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Le kératome est une formation excessive et anarchique de kératine au niveau du stratum internum de la paroi du sabot, pouvant être une cause de douleur du pied par compression du podophylle. Notre étude avait pour objectifs principaux de décrire la population des chevaux atteints en France, recenser des éventuels facteurs de risque pouvant permettre une suspicion voire un diagnostic précoce de kératome par les vétérinaires, et de mettre en évidence des facteurs pronostics quant au devenir sportif du cheval. Les résultats ont montré que les chevaux atteints de cette affection étaient présentés en consultation pour une dégradation de la locomotion ou une boiterie, permanente ou intermittente (50%). Une majorité de ces chevaux présentait une boiterie de grade supérieur à 1,5/5. De plus, la quasi-totalité des kératomes étaient présents sur un antérieur (89%) et localisés en pince (68%). Aussi, une grande majorité des chevaux présentaient une anomalie physique du pied (88%), pouvant être une conséquence directe de kératome comme une anomalie de la ligne blanche (25%). De plus, certains individus (37%) présentaient une seconde lésion, sur le même membre que le kératome mais avec une signification clinique jugée secondaire (60%). Concernant les investigations par imagerie, la majorité des kératomes était visible par radiographie avec une ostéolyse du bord solaire de la phalange distale (74%) et la moitié des individus (48%) présentait un œdème osseux en regard à l'IRM. Enfin, la moitié de la population étudiée (44%) était revenue à un niveau de compétition égal ou supérieur à celui avant la consultation. En termes de pronostic sportif, l'étude a mis en évidence que la présence d'une ostéolyse à la radiographie n'avait pas d'impact négatif sur le pronostic sportif. Cependant, l'étude n'a pas pu prendre en compte l'effet du type de traitement (exérèse chirurgicale ou non) sur le pronostic sportif.[-]
Le kératome est une formation excessive et anarchique de kératine au niveau du stratum internum de la paroi du sabot, pouvant être une cause de douleur du pied par compression du podophylle. Notre étude avait pour objectifs principaux de décrire la population des chevaux atteints en France, recenser des éventuels facteurs de risque pouvant permettre une suspicion voire un diagnostic précoce de kératome par les vétérinaires, et de mettre en ...

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Les tumeurs mélanocytaires présentent une prévalence élevée au sein de la population canine associées à un pronostic souvent sombre. Un diagnostic précoce et précis revêt une importance cruciale pour la prise en charge chirurgicale, associée ou non à un traitement adjuvant. L'imagerie est un outil essentiel dans l'exploration, la prise en charge et le suivi de ces tumeurs. Les différentes modalités d'imagerie permettent ainsi de localiser la tumeur primaire, d'évaluer l'infiltration des tissus adjacents ainsi que l'évaluation des métastases à distance. Elles permettent également la cartographie des nœuds lymphatiques drainants et l'identification des nœuds lymphatiques sentinelles pour une résection ciblée par la suite. En médecine humaine, de nombreuses techniques d'imagerie sont disponibles dans le but de proposer au patient une prise en charge rigoureuse et standardisée. La démarche diagnostique et thérapeutique de la prise en charge des tumeurs mélanocytaires canines est souvent inspirée dans un premier temps de ce qui est proposé en médecine humaine. Notre étude évalue donc l'application des examens d'imagerie dans l'analyse des tumeurs mélanocytaires, en mettant particulièrement l'accent sur le mélanome, tant en médecine vétérinaire qu'en médecine humaine. L'objectif est de comparer leur utilisation respective et d'identifier des perspectives potentielles pour la médecine vétérinaire. La collaboration interdisciplinaire et une approche comparée permettraient ainsi d'enrichir les approches diagnostiques et thérapeutiques pour les tumeurs mélanocytaires canines.[-]
Les tumeurs mélanocytaires présentent une prévalence élevée au sein de la population canine associées à un pronostic souvent sombre. Un diagnostic précoce et précis revêt une importance cruciale pour la prise en charge chirurgicale, associée ou non à un traitement adjuvant. L'imagerie est un outil essentiel dans l'exploration, la prise en charge et le suivi de ces tumeurs. Les différentes modalités d'imagerie permettent ainsi de localiser la ...

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Les tumeurs sont des affections relativement rares chez le cheval, mais qui peuvent être particulièrement débilitantes et impacter la physiologie des différents systèmes, et notamment celle du système reproducteur. Les temps de l'examen clinique constituent, chez l'étalon sain comme chez l'étalon malade, la première étape de la préservation de l'intégrité de son appareil reproducteur, nécessaire à assurer sa fonction. Une importance majeure est donnée à l'évaluation visuelle et palpatoire des organes génitaux externe en tant qu'examen de première intention, ainsi qu'à la réalisation d'examens complémentaires ciblés tels que l'échographie et les analyses histologiques et cytologiques de prélèvements lésionnels. Au sein de l'appareil reproducteur, le pénis et le prépuce sont les structures les plus couramment touchées par les tumeurs, avec une large prépondérance du carcinome épidermoïde et du papillome, de la sarcoïde et du mélanome cutané. Un large panel de traitements peut alors être proposé avec des résultats variables. Les testicules, moins fréquemment impactées par les tumeurs. Elles le sont dans la majorité des cas par le séminome ou le leydigome. L'orchidectomie sera alors la prise en charge de choix. Enfin d'autres tumeurs, plus rares, peuvent concerner les glandes annexes de l'appareil reproducteur de l'étalon. Le vétérinaire praticien endosse le rôle de conseiller. Son devoir est de mettre en œuvre tous les outils diagnostiques dans un premier temps, puis de proposer tous les moyens thérapeutiques permettant d'optimiser la prise en charge de la tumeur.[-]
Les tumeurs sont des affections relativement rares chez le cheval, mais qui peuvent être particulièrement débilitantes et impacter la physiologie des différents systèmes, et notamment celle du système reproducteur. Les temps de l'examen clinique constituent, chez l'étalon sain comme chez l'étalon malade, la première étape de la préservation de l'intégrité de son appareil reproducteur, nécessaire à assurer sa fonction. Une importance majeure est ...

