient une concentration en urée supérieure à 0,6 g/L (OR = 3.43 [1,06 ; 11,05] p = 0,04), une concentration en créatinine supérieure à 10 mg/L (OR = 6,14 [2,14 ; 17,63], p = 0.0008). Les expositions qui approchaient la significativité étaient la T4t inférieure à 107 nmol/L et une densité urinaire inférieure à 1,024. Une étude à plus grande échelle pourrait permettre, par la réalisation d'un modèle multivarié, de développer un score permettant de prédire avec une plus grande sensibilité la probabilité de survenue d'une azotémie après initiation d'un traitement de l'hyperthyroïdie chez le chat.
[-]
L'hyperthyroïdie et la maladie rénale chronique sont deux affections fréquemment présentées chez le chat gériatrique. Le développement d'une azotémie après restauration de l'état euthyroïdien est une préoccupation majeure dans le traitement et le suivi du chat hyperthyroïdien. À ce jour, aucun facteur n'a été identifié pour prédire de façon fiable et préalablement à tout traitement de l'hyperthyroïdie, la survenue d'une azotémie. Après une étude ...
Lire plus
| Consulter
| Réserver
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
H
Objectifs : Décrire des données cliniques complètes, la prévalence des rémissions et la survie d'une large population de chats diabétiques. Évaluer une éventuelle association entre d'une part le type d'insuline prescrit ou les comorbidités présentes à l'admission et d'autre part la survie et l'apparition d'une rémission. Matériels et méthodes : Ont été rétrospectivement recrutés 334 chats diabétiques au sein du Centre hospitalier universitaire vétérinaire d'Alfort (ChuvA) entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2020. Les données analysées concernaient l'anamnèse et les commémoratifs, l'examen clinique, les analyses sanguines et urinaires, les résultats échographiques, l'éventuelle rémission et la survie. Résultats : L'âge médian d'apparition des signes cliniques pour les chats recrutés était de 10 ans. Trois quarts des chats étaient des mâles stérilisés et aucune prédisposition raciale n'a été mise en évidence. Un tiers des chats de l'étude étaient en surpoids et 73 % vivaient en intérieur strict. Une association significative entre la présentation d'une pancréatite et d'un diabète sucré acido-cétosique à l'admission a été retrouvée. L'insuline prescrite initialement était majoritairement du Caninsulin© (68 %) mais une augmentation de la prescription de Prozinc© et de Lantus© a été notée au cours du suivi. Moins de 50 % des chats avaient atteint une rémission durant leur suivi dans la cohorte, soit au bout de 2005 jours (5 ans et demi). Parmi ces individus, 50 % avaient rechuté 365 jours soit 1 an après le diagnostic de rémission et un tiers de ceux ayant rechuté sont entrés une deuxième fois en rémission, ce qui n'est rapporté dans aucune publication à notre connaissance. Une association significative entre la présentation d'une hyperthyroïdie à l'admission et une diminution du temps de survenue d'une rémission a été observée. En revanche, l'insuline utilisée ainsi que le surpoids à l'admission, la présence d'un diabète acido-cétosique ou hyperosmolaire, d'une neuropathie, d'une tumeur, d'une affection du tractus digestif ou d'une affection du tractus urinaire à l'admission n'étaient pas significativement associées avec une modification du temps de survenue d'une rémission. La médiane de survie était de 1245 jours. Une association significative entre la présence d'une tumeur ou d'une maladie rénale chronique à l'admission et une diminution du temps de survie médian a été retrouvée. En revanche, l'insuline utilisée ainsi que le surpoids à l'admission, la présence d'un diabète acido-cétosique ou hyperosmolaire, d'une neuropathie, d'une affection endocrine, d'une affection du tractus digestif ou d'une affection du bas appareil urinaire à l'admission n'étaient pas significativement associées avec une modification du temps de survie médian dans notre étude. Conclusion : Certaines de nos observations n'ont jamais été décrites précédemment. Ainsi, la fréquence d'une seconde rémission pourrait s'estimer à 25% des chats ayant rechuté. Les autres données pertinentes sont l'observation d'une association significative entre la présence d'une hyperthyroïdie et un temps de survenue d'une rémission diminué et la découverte d'une association significative entre une affection tumorale ou une maladie rénale chronique à l'admission et un temps de survie médian modifié.
