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Documents Syndrome de stase digestive 5 résultats

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Les atteintes digestives constituent l'un des motifs de consultation le plus fréquemment rencontré chez le lapin. En cela, l'iléus, entrant dans le syndrome de stase gastro-intestinale, est une affection souvent diagnostiquée et pouvant impacter le pronostic vital de l'animal en particulier si le cæcum est dilaté par du gaz. Des observations cliniques laissent supposer qu'un traitement à base de métronidazole associé ou non à de la lidocaïne, en plus d'un traitement consensuel comportant une analgésie et une fluidothérapie, améliorerait la survie des lapins lors d'iléus compliqué d'une dilatation aérique du cæcum. Cette hypothèse a mis en exergue l'intérêt de réaliser une étude plus poussée pour voir si ce traitement était véritablement efficace. La première partie de cette thèse avait pour objectif de faire une synthèse bibliographique autour de l'anatomie et de la radiographie du cæcum, autour du syndrome de stase gastro-intestinale et de ses complications cæcales ainsi qu'autour de son diagnostic et traitement. La seconde partie de ce travail était une étude rétrospective de type cohorte sur les lapins venus en consultation au CHUVA-Ac entre 2009 et 2022 et présentant une dilatation cæcale aérique mise en évidence par un examen radiographique. Les résultats de ce travail ont été présentés par des courbes de survie comparées par la méthode du log-rank. Trois études ont pu être menées en parallèle, une sur la mortalité des 137 lapins inclus, une sur la reprise de transit des 89 lapins arrivés en arrêt de transit total et une sur la reprise d'appétit des 97 lapins venus pour anorexie. Les résultats de l'étude n'ont pas mis en évidence de différence statistique significative entre les quatre groupes étudiés : un groupe recevant du métronidazole, un autre du métronidazole et de la lidocaïne, un groupe uniquement de la lidocaïne et un groupe contrôle ne recevant qu'une analgésie et une fluidothérapie, traitement aussi reçu par les trois autres groupes. De nombreux biais de confusion ainsi que le nombre réduit de cas inclus invitent à relativiser les résultats obtenus qui nécessiteraient de nouvelles études pour pouvoir statuer définitivement sur l'intérêt des traitements étudiés. Cependant, cette étude met en avant le pronostic réservé de l'iléus cæcal puisque le taux de mortalité global était de 41 %. Cela confirme la place de l'iléus cæcal comme facteur pronostic négatif à l'admission d'un lapin en stase gastro-intestinale.[-]
Les atteintes digestives constituent l'un des motifs de consultation le plus fréquemment rencontré chez le lapin. En cela, l'iléus, entrant dans le syndrome de stase gastro-intestinale, est une affection souvent diagnostiquée et pouvant impacter le pronostic vital de l'animal en particulier si le cæcum est dilaté par du gaz. Des observations cliniques laissent supposer qu'un traitement à base de métronidazole associé ou non à de la lidocaïne, en ...