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Les furets sont fréquemment atteints d'insulinome. Or, nous possédons actuellement peu de / données sur la valeur diagnostique de la mesure de l'insulinémie pour diagnostiquer cette / maladie. Cette étude propose un état des lieux de la bibliographie disponible sur cette / affection. Une étude expérimentale menée sur 44 individus montre que le calcul du Ratio / Insuline/Glucose est plus fiable que la mesure d'insulinémie en elle-même. Les courbes / d'insulinémie et de glycémie avec quatre valeurs sont également un bon outil diagnostique / pour s'affranchir des variations liées à la sécrétion pulsatile d'insuline par la tumeur. / Cependant, ces outils sont une aide et ne se substituent en aucun cas au seul diagnostic / de certitude qui est l'analyse histopathologique. L'étude réalise également un état des lieux de la prise en charge des furets atteints d'insulinome en France durant cette dernière décennie. La majorité des furets sont traités médicalement uniquement (65%), quand d'autres sont traités chirurgicalement seulement (10%) ou avec l'association d'un traitement médical et chirurgical (23%). Pourtant, l'analyse de survie indique un meilleur pronostic à long terme avec une prise en charge chirurgicale seule (médiane de survie de 897 jours) qu'avec un traitement médical associé à une intervention chirurgicale (498 jours) ou à un traitement médical seul (432 jours). Une monothérapie corticoïde (479 jours) semble préférable à une bithérapie combinant corticoïde et diazoxide (432 jours).[-]
Les furets sont fréquemment atteints d'insulinome. Or, nous possédons actuellement peu de / données sur la valeur diagnostique de la mesure de l'insulinémie pour diagnostiquer cette / maladie. Cette étude propose un état des lieux de la bibliographie disponible sur cette / affection. Une étude expérimentale menée sur 44 individus montre que le calcul du Ratio / Insuline/Glucose est plus fiable que la mesure d'insulinémie en elle-même. Les ...

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Le domaine de l'oncologie interventionnelle est en plein essor en médecine vétérinaire grâce aux avancées technologiques en imagerie et à la spécialisation de la pratique vétérinaire. La thermoablation est un exemple de thérapie qui se veut très attrayante de par sa large possibilité d'application et son coût relativement abordable comparé à d'autres thérapies telles que la radiothérapie. Dans ce contexte, il nous est paru important de faire état des lieux des connaissances que nous avons sur le sujet, c'est-à-dire son fonctionnement, mais également l'application qu'il en est fait en médecine humaine et les avancées réalisées en médecine vétérinaire à ce jour. Ce travail se limite à l'utilisation de la radiofréquence et des micro-ondes. L'objectif est donc de constituer une base de connaissance aux vétérinaires voulant ajouter la thermoablation à leur pratique. Le fonctionnement intrinsèque de l'ablation par radiofréquence et par micro-ondes est détaillé, permettant ainsi de comprendre de déroulement d'une procédure de thermoablation. De plus, est dressé un état des lieux de l'utilisation de ces deux procédés en médecine humaine, relatant ainsi les différentes indications, contre-indications et complications en fonction de l'organe touché. Enfin, une discussion est réalisée sur l'utilisation en médecine vétérinaire et son intérêt potentiel dans les années à venir.[-]
Le domaine de l'oncologie interventionnelle est en plein essor en médecine vétérinaire grâce aux avancées technologiques en imagerie et à la spécialisation de la pratique vétérinaire. La thermoablation est un exemple de thérapie qui se veut très attrayante de par sa large possibilité d'application et son coût relativement abordable comparé à d'autres thérapies telles que la radiothérapie. Dans ce contexte, il nous est paru important de faire ...

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Les carcinomes nasaux sont la deuxième tumeur nasale la plus représentée chez le chat derrière les lymphomes nasaux, avec une majorité d'adénocarcinomes. La prise en charge actuellement recommandée est la radiothérapie externe, dont les études montrent une efficacité satisfaisante mais qui reste un traitement peu ciblé aux cellules tumorales, lourde en temps, en coût et en effets secondaires et peu disponible sur le territoire français. De nouvelles voies thérapeutiques sont en recherche en médecines humaine et vétérinaire et les thérapies ciblées semblent prometteuses comme traitement anti-cancéreux ciblé aux cellules tumorales, présentant peu d'effets secondaires avec une bonne disponibilité et une facilité d'administration. Les inhibiteurs des tyrosine kinases sont une famille de molécules de thérapie ciblée particulièrement en développement comme traitement anti-cancéreux. Le facteur de croissance endothélial vasculaire VEGF est une protéine impliquée dans la vasculogenèse au cours de l'embryogenèse et dans l'angiogenèse au cours de phénomènes physiologiques. L'implication de VEGF a également été montrée dans les processus tumoraux, en favorisant une angiogenèse excessive au sein de la tumeur permettant ainsi sa croissance. Son récepteur VEGFR est en particulier la cible d'inhibiteur des tyrosine kinases dont une spécialité vétérinaire est actuellement disponible sur le marché vétérinaire : le tocéranib, de nom déposé Palladia ND. Son efficacité a été démontrée chez le chien en particulier sur les adénocarcinomes des sacs anaux et des tumeurs neuro-endocrines et des premiers résultats prometteurs ont été publiés notamment sur les tumeurs gastro-intestinales stromales et les carcinomes nasaux. Une étude rétrospective a été réalisée sur 18 chats atteints de carcinomes nasaux. La mise au point du protocole d'immunohistochimie n'a pas donné de résultats satisfaisants et l'étude n'a pas pu apporter de réponse quant à l'expression du récepteur VEGFR dans les carcinomes nasaux chez le chat en comparaison à du tissu nasal sain. Un changement d'anticorps anti-VEGFR pourrait être envisagé dans un premier temps et l'étude d'autres récepteurs à activité tyrosine kinase tel que PDGFR pourrait également être intéressante.[-]
Les carcinomes nasaux sont la deuxième tumeur nasale la plus représentée chez le chat derrière les lymphomes nasaux, avec une majorité d'adénocarcinomes. La prise en charge actuellement recommandée est la radiothérapie externe, dont les études montrent une efficacité satisfaisante mais qui reste un traitement peu ciblé aux cellules tumorales, lourde en temps, en coût et en effets secondaires et peu disponible sur le territoire français. De ...

