Les tortues terrestres, de plus en plus populaires dans les foyers français, dépendent grandement de leur environnement et, en captivité, des conditions de vie inadéquates sont très souvent à l'origine de maladies, ou favorisent celles-ci. Ce travail s'est tout d'abord penché sur les particularités anatomiques, physiologiques et écologique des tortues terrestres les plus fréquemment rencontrées, avec un bilan des éléments morphologiques de reconnaissance de ces espèces appartenant au genre Testudo et un récapitulatif de leurs conditions de maintenance en captivité sous forme de fiches. L'étude bibliographique développe également les principales maladies décrites dans la littérature, avec leurs causes, les signes cliniques, le diagnostic et le traitement. L'enquête réalisée a mis en avant des affections spécifiques des reptiles, avec en priorité des atteintes de l'appareil respiratoire (rhinites principalement), de l'appareil reproducteur (rétention d'œuf notamment) et des traumatismes (plaies, fractures de carapace). Les tortues vues en consultation étaient en majorité des femelles, des espèces Testudo hermanni ou Testudo graeca et de moins de 20 ans, vivant en extérieur la majeure partie de l'année.[-]

La dimension émotionnelle est importante dans le métier de vétérinaire de telle sorte que la littérature s'est intéressée aux conséquences négatives telles que la fatigue, le burnout ou encore la dépression. Cependant, il existe peu d'étude se concentrant sur la gestion émotionnelle des vétérinaires praticiens. Notre étude qualitative, menée auprès de dix vétérinaires volontaires, avait donc pour objectif d'explorer la manière dont les vétérinaires géraient leurs émotions dans le cadre de leur pratique professionnelle. Les différentes émotions pouvant surgir chez ces professionnels de la santé animale, sont d'abord définies, soulignant la complexité de leurs réponses émotionnelles. Les résultats de notre étude révèlent que les vétérinaires éprouvaient toutes sortes d'émotions, principalement liées à leurs interactions avec les propriétaires d'animaux et à leurs propres attentes professionnelles. L'impact de ces émotions variait en fonction du sexe, de l'expérience et du vécu personnel de chaque vétérinaire, et pouvait avoir des conséquences importantes, non seulement sur leur bien-être individuel, mais également sur leur entourage professionnel et personnel. L'étude met en évidence une grande diversité de stratégies de gestion émotionnelle adoptées par les vétérinaires, soulignant que chaque individu développait des méthodes qui lui étaient propres en fonction de sa personnalité et de son histoire personnelle. Enfin, cette thèse jette les bases pour des recherches futures en identifiant trois pistes prometteuses pour aider les vétérinaires à améliorer leur gestion émotionnelle : la communication non violente, l'intelligence émotionnelle et la méthode WISE COACH. Ces approches pourraient contribuer à renforcer la résilience émotionnelle des vétérinaires et à améliorer leur bien-être au travail. En résumé, cette thèse offre une perspective approfondie sur la gestion émotionnelle des vétérinaires praticiens, soulignant son importance cruciale dans leur pratique professionnelle. Elle sert de point de départ pour de futures recherches et offre des pistes pour mieux soutenir ces professionnels dans leur parcours émotionnel complexe et exigeant.[-]

De fortes mortalités hivernales sont rapportées chaque année sur les ruchers en France avec une tendance à l'augmentation. Les mauvaises pratiques apicoles et certaines maladies sont citées comme étant des facteurs majeurs expliquant ces mortalités. La mise en application de récentes évolutions réglementaires européennes et françaises a rendu nécessaire la réalisation d'un document reprenant ces modifications à destination des membres de la filière. Ce travail se veut informatif, il reprend l'organisation de la filière d'un point de vue sanitaire ainsi que les principales pathologies apicoles afin d'avoir une meilleure compréhension des mesures réglementaires. L'étude présentée par la suite expose les résultats d'une enquête qualitative réalisée au moyen d'entretiens semi-dirigés dans le but de dresser un état des lieux des connaissances et des avis des principaux acteurs de la filière apicole sur l'organisation du volet sanitaire apicole. Il en ressort l'existence d'une bonne connaissance des menaces et dangers biologiques avec toutefois un côté individualiste et isolé des apiculteurs dans la gestion de leurs problématiques sanitaires. Les évolutions réglementaires ne sont pas connues des apiculteurs, contrairement aux autres acteurs de la filière. Des suggestions et perspectives d'évolution de la filière ont par la suite été développées afin de répondre à ces problématiques apicoles. Cette étude conclut sur la nécessité de réorganisation de la filière apicole dans ce contexte d'évolution réglementaire en prenant en compte les attentes et besoins des acteurs de la filière afin de recueillir une meilleure adhésion et l'application de ces évolutions sur le terrain.[-]