[-]
Objectifs : Décrire des données cliniques complètes, la prévalence des rémissions et la survie d'une large population de chats diabétiques. Évaluer une éventuelle association entre d'une part le type d'insuline prescrit ou les comorbidités présentes à l'admission et d'autre part la survie et l'apparition d'une rémission. Matériels et méthodes : Ont été rétrospectivement recrutés 334 chats diabétiques au sein du Centre hospitalier universitaire ...
Lire plus
| Consulter
| Réserver
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
H
L'hyperthyroïdie est l'affection endocrinienne la plus fréquente du chat âgé caractérisée par une hypersécrétion d'hormones thyroïdiennes. Plusieurs traitements sont possibles et la radiothérapie à l'iode 131 est une option thérapeutique méconnue des vétérinaires. Elle nécessite l'assurance au préalable que le chat tolère le retour de l'euthyroïdie mais présente l'avantage de guérir le chat sans réaliser de chirurgie. Les taux de succès de cette technique sont excellents. L'iode 131 étant un radionucléide émettant des rayonnements ionisants, son utilisation et son administration à un chat hyperthyroïdien n'est possible que dans une structure équipée pour la médecine nucléaire et disposant des autorisations nécessaires. De plus, cette administration nécessite également une hospitalisation de plusieurs jours, sans visite possible des propriétaires et avec des soins réduits au minimum. Les conditions d'hospitalisation doivent donc être réfléchies pour le bien-être de l'animal. Cette étude se porte en première partie sur un rappel bibliographique de l'hyperthyroïdie du chat, puis développe en seconde partie comment un tel traitement peut être mis en place, tant au niveau radioprotection qu'au niveau bien-être animal, en prenant comme exemple le centre hospitalier universitaire vétérinaire Oniris, structure qui dispose déjà d'installations nucléaires et d'autorisations pour utiliser de nombreux radionucléides (iode 131 exclu).
[-]
L'hyperthyroïdie est l'affection endocrinienne la plus fréquente du chat âgé caractérisée par une hypersécrétion d'hormones thyroïdiennes. Plusieurs traitements sont possibles et la radiothérapie à l'iode 131 est une option thérapeutique méconnue des vétérinaires. Elle nécessite l'assurance au préalable que le chat tolère le retour de l'euthyroïdie mais présente l'avantage de guérir le chat sans réaliser de chirurgie. Les taux de succès de cette ...
Lire plus
| Consulter
| Réserver
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
H
L'hyperthyroïdie féline est la maladie endocrinienne la plus fréquente chez le chat âgé, dont la sécrétion excessive et autonome d'hormones thyroïdiennes est à l'origine d'une thyréotoxicose. Depuis sa première description en 1979 par le docteur Peterson, les présentations cliniques des chats ont évolué. Une seule étude entre 1983 et 1993 (Broussard et Peterson, 1995) s'est intéressée à l'évolution de la présentation clinique des chats hyperthyroïdiens, montrant que la fréquence et la sévérité de certains signes cliniques diminuaient au cours du temps. Par analogie avec cette étude, notre objectif était d'évaluer l'évolution de la présentation clinique et des modalités diagnostiques des chats diagnostiqués hyperthyroïdiens au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort entre 2004 et 2018. Nos hypothèses étaient qu'au cours du temps, le nombre de chats diagnostiqués hyperthyroïdiens en seconde intention diminuait, que les chats présentaient des formes cliniques plus subtiles associant peu de signes cliniques, que la thyroxinémie au moment du diagnostic diminuait et que celle-ci n'est pas toujours contributive au diagnostic, nécessitant un recours accru au dosage de la T4 libre après dialyse, de la TSH ou à la scintigraphie thyroïdienne. Enfin, on supposait que les dosages administrés en antithyroïdiens de synthèse pour traiter les chats sur le long cours étaient plus faibles. Au total, 396 chats ont été inclus dans l'étude et répartis en une population 1 (107 chats entre 2004 et 2010) et 2 (289 chats entre 2011 et 2018). Dans notre étude, le nombre de cas diagnostiqués en seconde intention n'a pas augmenté. Les chats de la population 1 