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Avian immunology H

Kaspers, Bernd ; Schat, Karel A. ; Göbel, Thomas ; Vervelde, Lonneke | 3rd edition | Academic Press Elsevier | 2022

eBook | Cote : K-01-16-02C

Avian Immunology, Third Edition contains a detailed description of the avian innate immune system, encompassing the mucosal, enteric, respiratory and reproductive systems. The diseases and disorders it covers, include immunodepressive diseases and immune evasion, autoimmune diseases, and tumors of the immune system. Practical aspects of vaccination are examined as well. Extensive appendices summarize resources for scientists including cell lines, inbred chicken lines, cytokines, chemokines, and monoclonal antibodies.
With contributions from the foremost international experts in the field, Avian Immunology 3rd, provides the most up-to-date crucial information not only for poultry health professionals and avian biologists, but also for comparative and veterinary immunologists, graduate students and veterinary students with an interest in avian immunology.
Avian Immunology, Third Edition, is a fascinating and growing field and surely provides new and exciting insights for mainstream immunology in the future.
Key Features :
Reflects significant advances in the field since the second edition, particularly the explosion of knowledge on genomics including work on the chicken, turkey and zebra finch genomes
Provides a single source reference ranging from the basic science to cutting edge research
Provides practical information for veterinarians particularly those specialised in poultry or companion bird medicine
New chapters on the impact of the microbiome on the immune system, defence mechanisms in the egg and embryo and emerging transgene technologies[-]
Avian Immunology, Third Edition contains a detailed description of the avian innate immune system, encompassing the mucosal, enteric, respiratory and reproductive systems. The diseases and disorders it covers, include immunodepressive diseases and immune evasion, autoimmune diseases, and tumors of the immune system. Practical aspects of vaccination are examined as well. Extensive appendices summarize resources for scientists including cell ...

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H
Le sarcome histiocytaire canin est une tumeur très agressive pour laquelle aucun traitement n'est encore disponible. Bien que rare dans l'espèce canine, cette tumeur est très fréquente certaines races telles que le Bouvier Bernois, les Retrievers et le Rottweiler, où il peut être responsable de la moitié des décès rapportés au sein de la race. L'agressivité de la tumeur, couplée à un diagnostic souvent tardif permettent d'expliquer ce taux de mortalité élevé. La compréhension des mécanismes génétiques initiateurs de cette tumeur sont au centre de nombreuses études. Des mutations du gène PTPN11, à l'origine de la cancérisation des cellules, ont pu être mis en évidence chez le Bouvier Bernois dans différentes études. La disponibilité d'outils de diagnostic génétique précoce de la maladie est très importante pour la mise en place précoce d'un traitement anticancéreux. Toutefois, un diagnostic génétique n'est valable et fiable que si le gène muté recherché est spécifique de la maladie. La première partie de ce manuscrit décrit les données épidémiologiques et cliniques des cinq cancers les plus fréquemment diagnostiqués chez les chiens de race Bouvier Bernois, c'est à dire le sarcome histiocytaire, le mastocytome cutané canin, les sarcomes des tissus mous, le lymphome multicentrique et le mélanome, après avoir évoqué la prévalence des tumeurs au sein de cette race à l'international. La deuxième partie restitue les mutations génétiques décrites dans la littérature dans ces cinq tumeurs dans la race canine, avant de se concentrer sur le rôle du gène PTPN11 dans les cellules mais également sur les conséquences biologiques de ses mutations chez l'Homme et chez le chien. Enfin, la dernière partie présente les résultats de la partie expérimentale qui s'articule en deux temps. Le premier étant l'étude épidémiologique des tumeurs chez le Bouvier Bernois réalisée à l'aide des données issues du laboratoire d'Anatomie Pathologique Vétérinaire de Toulouse, LAPVSO. La deuxième étude s'articule autour de la recherche des mutations du gène PTPN11 dans les cinq tumeurs développées en première partie. Cette étude permet de confirmer la fréquence et la spécificité des altérations du gène PTPN11 dans le sarcome histiocytaire, altérations non significativement détectées dans les autres cancers étudiés. Ce travail a été réalisé en collaboration avec l'Institut de Génétique et de Développement de Rennes (UMR 6290-CNRS, équipe de génétique du chien) et LabOniris, du campus vétérinaire d'Oniris.[-]
Le sarcome histiocytaire canin est une tumeur très agressive pour laquelle aucun traitement n'est encore disponible. Bien que rare dans l'espèce canine, cette tumeur est très fréquente certaines races telles que le Bouvier Bernois, les Retrievers et le Rottweiler, où il peut être responsable de la moitié des décès rapportés au sein de la race. L'agressivité de la tumeur, couplée à un diagnostic souvent tardif permettent d'expliquer ce taux de ...