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La stase gastro-intestinale est une affection fréquente chez le lapin de compagnie (Oryctogalus cuniculus ) du fait de la particularité de son système digestif. Il s'agit d'un syndrome désignant un ensemble de signes cliniques caractérisés par une réduction de la motilité du tractus digestif voire un arrêt du transit qui peut avoir plusieurs origines (environnement, stress, douleur, notamment). Le traitement se base sur l'administration d'opioïdes, la fluidothérapie et la réalimentation progressive. Cette étude prospective a eu pour objectif d'évaluer les éventuels effets de ce syndrome et de ce traitement sur le rythme cardiaque, par l'analyse des tracés électrocardiographiques (ECG) de lapins atteints de stase gastro-intestinale, en relation avec les anomalies cliniques relevées, et de les comparer à ceux obtenus chez des lapins sains ayant ou non reçu un traitement opioïde. Au total, 51 lapins ont été recrutés entre septembre 2021 et décembre 2022. La population des lapins de l'étude était composée de 22 mâles (43 %) et 29 femelles (57 %), répartis en trois groupes distincts : « stase » (n = 14), « sains avec opioïdes » (n = 13) et « sains sans opioïdes » (n = 24) Une augmentation significative de la durée de l'intervalle Q-T a été constaté dans les groupes « stase » (p < 0,01) et « sains avec opioïdes » (p < 0,001). La fréquence cardiaque instantanée maximale moyenne était significativement plus élevée (p = 0,03) dans le groupe « stase », avec une moyenne de 250 ± 33 battements par minute, que dans le groupe « sains avec opioïdes » avec une moyenne de 223 ± 26 battements par minute. Aucune différence significative n'a été mise en évidence concernant les indicateurs de variabilité de la fréquence cardiaque entre le groupe « stase » et les deux autres groupes témoins. Certains indicateurs étaient toutefois significativement plus élevés dans le groupe « sains avec opioïdes » par rapport au groupe « sains sans opioïdes » comme la HRV20 moyenne, variabilité de durée de 20 intervalles R-R successifs, augmentée de 2,4 %. Les arythmies, essentiellement des pauses sinusales, ont été rapportées dans les trois groupes, chez 17 % des lapins du groupe « sains sans opioïdes », 31 % des lapins du groupe « sains avec opioïdes » et 21 % des lapins du groupe « stase ». Enfin, une dilatation gastrique considérée comme très marquée, était associée à la présence de pauses sinusales (p = 0,04) L'analyse des ECG du groupe « sains sans opioïdes » nous a permis de constater que les valeurs de ce groupe étaient en accord avec les références de la littérature. Le tracé ECG, et en particulier la fréquence cardiaque chez les lapins hospitalisés pour le traitement d'une stase gastro-intestinale, semble donc être influencé par le traitement analgésique à base d'opioïdes administré mais également par la douleur.[-]
La stase gastro-intestinale est une affection fréquente chez le lapin de compagnie (Oryctogalus cuniculus ) du fait de la particularité de son système digestif. Il s'agit d'un syndrome désignant un ensemble de signes cliniques caractérisés par une réduction de la motilité du tractus digestif voire un arrêt du transit qui peut avoir plusieurs origines (environnement, stress, douleur, notamment). Le traitement se base sur l'administration ...

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La réalimentation du lapin en sortie d'hospitalisation est une préoccupation dont les vétérinaires et les propriétaires doivent se soucier. En effet, ces lagomorphes possèdent un transit digestif très particulier dont la motilité peut être inhibée par différent facteurs tels que l'anxiété ou une alimentation peu adaptée. L'hospitalisation d'un animal peut très souvent générer un stress intense, et provoquer, chez cette espèce, un ralentissement du transit voire son arrêt, qui peut lui être fatal. La prise alimentaire du lapin au cours et à la sortie d'hospitalisation constitue donc une priorité afin de favoriser la reprise de la motilité digestive ainsi que le rétablissement de la flore bactérienne, et d'apporter une source d'énergie satisfaisante pour le lapin. Une enquête, conduite auprès de propriétaires de lapins, a été réalisée sur la reprise alimentaire en sortie d'hospitalisation après utilisation d'un produit de réalimentation, le Sustain herbivore® de Lafeber. Cette enquête avait plusieurs objectifs : en premier lieu celui de déceler d'éventuelles difficultés dans l'utilisation du produit, mais également de connaitre les modalités de la reprise alimentaire du lapin en sortie d'hospitalisation et d'identifier d'éventuelles causes pouvant ralentir cette reprise. Cette enquête a permis de mettre en évidence plusieurs difficultés d'utilisation du produit : celui-ci a été jugé trop épais et la contention de l'animal s'est avérée difficile pour plusieurs propriétaires. De plus le délai de reprise alimentaire a été très variable, la majorité des lapins ayant recouvré une alimentation normale entre 48 et 72 heures après l'hospitalisation. Aucune cause n'a pu être identifiée pour expliquer d'éventuels retards à la reprise alimentaire.[-]
La réalimentation du lapin en sortie d'hospitalisation est une préoccupation dont les vétérinaires et les propriétaires doivent se soucier. En effet, ces lagomorphes possèdent un transit digestif très particulier dont la motilité peut être inhibée par différent facteurs tels que l'anxiété ou une alimentation peu adaptée. L'hospitalisation d'un animal peut très souvent générer un stress intense, et provoquer, chez cette espèce, un ralentissement ...

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