présentaient davantage de nodules thyroïdiens (86 % vs 66,4 %), de comportements alimentaires anormaux (85 % vs 66,8 %), de souffles cardiaques (70,1 % vs 59,2 %) et d'hypertension artérielle systémique (56,1 % vs 36,3 %) que les chats de la population 2 à la présentation plus fruste avec majoritairement des anomalies cardiovasculaires (93,1 % vs 83,2 %) dont une tachycardie (89,3 % vs 75,7 %). Les valeurs médianes de T4 totale au moment du diagnostic étaient similaires entre les 2 populations (103 nmol/L vs 100 nmol/L). En revanche, davantage de chats de la population 2 (36,7 % vs 25,5 %) présentaient une augmentation légère à modérée de la thyroxinémie . Les chats de la population 2 recevaient des doses en thiamazole plus faibles aussi bien au moment de l'initiation du traitement (< 10 mg/j) que lors de son entretien (< 5 mg/j) que les chats de la population 1 (doses supérieures ou égales à 10 mg/j pour initier le traitement et l'entretien). Il semble que les chats présentent des formes de plus en plus frustes de la maladie. Ainsi, le dosage de la T4 libre après dialyse ou de la TSH ainsi que la réalisation d'une scintigraphie en complément de la T4 totale devraient se systématiser afin de détecter les chats hyperthyroïdiens précocement.
[-]
L'hyperthyroïdie féline est la maladie endocrinienne la plus fréquente chez le chat âgé, dont la sécrétion excessive et autonome d'hormones thyroïdiennes est à l'origine d'une thyréotoxicose. Depuis sa première description en 1979 par le docteur Peterson, les présentations cliniques des chats ont évolué. Une seule étude entre 1983 et 1993 (Broussard et Peterson, 1995) s'est intéressée à l'évolution de la présentation clinique des chats ...
Lire plus
| Consulter
| Réserver
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
H
L'hyperthyroïdie féline est une affection fréquente du chat âgé le plus souvent due à un adénome thyroïdien sécrétant. Il existe des traitements définitifs cependant, ils sont souvent trop lourd ou trop onéreux compte tenu de l'âge de l'animal ou de la présence d'éventuelles maladies concomitantes. Ainsi, dans la majorité des cas, un traitement médical est préféré et le plus efficace est l'administration quotidienne d'anti-thyroïdiens et notamment de méthimazole. En France, jusqu'en 2016, cette molécule n'était commercialisée que sous forme de comprimé mais la commercialisation de l'Apelka, une solution buvable pourrait faciliter son administration. L'objectif de notre étude était d'étudier l'observance, l'efficacité et la tolérance pour cette nouvelle formulation à travers une étude rétrospective sur les chats hyperthyroïdiens du ChuvA ayant reçu de l'Apelka entre 2016 et 2019. L'étude incluait 43 chats dont nous avons réalisé l'étude du dossier médical ainsi qu'un entretien téléphonique avec les propriétaires de 31 d'entre eux. Ceci a permis d'établir que l'observance du traitement était très bonne, autour de 87 %, et que les propriétaires étaient globalement très satisfaits de ce mode d'administration. Nous avons montré l'efficacité clinique, à travers l'étude de l'évolution du poids et d'un score clinique, ainsi que l'efficacité biologie, à travers l'étude de l'évolution de la thyroxinémie et des paramètres hépatiques. Il a également été montré que le produit était efficace malgré l'administration avec de la nourriture. Enfin, concernant les effets indésirables, un faible taux d'effets secondaires a été observé mais un certain nombre d'animaux a développé une azotémie, parfois associée à une hypothyroïdie. Compte tenu du caractère rétrospectif de notre étude, certaines données étaient manquantes, notamment concernant les suivis, et une étude comparative avec d'autres formes galéniques de méthimazole pourrait compléter ces résultats.
[-]
L'hyperthyroïdie féline est une affection fréquente du chat âgé le plus souvent due à un adénome thyroïdien sécrétant. Il existe des traitements définitifs cependant, ils sont souvent trop lourd ou trop onéreux compte tenu de l'âge de l'animal ou de la présence d'éventuelles maladies concomitantes. Ainsi, dans la majorité des cas, un traitement médical est préféré et le plus efficace est l'administration quotidienne d'anti-thyroïdiens et ...