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Les tumeurs mélanocytaires uvéales sont les tumeurs intra-oculaires les plus fréquentes dans l'espèce féline. Ce sont toutefois des affections rares dont le comportement est encore peu connu. Les études disponibles dans la littérature rapportent un taux de métastases élevé et un temps de latence long. La décision d'une chirurgie d'énucléation, seule option thérapeutique disponible en médecine vétérinaire, est donc nécessaire lors de suspicion de tumeur mélanocytaire uvéale maligne. Celle-ci est cependant difficile à prendre d'une part pour le clinicien, du fait du manque de facteurs diagnostiques cliniques permettant de la différencier d'une lésion mélanocytaire bénigne, et de l'autre part par les propriétaires, pour lesquels la perte de l'œil de son chat peut être brutal. Notre étude rétrospective a pour objectif dans un premier temps d'étudier les éléments anamnestiques et cliniques afin d'identifier de potentiels facteurs diagnostiques. Aucun facteur significativement associé à un diagnostic de tumeur uvéal mélanocytaire maligne n'a été mis en évidence dans notre étude. Dans un second temps, notre étude porte sur l'analyse des données de suivi et la recherche de facteurs pronostiques. Le taux de métastases mis en évidence est légèrement plus faible que celui de la littérature et le temps de survie semble plus long. Celui-ci reste néanmoins difficile à comparer aux autres études de par les temps de suivi variables entre les individus au sein des études.[-]
Les tumeurs mélanocytaires uvéales sont les tumeurs intra-oculaires les plus fréquentes dans l'espèce féline. Ce sont toutefois des affections rares dont le comportement est encore peu connu. Les études disponibles dans la littérature rapportent un taux de métastases élevé et un temps de latence long. La décision d'une chirurgie d'énucléation, seule option thérapeutique disponible en médecine vétérinaire, est donc nécessaire lors de suspicion de ...

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Chez le chien et le chat, la présence d'une grosseur des tissus mous superficiels représente un motif fréquent de consultation vétérinaire. La différenciation entre un oedème, un abcès, une collection liquidienne, une réaction à corps étranger ou une tumeur, bien qu'elle soit possible à l'examen clinique, demande parfois des examens d'imagerie complémentaires. Dans ce contexte, l'échographie représente une modalité très intéressante, car non irradiante, peu onéreuse et ayant une forte résolution spatiale. L'échographie Doppler permet également de visualiser le flux sanguin et donc, la vascularisation de la masse, une information importante pour différencier précocement une tumeur maligne. L'échographie peut également être un outil interventionnel précieux pour guider les prélèvements par aspiration à l'aiguille fine ou par biopsie des masses présentes dans les tissus mous superficiels ou pour guider le chirurgien lors de l'ablation du corps étranger à l'origine de la tuméfaction. L'échographie doit être ciblée sur les tissus mous superficiels à examiner et nécessite un transducteur à haute fréquence et des réglages spécifiques afin de les visualiser. Il est également indispensable de recueillir une anamnèse complète et précise (moment d'apparition de la masse, évolution, antécédents de maladies ou traitements, voyages, etc.) pour pouvoir affiner le diagnostic échographique. Toutefois, avec une préparation minime et une modalité très peu invasive, il est tout à fait possible de reconnaître les différents types de collections liquidiennes (sérome, abcès, hématomes, etc.). L'échographie dynamique (avec compression/relâchement abdominale ou changement de position de l'animal) peut également représenter un outil précieux dans le diagnostic d'une hernie et l'identification des structures herniées. Cependant, il faut rester prudent lors de suspicion d'un hématome, car les hématomes actifs peuvent présenter un aspect échographique proche de celui des hémangiosarcomes, et il est important de ne pas risquer de retarder le diagnostic d'une tumeur maligne et, par conséquent, sa prise en charge.[-]
Chez le chien et le chat, la présence d'une grosseur des tissus mous superficiels représente un motif fréquent de consultation vétérinaire. La différenciation entre un oedème, un abcès, une collection liquidienne, une réaction à corps étranger ou une tumeur, bien qu'elle soit possible à l'examen clinique, demande parfois des examens d'imagerie complémentaires. Dans ce contexte, l'échographie représente une modalité très intéressante, car non ...

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Le diagnostic des tumeurs et par conséquent leur fréquence dans la population des carnivores domestiques a fortement augmenté ces dernières années. Nos compagnons vivent plus longtemps, nos moyens diagnostiques se sont améliorés ce qui explique cette augmentation. Il est donc primordial aujourd'hui de considérer la cancérologie comme une discipline en plein essor et ne pas négliger les propriétaires qui sont de plus en plus en demande face à la découverte d'un cancer chez leur compagnon de vie. Il apparait ainsi important d'augmenter les outils permettant d'éduquer les propriétaires pour les faire entrer totalement dans la démarche diagnostique de leur animal mais surtout pour les intégrer au traitement et à la surveillance de leur compagnon. Les fiches établies dans cette thèse permettent d'apporter une aide précieuse au vétérinaire oncologue dans tout le suivi de l'animal. Dans une première partie, nous nous attacherons à comprendre en quoi consiste la demande des propriétaires et quels sont les outils en matière de communication que nous pouvons utiliser en tant que vétérinaire praticien. La décision d'utiliser un format de fiche informative, disponibles sur internet, nous paraît être le meilleur moyen de communication. La deuxième partie consiste en la synthèse obtenue sous forme de fiches informatives dans le domaine de l'oncologie à destination des propriétaires. Les généralités y sont tout d'abord abordées puis certaines monographies des tumeurs les plus fréquentes.[-]
Le diagnostic des tumeurs et par conséquent leur fréquence dans la population des carnivores domestiques a fortement augmenté ces dernières années. Nos compagnons vivent plus longtemps, nos moyens diagnostiques se sont améliorés ce qui explique cette augmentation. Il est donc primordial aujourd'hui de considérer la cancérologie comme une discipline en plein essor et ne pas négliger les propriétaires qui sont de plus en plus en demande face à la ...

