Cette thèse examine le lien entre la morphologie des jeunes chevaux de race Arabe ou croisés Arabe avec leur performance et leur longévité de carrière en course d'endurance. L'objectif est d'identifier des associations significatives entre la morphologie au jeune âge et les résultats sportifs ultérieurs, afin d'identifier des critères morphologiques spécifiques qui pourraient être utilisés pour la sélection génétique. Les données morphologiques ont été recueillies sur un échantillon de 489 chevaux Arabes ou croisés Arabes, âgés de quatre à six ans, entre 2011 et 2014, dans des conditions répétables. Elles incluent des mesures morphologiques directes et morphométriques - longueurs, angles et inclinaisons des rayons osseux - évaluées sur une photographie de profil. Ces caractères sont comparés aux performances des chevaux en compétition d'endurance à travers la valeur de leurs indices de performance en endurance (IRE) attribués par l'INRAE, de leur participation à des courses d'endurance de haut niveau, et de leur longévité de carrière. En raison du grand nombre de critères étudiés, la significativité des résultats statistiques obtenus n'est pas fiable. Cette étude ne peut donc être considérée que comme exploratoire et ses conclusions devront être validées par des études complémentaires. Quelques variables morphologiques apparaissent faiblement corrélées à la performance. Les variables illustrant un grand format semblent corrélées à de meilleurs indices de performance, mais apparaissent en défaveur d'une carrière longue. Une sélection exclusivement basée sur des critères morphologiques ne semble pas pertinente au vu des faibles corrélations observées. Il semblerait plus approprié d'analyser la performance en incluant d'autres facteurs physiologiques intrinsèques avant d'établir un programme de sélection génétique. La longévité de carrière semble être un critère d'étude essentiel à inclure dans ce type d'étude afin de vérifier que la sélection en faveur de la performance n'est pas antagoniste avec la capacité à concourir sur du long terme.[-]

Cette thèse propose un état des lieux approfondi des connaissances actuelles sur les sirtuines mammaliennes et étudie leurs implications dans la longévité et leurs potentialités thérapeutiques dans les affections liées à l'âge chez les carnivores domestiques. Les sirtuines sont des enzymes, au nombre de sept chez les mammifères, dont l'action permet d'augmenter potentiellement la durée de vie, tout en retardant l'apparition de maladies associées à l'âge. Cet ouvrage offre d'abord une présentation générale des sirtuines, leurs localisations, leurs structures et activités. Une étude phylogénétique ainsi qu'une recherche des séquences des sirtuines des carnivores domestiques y sont également présentées. L'implication des sirtuines dans le vieillissement est ensuite détaillée ainsi que les mécanismes sous-jacents. Les principales pathologies associées au vieillissement chez les carnivores domestiques y sont présentées, sous l'angle de l'implication des sirtuines dans ces affections. Cela comprend : le cancer, le syndrome de dysfonctionnement cognitif, l'hypertrophie cardiaque et le diabète. La régulation de l'expression des sirtuines est étudiée dans la quatrième partie. Cela comprend les modes d'activation ou d'inhibition et les composés naturels ou synthétiques découverts, influant l'activité des sirtuines. Dans la dernière partie, nous avons tenté, en dépit de la complexité des mécanismes, d'identifier des pistes claires et prometteuses quant à l'utilisation thérapeutique des sirtuines. Ce travail constitue une étape préalable à des travaux de recherche plus ciblés sur les sirtuines des carnivores domestiques, utilisant nos données de séquences.[-]

La moitié des gouvernements de la planète ont fait le choix de placer la santé de leur population avant la croissance de leur économie, faute d'avoir pris soin de la vitalité de leurs écosystèmes. La leçon est implacable : détruire la Nature est un suicide social et, accessoirement, une folie économique au-dessus de nos moyens. Éloi Laurent soutient que l'espérance de vie et la pleine santé doivent devenir nos boussoles communes dans ce nouveau siècle, permettant de nous orienter les yeux grands ouverts dans un monde où bien-être humain et vitalité des écosystèmes sont irrémédiablement entrelacés et projetés ensemble à toute allure dans une spirale de plus en plus vicieuse qu'il nous faut à tout prix inverser. Être prospère aujourd'hui, c'est se donner les moyens de garantir la poursuite de l'aventure humaine dans vingt ou trente ans. Être prospère, c'est donc d'abord être en bonne santé. En se laissant guider par une pleine santé accordant toute leur place aux écosystèmes qui nous font vivre, il devient possible de réorienter nos systèmes économiques pour donner un sens partagé à la transition écologique : une transition aussi bien individuelle que collective, personnelle que relationnelle, biologique qu'écologique. Une transition instinctive, sensuelle et viscérale. Par ce sens retrouvé, aux antipodes d'indicateurs économiques qui ne disent plus rien à personne, la pleine santé a le pouvoir d'apaiser, de guérir, de réparer (4e de couverture)[-]