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Les médicaments morphiniques, malgré une règlementation rigoureuse, sont de plus en plus fréquemment prescrits. Leurs propriétés analgésiques et la différenciation de leurs propriétés pharmacologiques en font des outils de choix, tant en médecine humaine que vétérinaire. Le chien et le chat y sont exposés soit dans le cadre d'un traitement par un vétérinaire, soit lors de la mise à disposition, souvent involontaire, d'un médicament destiné au propriétaire. Si la recrudescence d'intoxications humaines a attiré l'attention sur les effets indésirables et toxiques de ces médicaments en médecine humaine, les informations à ce sujet concernant les animaux domestiques restent rares et lacunaires. Notre étude utilise la base de données du Centre Anti-Poison Animal et environnemental de l'Ouest (CAPAE-OUEST) afin d'étudiés les cas rapportés d'effets néfastes des médicaments morphiniques sur le chien et le chat. Les symptômes indésirables associés à l'administration de médicaments morphiniques intéressent le plus souvent l'état général et la fonction neurologique, bien que le danger pour la vie du patient provienne de l'atteinte de l'appareil respiratoire. Si le diagnostic de cette intoxication est difficile en s'intéressant uniquement au tableau clinique, l'étude du contexte permet souvent d'orienter efficacement le praticien vétérinaire.
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Les médicaments morphiniques, malgré une règlementation rigoureuse, sont de plus en plus fréquemment prescrits. Leurs propriétés analgésiques et la différenciation de leurs propriétés pharmacologiques en font des outils de choix, tant en médecine humaine que vétérinaire. Le chien et le chat y sont exposés soit dans le cadre d'un traitement par un vétérinaire, soit lors de la mise à disposition, souvent involontaire, d'un médicament destiné au ...
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De nombreux actes courants en médecine vétérinaire nécessitent une prise en charge anesthésique mais la voie d'administration per se des médicaments sédatifs peut être à l'origine d'un stress important chez l'animal. Cette étude a pour objectif d'évaluer la faisabilité de l'administration conjointe de médétomidine et de méthadone par voie intranasale (IN) chez le chat, ainsi que ses effets sédatifs, cardiovasculaires, respiratoires et analgésiques, en comparaison avec la voie intramusculaire (IM). Cette étude clinique prospective a été réalisée sur 19 chattes femelles entières présentées au CHUVAC pour ovariectomie entre Mars et Mai 2022. Les chattes ont été aléatoirement réparties en deux groupes, recevant un mélange de médétomidine (20 μg/kg) et de méthadone (0,2 mg/kg) par voie IM (n=9) ou IN (n=10). Différents paramètres cliniques et instrumentaux ont été suivis de la prémédication au réveil (4h après extubation). L'administration IN est ainsi facile à réaliser et semble indolore. Cependant, la voie IN est à l'origine de plus d'effets non recherchés immédiats que la voie IM. Elle entraîne une sédation moins profonde et plus tardive (15 min versus 5 min) mais de moindres effets cardiovasculaires : diminution de fréquence cardiaque moins importante (38,1 ± 12,4 % versus 45,8 ± 9,5 %), augmentation de pression artérielle plus transitoire. En outre, aucune diminution de la fréquence respiratoire n'est observée dans le groupe IN contrairement au groupe IM. Durant la phase de maintenance, ces paramètres ne montrent plus de différence significative. Les autres paramètres cardiovasculaires et respiratoires (couleur des muqueuses, temps de remplissage capillaire, SpO2, EtCO2) ainsi que la gestion de l'analgésie peropératoire ne sont pas significativement différents entre les 2 groupes. Les scores de douleur post-opératoire sont significativement plus hauts pour la voie IM. L'administration intranasale conjointe de 20 μg/kg de médétomidine et 0,2 mg/kg de méthadone produit une sédation plus lente et moins profonde mais est associée à des effets cardiovasculaires et respiratoires plus réduits qu'une administration IM dans l'espèce féline. Elle représente donc une voie d'administration alternative prometteuse des médicaments sédatifs chez le chat, avec cependant différentes perspectives d'amélioration.
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De nombreux actes courants en médecine vétérinaire nécessitent une prise en charge anesthésique mais la voie d'administration per se des médicaments sédatifs peut être à l'origine d'un stress important chez l'animal. Cette étude a pour objectif d'évaluer la faisabilité de l'administration conjointe de médétomidine et de méthadone par voie intranasale (IN) chez le chat, ainsi que ses effets sédatifs, cardiovasculaires, respiratoires et a...
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