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Le phéochromocytome est une tumeur des cellules chromaffines de la médullosurrénale pouvant posséder une activité autonome sécrétrice intermittente de catécholamines. D'incidence très rare, elle ne représente que 0,01 % à 0,1 % des tumeurs canines. Les signes cliniques observés sont principalement la conséquence
directe de la sécrétion intermittente de catécholamines par la tumeur. Ils peuvent également être liés à la taille de la tumeur et/ou à l'infiltration des structures adjacentes. Il en résulte de nombreux signes cliniques souvent peu spécifiques mais
également cardiovasculaires (pouvant être conséquences de l'hypertension artérielle systémique induite) ou neuromusculaires. Néanmoins, le phéochromocytome est souvent subclinique et de diagnostic fortuit. Une synthèse de la littérature a été présentée dans la première partie de cette étude puis complétée par une étude rétrospective dans un second temps, l'objectif étant de réaliser une description globale des 24 chiens atteints de phéochromocytome présentés au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort (Chuv-AC) entre le 1er janvier 2005 et le 30 juin 2022 et de comparer les données récoltées à celles issues de la littérature. De manière générale, les résultats de cette étude sont similaires aux résultats des études bibliographiques. Cette étude a par ailleurs confirmé la difficulté diagnostique d'un phéochromocytome notamment sur la base des analyses sanguines ou urinaires. Les examens d'orientation les plus intéressants sont finalement les examens d'imagerie à l'instar de l'échographie ou de l'examen tomodensitométrique. Le dosage des métanéphrines et normétanéphrines plasmatiques et/ou urinaires permettent de confirmer la présence d'un phéochromocytome sécrétant. La scintigraphie, bien que peu accessible, est également une méthode diagnostique intéressante permettant d'identifier une tumeur médullosurrénale et ses métastases. L'examen histologique permet le diagnostic de certitude mais nécessite alors la réalisation d'une surrénalectomie, traitement de choix mais souvent déclinée par les propriétaires. Fréquemment mis en place dans cette étude, un traitement médical seul est possible. Il est nécessaire d'interpréter les résultats de cette étude avec précaution du fait du faible nombre de cas inclus. En conclusion, ce travail vise à sensibiliser les vétérinaires à propos de cette affection rare dont le diagnostic s'avère délicat mais est de plus en plus accessible.[-]
Le phéochromocytome est une tumeur des cellules chromaffines de la médullosurrénale pouvant posséder une activité autonome sécrétrice intermittente de catécholamines. D'incidence très rare, elle ne représente que 0,01 % à 0,1 % des tumeurs canines. Les signes cliniques observés sont principalement la conséquence
directe de la sécrétion intermittente de catécholamines par la tumeur. Ils peuvent également être liés à la taille de la tumeur et/ou à ...

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1/ Principes généraux pour une prise en charge optimale en cancérologie - 2/ Dictionnaire des tumeurs du chat et du chien - 3/ Dictionnaire pratique de chimiothérapie et agents associés - 4/ Prise en charge des urgences des animaux suivis en oncologie

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Les gammapathies monoclonales primaires sont des tumeurs lymphoplasmocytaires rares chez le Chien et le Chat, définies par la présence d'immunoglobuline monoclonale (entière ou en partie) dans le sang ou les urines associées à une prolifération clonale de cellules lymphoplasmocytaires (plasmocytes dans le cadre du myélome multiple, cellules lymphoïdes B dans le cadre de leucémie ou lymphome immunosécrétants). Chez l'Homme, l'isotype ou classe d'immunoglobulines a été associé à une valeur pronostique dans le cadre du myélome multiple, ce qui n'a pas été rapporté en médecine vétérinaire. Une étude rétrospective sur 25 cas typés au laboratoire LDHVet/LabOniris a été réalisée, avec pour objectif de déterminer l'intérêt diagnostic et pronostic du typage des immunoglobulines chez le Chien et le Chat atteints de ces tumeurs. Nous avons ainsi montré un intérêt diagnostique du typage des immunoglobulines, qui permet par la suite une gestion thérapeutique adaptée. Cependant, l'isotype de l'immunoglobuline monoclonale ne s'est pas révélée statistiquement prédictive de la survie des animaux. Il serait intéressant de poursuivre cette étude préliminaire dans le domaine des gammapathies monoclonales canines et félines, afin de s'affranchir du faible échantillonnage et d'obtenir des résultats statistiquement significatifs.[-]
Les gammapathies monoclonales primaires sont des tumeurs lymphoplasmocytaires rares chez le Chien et le Chat, définies par la présence d'immunoglobuline monoclonale (entière ou en partie) dans le sang ou les urines associées à une prolifération clonale de cellules lymphoplasmocytaires (plasmocytes dans le cadre du myélome multiple, cellules lymphoïdes B dans le cadre de leucémie ou lymphome immunosécrétants). Chez l'Homme, l'isotype ou classe ...

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Quelques études basées sur le séquençage ARN (RNAseq) ont rapporté des similarités potentielles entre les carcinomes épidermoïdes oraux (OSCC) canins et humains, dont le processus de Transition Epithélio-Mésenchymateuse (TEM). La TEM met en jeu les facteurs de transcription (FT) majeurs SNAI1/2, TWIST1 et ZEB1/2, avec des données contradictoires quant à leur importance relative. L'objectif principal de notre étude était d'investiguer la régulation de la TEM par ces cinq FT dans les OSCC humains et canins, à travers l'analyse de données RNAseq ‘bulk' et ‘single-cell'. Un second aspect de notre projet était d'évaluer une procédure pour isoler des cellules uniques à partir d'échantillons FFPE d'OSCC, avec l'objectif à long terme de réaliser du RNAseq ‘single-cell'. Notre étude a confirmé la présence d'une forte signature TEM dans les OSCC. A l'échelle de la tumeur, la signature TEM corrélait avec l'expression de l'ensemble des FT étudiés. Dans les données humaines, la pureté des échantillons était un facteur de confusion potentiel pour l'étude de la TEM, mais n'expliquait pas l'ensemble des variations observées. A l'échelle de la cellule unique, SNAI2 était surexprimé dans des sous-populations de cellules malignes humaines avec des caractéristiques plus mésenchymateuses et/ou moins épithéliales. L'implication des autres FT ne pouvait être exclue. Enfin nous avons généré des suspensions cellulaires à partir d'échantillons FFPE d'OSCC canins. En résumé, nos données soulignent des similarités entre OSCC humains et canins vis-à-vis de la TEM, ainsi que l'importance de prendre en considération l'hétérogénéité inter- et intra-tumorale pour l'étude de processus comme la TEM.[-]
Quelques études basées sur le séquençage ARN (RNAseq) ont rapporté des similarités potentielles entre les carcinomes épidermoïdes oraux (OSCC) canins et humains, dont le processus de Transition Epithélio-Mésenchymateuse (TEM). La TEM met en jeu les facteurs de transcription (FT) majeurs SNAI1/2, TWIST1 et ZEB1/2, avec des données contradictoires quant à leur importance relative. L'objectif principal de notre étude était d'investiguer la ...