Lire plus
| Consulter
| Réserver
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y
No other title offers such dedication to the depth, experience, and focus of endocrinology as Canine and Feline Endocrinology, 4th Edition. Comprehensive coverage includes virtually every common and uncommon condition in endocrinology, plus the most updated information on nutrition, geriatric care, pathophysiology, testing procedures, and cost-effective and expedient diagnostic protocols. With its logical, step-by-step guidance for decision making, diagnosis, and prescribing, you will be well-equipped to care for the wide spectrum of endocrine and metabolic disorders in dogs and cats. Expert authorship, including the addition of three world-renowned endocrinology experts - Claudia Reusch, Catharine Scott-Moncrieff, and Ellen Behrend - offers unparalleled guidance on the latest advances in the field. Separation of cats and dogs into separate chapters ensures information on each species is covered to its fullest. Focus on diagnosis and treatment with less discussion on anatomy and physiology allows the book to concentrate on practical, current information that today's clinician most use. Thorough coverage of indications and interpretation of testing procedures in endocrine diseases enables reliable and accurate diagnosis. Detailed discussions of diagnostic strategies and treatment recommendations provide practical, cost-effective, and expedient approaches while ensuring they represent standard of care backed by research and experience. Algorithms on diagnostic and therapeutic approaches provide a practical, logical resource for the busy practitioner needing quick access to information. Logical, step-by-step guidelines aid in accurate decision-making and diagnosis. Comprehensive tables and boxes summarize and clarify key information for quick reference. In-depth discussions from experts in the field include coverage of treatment, monitoring, and management of complications as well as clinical signs, differential diagnoses and diagnostic approaches Extensive reference lists provide readers with sources for additional information on clinical investigative studies Separate chapters devoted to each key topic provide thorough, distinct coverage of all content areas. NEW! Updated content includes the latest information on: thyroid disease; current imaging studies; atypical Addison's disease; atypical Cushing's disease; idiopathic hypercalcemia in cats; insulin therapy in dogs and cats; diagnostics and treatments; and radiotherapy. NEW! Integration of sound nutrition practices into the treatment of endocrine disorders ensures that you have the knowledge you need to efficiently treat these disorders. NEW! Expanded coverage provides more information on geriatric dogs and cats and the latest findings regarding the treatment of diabetes (two factors which are often interrelated).
[-]
No other title offers such dedication to the depth, experience, and focus of endocrinology as Canine and Feline Endocrinology, 4th Edition. Comprehensive coverage includes virtually every common and uncommon condition in endocrinology, plus the most updated information on nutrition, geriatric care, pathophysiology, testing procedures, and cost-effective and expedient diagnostic protocols. With its logical, step-by-step guidance for decision ...
Lire plus
| Consulter
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
V
Les données médicales de 79 chiens atteints de paralysie du larynx ont été enregistrées. Même si cette maladie se rencontre principalement chez des chiens âgés et de grandes races ou de races géantes, de nombreuses races peuvent être concernées. L'âge d'apparition de la maladie va de 2 mois à 17 ans et demi. Une détresse respiratoire, une intolérance à l'effort, des râles et une toux rauque sont les signes courants d'une paralysie. Des tests sur la thyroïdie ont été effectués sur 63 chiens; 24 ont été considérés comme hypothyroïdiens. Aucune prédisposition sexuelle n'a été observée dans notre étude. Un examen neurologique incluant une électromyographie des muscles appendiculaires a été réalisée chez 57 chiens; une polyneuropathie a été diagnostiquée chez 34 de ces chiens.
[-]
Les données médicales de 79 chiens atteints de paralysie du larynx ont été enregistrées. Même si cette maladie se rencontre principalement chez des chiens âgés et de grandes races ou de races géantes, de nombreuses races peuvent être concernées. L'âge d'apparition de la maladie va de 2 mois à 17 ans et demi. Une détresse respiratoire, une intolérance à l'effort, des râles et une toux rauque sont les signes courants d'une paralysie. Des tests sur ...
Lire plus
| Réserver
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.