Dans un contexte de digitalisation de la société et de développement rapide de la télémédecine humaine, la télémédecine vétérinaire répond à une réelle demande de la part des propriétaires d'animaux. Elle présente également de nombreux bénéfices pour les vétérinaires et pour les cliniques, que ce soit d'un point de vue médical, administratif ou économique. En conséquence, le marché français a initié son développement et il est probable que la télémédecine vétérinaire connaisse un essor important dans les années à venir. La pandémie de COVID-19 a accéléré sa règlementation par le biais d'un décret qui encadre une phase d'expérimentation de 18 mois jusque novembre 2021. L'objectif est d'obtenir un maximum de retours sur lesquels se baser pour la rédaction d'un projet de loi cohérent avec les attentes des propriétaires et des vétérinaires. L'étude réalisée auprès des principaux acteurs de la télémédecine vétérinaire a mis en évidence un développement rapide de nombreuses startups françaises et internationales. Il ressort cependant qu'il est crucial d'informer et de former les vétérinaires à son utilisation et à ses intérêts. L'enjeu est de lutter contre les nombreux préjugés existants pour développer cet outil qui permettra d'améliorer le suivi médical des animaux, de fidéliser la clientèle et de maintenir la compétitivité des cliniques. La collaboration de nombreux acteurs (l'Ordre des Vétérinaires, les syndicats, les startups, le ministère, etc.) est cruciale pour permettre un développement rapide de la télémédecine tout en privilégiant les intérêts des propriétaires, des animaux et des vétérinaires.[-]