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Les endocrinopathies néoplasiques multiples sont des syndromes tumoraux rares, héréditaires, décrits chez l'homme. Ces syndromes impliquent certains organes endocrines. Leur classification prend en compte des données génétiques et cliniques. Les endocrinopathies néoplasiques multiples sont rares chez le chien et le chat. Parmi ces cas, ceux présentant des similitudes avec les syndromes connus et répertoriés chez l'homme sont encore plus rares. L'objectif de ce travail de thèse a été de réaliser un état des lieux des connaissances actuelles concernant les endocrinopathies néoplasiques multiples chez le chien et le chat à la lumière des données rapportées chez l'homme. En médecine vétérinaire, il est important de réaliser une évaluation complète et approfondie lors de suspicion d'endocrinopathie néoplasique simple ou multiple. L'utilisation des méthodes d'imagerie plus récentes en médecine vétérinaire, comme l'examen tomodensitométrique, l'examen IRM et l'écho-endoscopie présentent de réels intérêts dans la démarche diagnostique et pour les propositions de prise en charge thérapeutique précoce des endocrinopathies néoplasiques multiples. La prise en charge thérapeutique de ces « MEN-like syndromes » chez le chien et le chat reste cependant peu documentée. Les quelques cas décrits chez le chien et le chat pouvant être identifiés comme des « MEN like syndrome » et correspondant à la classification chez l'homme sont peu nombreux et amènent donc à la réflexion d'une classification propre à chaque espèce.[-]
Les endocrinopathies néoplasiques multiples sont des syndromes tumoraux rares, héréditaires, décrits chez l'homme. Ces syndromes impliquent certains organes endocrines. Leur classification prend en compte des données génétiques et cliniques. Les endocrinopathies néoplasiques multiples sont rares chez le chien et le chat. Parmi ces cas, ceux présentant des similitudes avec les syndromes connus et répertoriés chez l'homme sont encore plus rares. ...

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Les tumeurs nasopharyngées représentent 35 à 39% des affections respiratoires chroniques chez le chat. L'expression de COX-2 dans les cancers est bien connue chez l'homme. Cependant les études chez le chat manquent dans la littérature. Deux études se sont intéressées à l'expression de COX-2 dans plusieurs types de tumeurs félines mais elles ne concernaient qu'un faible nombre de cas. Le but de ce travail était d'étudier l'expression de COX-2 dans une série de carcinomes nasaux félins. Dans une première partie bibliographique, nous présenterons les caractéristiques et la physiologie des protéines COX ainsi que des rappels d'anatomie des cavités, puis la physiopathologie et l'expression de COX-2 dans les tumeurs nasopharyngées. Une synthèse des connaissances actuelles, portant sur l'épidémiologie, les méthodes de diagnostic et les options thérapeutiques sera également réalisée. Dans une seconde partie, nous présenterons notre étude rétrospective portant sur 18 cas de carcinomes nasaux diagnostiqués entre 2007 et 2020 au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d'Alfort (ChuvA). Cette étude a porté sur l'expression immunohistochimique de COX-2 ainsi que sur les données cliniques associées. Dans notre étude, il n'a pas été observé d'expression de COX-2 dans les carcinomes nasaux du chat par méthode immunohistochimique. Ces résultats sont en accord avec les rares études publiées qui suggèrent une faible expression de COX-2 dans les tumeurs félines. Ces résultats suggèrent que l'utilisation d'anti-inflammatoires anti-COX-2 ne semble pas une option thérapeutique pertinente dans le traitement des carcinomes nasaux du chat. Cette étude s'inscrit dans une compréhension et une caractérisation des facteurs pouvant favoriser le développement de carcinomes nasaux chez le chat. Il serait intéressant de poursuivre ce travail par une étude de COX-2 dans les autres tumeurs nasopharyngées et/ou la recherche d'autres facteurs pronostics.[-]
Les tumeurs nasopharyngées représentent 35 à 39% des affections respiratoires chroniques chez le chat. L'expression de COX-2 dans les cancers est bien connue chez l'homme. Cependant les études chez le chat manquent dans la littérature. Deux études se sont intéressées à l'expression de COX-2 dans plusieurs types de tumeurs félines mais elles ne concernaient qu'un faible nombre de cas. Le but de ce travail était d'étudier l'expression de COX-2 ...

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Le lymphome est l'hémopathie maligne la plus représentée chez le chien. Cette entité polymorphe peut infiltrer l'ensemble de l'organisme. Ces formes anatomocliniques sont variées tout comme les entités qui les composent. Sa forme la plus fréquente, la forme multicentrique représente un véritable challenge thérapeutique puisqu'actuellement les traitements proposés sont uniquement palliatifs. La radiothérapie, méthode thérapeutique largement utilisée en cancérologie humaine mais encore peu développée en médecine vétérinaire semble un allié de choix dans la gestion des lymphomes canins de ces animaux, au-delà des quelques localisations anatomiques étant déjà des indications connues (encéphale, cavités nasales notamment). Pour autant, la littérature vétérinaire sur ce sujet est à l'heure actuelle peu développée et aucune recommandation du type « guide lines » n'a encore été publiée pour le traitement du lymphome canin par radiothérapie. Notre objectif était de proposer un protocole expérimental qui devrait mener au tracé de courbes de survie obtenues après l'irradiation de cultures cellulaires de lymphome canin à partir de la lignée CLB1 (un lymphome B de haut grade). L'exploitation de ces courbes devrait permettre de confirmer et quantifier de manière relative le caractère radiosensible de cette lignée cellulaire de lymphome mais également d'en extraire les valeurs ? et ?, valeurs qui permettraient d'optimiser les protocoles de radiothérapie à appliquer dans le lymphome canin multicentrique de haut grade, probablement en traitement complémentaire à la chimiothérapie de type CHOP.[-]
Le lymphome est l'hémopathie maligne la plus représentée chez le chien. Cette entité polymorphe peut infiltrer l'ensemble de l'organisme. Ces formes anatomocliniques sont variées tout comme les entités qui les composent. Sa forme la plus fréquente, la forme multicentrique représente un véritable challenge thérapeutique puisqu'actuellement les traitements proposés sont uniquement palliatifs. La radiothérapie, méthode thérapeutique largement ...

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Les tumeurs oculaires et périoculaires, fréquentes chez les chevaux, peuvent avoir des conséquences majeures pour la fonction visuelle du cheval, et donc engager le pronostic sportif, voire vital. Elles concernent les annexes oculaires et la peau environnante, la surface du globe, les structures intraoculaires ainsi que les structures rétrobulbaires. En raison de la diversité des tumeurs et des structures atteintes, la réalisation d'examens complémentaires est primordiale afin d'établir un diagnostic précis et de proposer un traitement adapté. Dans cette étude bibliographique, les tumeurs sont abordées en fonction de leur localisation, avec lorsque ces informations sont disponibles, la mention des données épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques. L'analyse histologique reste la technique de référence dans l'établissement du diagnostic, mais l'analyse cytologique peut également être informative. Les examens d'imagerie médicale permettent de préciser la nature des structures atteintes et l'étendue de la lésion, permettant d'orienter le choix du traitement. Ce choix repose sur la nature de la tumeur, sa localisation et la fragilité des structures oculaires ; il inclut l'exérèse chirurgicale de la tumeur, l'énucléation, ou l'exentération en cas de lésions trop importantes. Des thérapies adjuvantes peuvent également être utilisées, seules ou en complément de l'exérèse chirurgicale. En plus de la localisation de la tumeur, les facteurs influençant le pronostic incluent la nature maligne ou bénigne de la tumeur, l'étendue des lésions, la présence de métastases et la précocité du traitement.[-]
Les tumeurs oculaires et périoculaires, fréquentes chez les chevaux, peuvent avoir des conséquences majeures pour la fonction visuelle du cheval, et donc engager le pronostic sportif, voire vital. Elles concernent les annexes oculaires et la peau environnante, la surface du globe, les structures intraoculaires ainsi que les structures rétrobulbaires. En raison de la diversité des tumeurs et des structures atteintes, la réalisation d'examens ...

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L'intérêt concernant les biomarqueurs sanguins tumoraux connait un véritable essor en médecine humaine comme vétérinaire. Un biomarqueur tumoral idéal permettrait de diagnostiquer une affection tumorale de manière précoce, de l'identifier spécifiquement et avec précision, d'établir un pronostic, de prédire son comportement notamment vis-à-vis des différentes solutions thérapeutiques, permettrait également de suivre son évolution dans le temps, et ce de manière non invasive et peu coûteuse. Pour l'heure, aucun biomarqueur répondant à tous ces critères n'a été mis en évidence, notamment en raison d'un manque de spécificité des principaux biomarqueurs protéiques étudiés jusqu'à présent. Toutefois un grand espoir est actuellement placé dans les biomarqueurs regroupés sous l'appellation de biopsie liquide ; les miARN circulants, l'ADN circulant tumoral et les cellules tumorales circulantes, qui pourraient se révéler être des outils performants utilisés couramment en clinique dans un futur proche. Les cellules myéloïdes suppressives (MDSCs) sont des cellules intervenant dans la régulation de la réponse immunitaire, et jouent un rôle majeur dans l'expansion tumorale. Il a été montré que leur taux sanguin (%MDSCs) est augmenté lors de processus néoplasique, particulièrement en phase tardive de développement. Il serait donc envisageable que le %MDSCs puisse être un biomarqueur diagnostique et pronostique, permettant de distinguer une affection tumorale précoce d'une affection tumorale en phase tardive de développement, et ainsi permettre d'adapter la prise en charge thérapeutique des patients. Le travail effectué dans cette thèse visait à déterminer le %MDSCs chez des chiens présentant une atteinte tumorale précoce d'une part et avancée d'autre part, afin de déterminer la capacité de ce marqueur à distinguer ces deux groupes dans le but de guider le choix du clinicien dans la prise en charge de ces individus. Nous avons pu mettre en évidence que le %MDSCs des chiens atteints de cancer peu avancé était significativement supérieur à celui des chiens sains (9,10%, EIQ = [5,7 – 13,15] % versus 2,8%, EIQ = [0,525 - 7,400] %, p = 0,001), mais ces %MDSCs restent proches et inférieurs à 10%. Toutefois, le groupe de chiens atteints de cancers avancés n'a pas montré d'augmentation significative du %MDSCs. Un travail réalisé sur un groupe plus important de chiens atteints de cancers avancés que dans cette étude serait intéressant pour obtenir une comparaison plus fiable de ces deux groupes. D'autre part, le suivi du %MDSCs de deux chiens a permis de montrer une évolution dynamique de celui-ci au cours du traitement de chimiothérapie. Ceci encourage la réalisation d'études supplémentaires sur un nombre plus important.[-]
L'intérêt concernant les biomarqueurs sanguins tumoraux connait un véritable essor en médecine humaine comme vétérinaire. Un biomarqueur tumoral idéal permettrait de diagnostiquer une affection tumorale de manière précoce, de l'identifier spécifiquement et avec précision, d'établir un pronostic, de prédire son comportement notamment vis-à-vis des différentes solutions thérapeutiques, permettrait également de suivre son évolution dans le temps, ...

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L'iris est la partie colorée visible à l'intérieur de l'œil, elle fait partie de l'uvée, également appelée tunique vasculaire de l'œil. L'iris, en continuité avec le corps ciliaire, peut être le siège de tumeurs mélanocytaires bénignes, les mélanocytomes, ou malignes, les mélanomes. Cliniquement, ces tumeurs prennent souvent l'aspect de nodules intraoculaires pigmentés et bien délimités, et peuvent être découvertes de manière fortuite au cours d'un examen ophtalmologique. Dans d'autres cas, ces tumeurs provoquent une hypertension intraoculaire secondaire, un hyphéma, une uvéite, de la douleur, voire une perte de la vision. La présentation clinique de ces tumeurs est donc variable, tout comme le pronostic qui leur est associé. En effet, si la majorité de ces tumeurs sont bénignes, environ 4 à 10% d'entre elles sont des mélanomes ayant des propriétés métastatiques qui peuvent menacer le pronostic vital de l'animal. Face à ces différentes présentations cliniques, le vétérinaire doit prendre des décisions quant à la démarche thérapeutique à adopter. En effet, plusieurs modalités thérapeutiques telles que l'utilisation du laser, l'iridectomie partielle ou encore l'énucléation peuvent être envisagées. Si l'énucléation d'un œil atteint de tumeur mais dont la vision est conservée peut-être envisagée par prudence, elle est parfois difficile à accepter par les propriétaires. Il est donc important de bien connaitre les tumeurs mélanocytaires de l'uvée antérieure afin d'envisager le traitement adapté à chaque cas. L'objectif de notre étude était de réaliser une analyse épidémiologique et clinique des cas de tumeurs mélanocytaires de l'uvée antérieure présentés au service d'ophtalmologie du ChuvA et dans la clientèle privée du Docteur Jégou. Dans notre étude, nous avons observé que les labradors étaient plus fréquemment atteints de tumeurs mélanocytaires de l'uvée antérieure que les autres races de chien. D'autres races de chiens étaient également fréquemment atteintes. Cliniquement, la latéralisation de l'atteinte était équivalente entre l'œil droit et l'œil gauche, et les signes cliniques rencontrés ne semblaient pas être plus présents lorsque la tumeur présentait des signes histologiques de malignité que lorsque la tumeur ne présentait pas de signes de malignité. Par ailleurs, les cas que nous avons étudiés montraient que les tumeurs présentant un indice mitotique supérieur à 4 étaient plus fréquemment associés à une atteinte d'autres tissus oculaires tels que la sclère ou l'angle irido-cornéen, et présentaient plus fréquemment des mélanocytes amélaniques, des cellules en anisocaryose ou en anisocytose que les tumeurs qui ne présentaient pas un indice mitotique supérieur à 4.[-]
L'iris est la partie colorée visible à l'intérieur de l'œil, elle fait partie de l'uvée, également appelée tunique vasculaire de l'œil. L'iris, en continuité avec le corps ciliaire, peut être le siège de tumeurs mélanocytaires bénignes, les mélanocytomes, ou malignes, les mélanomes. Cliniquement, ces tumeurs prennent souvent l'aspect de nodules intraoculaires pigmentés et bien délimités, et peuvent être découvertes de manière fortuite au cours ...

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Le mélanome buccal est le cancer buccal le plus fréquent du chien. C'est un cancer très agressif tant du point de vue de l'infiltration locale que des métastases. Les sites de métastases les plus fréquents sont les nœuds lymphatiques et les poumons. De nombreuses approches thérapeutiques ont déjà été envisagées, et l'exérèse large reste la meilleure option pour un contrôle local de la tumeur, bien qu'accompagnée de complications fréquentes. Les autres approches thérapeutiques, moins invasives sont accompagnées d'un taux de récidive plus important. Les métastases sont fréquentes et les protocoles actuels de chimiothérapie ne permettent pas d'empêcher leur apparition. Une approche par immunothérapie semble être une approche intéressante, et peu d'études se sont penchées sur l'efficacité du vaccin codant pour la tyrosinase humaine en association avec une exérèse chirurgicale et un protocole de radiothérapie par mégavoltage. Après une synthèse sur les données actuelles des connaissances sur le mélanome buccal canin (aspects épidémiologiques, comportement biologique, modalités thérapeutiques), une étude rétrospective portant sur 34 chiens référés au centre MICEN VET pour mélanome buccal et traités de manière multimodale par exérèse chirurgicale, par radiothérapie par mégavoltage et immunothérapie a été effectuée. Cette étude avait pour but d'évaluer la médiane de survie ainsi que les taux de survie à 1, 2 et 3 ans ; d'évaluer le taux de récidive et leurs dates d'apparition. Le taux de récidive dans notre échantillon était de 35.2 %, et le délai estimé était de 870 jours. Aucune exposition d'intérêt n'a été identifié comme indicateur pronostique sur l'apparition de récidives. Le temps de survie médian et les survies à 1, 2 et 3 ans étaient respectivement de 502 jours, et de 72.2 %, 34.7 % et 20.8 %. La taille de la tumeur primitive, le délai entre la chirurgie et la vaccination, l'existence d'une chirurgie antérieure et l'actualité de la vaccination ont été identifiés comme indicateurs pronostiques négatifs dans notre échantillon.[-]
Le mélanome buccal est le cancer buccal le plus fréquent du chien. C'est un cancer très agressif tant du point de vue de l'infiltration locale que des métastases. Les sites de métastases les plus fréquents sont les nœuds lymphatiques et les poumons. De nombreuses approches thérapeutiques ont déjà été envisagées, et l'exérèse large reste la meilleure option pour un contrôle local de la tumeur, bien qu'accompagnée de complications fréquentes. Les ...

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Tumors in domestic animals H

Meuten, Donald J. | 5th edition | Wiley Blackwell | 2017

eBook | Cote : H-05-00-21C

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