Si une communication de qualité avec les propriétaires d'animaux se révèle fructueuse, elle représente une source de stress et de malentendus lorsqu'elle devient difficile. Enjeu majeur de la profession vétérinaire, elle reste encore peu enseignée dans le cursus des quatre écoles. Un besoin de formation afin de renforcer cette compétence est rapportée dans la littérature. Cette constatation m'amène à la réflexion suivante : comment optimiser les processus de communication par la mise en place d'une méthode de communication ? Afin d'y répondre, j'ai réalisé un stage de trois mois au sein du cabinet Altervéto, en Isère. Ce projet présente une évaluation des difficultés de communication, des besoins en formation et des attentes sur le sujet auprès de vétérinaires, ASV et étudiants par un questionnaire. Des entretiens semi-directifs ont ensuite mené auprès de l'équipe du cabinet. Ces derniers ont alors suivi une sensibilisation à la méthode Process Com et leurs impressions ont été récoltées par des entretiens semi-directifs. Le projet se poursuit par l'analyse de la communication lors d'appels téléphoniques entre les membres de l'équipe et les propriétaires d'animaux. Il en ressort que la méthode Process Com, lorsqu'elle est introduite de façon condensée et par un connaisseur du milieu vétérinaire, constituerait un outil pertinent pour optimiser les processus de communication. L'intérêt premier de se former à une telle méthode serait d'améliorer le bien-être au travail, car les ASV n'ont pas conscience de l'inconfort que leur provoquent certains appels. Si les conditions de l'échange sont optimisées, nous pouvons alors espérer que l'issue de la communication le soit également.[-]

Étudier le comportement et la perception des clients lors de la vente de services est un point important en termes de relation client. Dans un contexte économique actuellement difficile, le prix est un des premiers éléments qu'un client juge lorsqu'il paie un service, d'autant plus lorsqu'il peut comparer, grâce au développement d'Internet, toutes les offres disponibles. Proposer un service se voulant haut de gamme nécessite généralement des prix élevés. Dans ce cadre, Vétérinaires 2 Toute Urgence, a souhaité connaître la perception du prix des propriétaires se rendant au sein de leur clinique d'urgences. Le contexte actuel des urgences et leur positionnement stratégique ont d'abord été étudiés pour les placer face à leurs concurrents. Une étude qualitative puis une étude quantitative ont permis d'étudier la perception du prix par les clients. Il en ressort que les propriétaires d'animaux de compagnie ont généralement une mauvaise perception du prix pour diverses raisons mais que celle-ci peut être améliorée par divers moyens. C'est dans ce sens que Vétérinaires 2 Toute Urgence souhaite valoriser ses actes et son offre, et améliorer la communication du personnel vétérinaire pour que le prix ne soit plus l'élément déclenchant d'une insatisfaction client.[-]

La responsabilité sociétale des entreprises est une notion de management développée au milieu du XXème siècle. Actuellement, elle se définit comme l'intégration volontaire de paramètres sociaux et environnementaux dans les activités commerciales des entreprises et dans ses relations avec ses parties prenantes. Les attentes sociétales, traduites par les mécanismes de marché aux entreprises, et les réglementations des états poussent aujourd'hui de plus en plus d'entreprises à formaliser leur responsabilité sociétale. / Dans le secteur du soin vétérinaire en particulier, l'évolution de la place de l'animal dans la société, les attentes des nouvelles générations de praticiens et l'arrivée de grands groupes sur le marché vétérinaire français amène les entreprises de soins vétérinaire à s'intéresser de plus en plus à la responsabilité sociétale des entreprises. / Notre travail s'est intéressé aux pratiques sociétales, sociales et environnementales des structures de soin vétérinaire, aux parties prenantes considérées lors des prises de décision et aux modalités d'intégration de la responsabilité sociétale dans le fonctionnement de ces entreprises. Notre enquête s'est appuyée sur un questionnaire publié en ligne et une série d'entretiens réalisés au sein d'une clinique vétérinaire. Notre travail a ainsi pu mettre en lumière que les actions sociétales, sociales et environnementales sont peu intégrées au sein d'une stratégie d'entreprise. / De plus, le manque de temps et de compétences relatives à la responsabilité sociétale sont deux freins opérationnels majeurs à la formalisation d'une démarche socialement responsable au sein des structures vétérinaires.[-]

L'identité professionnelle vétérinaire naît et évolue en chaque individu constituant la profession. Chaque vétérinaire est doué d'expériences et de valeurs qui lui sont propres, se construit à une époque donnée dans un contexte socio-économique donné, ce qui peut mener à des incompréhensions entre praticiens, en particulier dans le contexte actuel de marché de l'emploi vétérinaire en tension. L'objectif de notre enquête qualitative était de questionner la notion d'identité professionnelle au sein de différentes générations de vétérinaires praticiens. Nous avons réalisé des entretiens oraux auprès de 23 vétérinaires et étudiants issus de différentes générations aux profils variés mais évoluant tous au sein des pratiques canine, rurale et mixte canine-rurale. L'identité professionnelle vétérinaire nous est apparue plutôt homogène au sein de l'échantillon, tournée vers le soin aux animaux, aux propriétaires et le relationnel. Les plus jeunes vétérinaires interrogés assumaient le besoin de trouver un équilibre pérenne entre leur travail et leur vie privée. Ils étaient rejoints par leurs aînés qui reconnaissaient avoir accordé une place trop importante au travail. Enfin, le soutien confraternel s'est révélé important, en particulier pendant les premières expériences professionnelles.[-]

La gestion d'une clinique vétérinaire requiert la réalisation de diverses tâches de management, généralement prises en charge par les vétérinaires eux-mêmes, telles que les entretiens individuels et l'établissement des plannings. Cependant, une approche prometteuse consisterait à confier ces responsabilités à des managers spécialement recrutés par les cliniques vétérinaires. Une étude menée à la clinique vétérinaire du Val, un établissement mixte situé dans le Doubs, a révélé que l'intégration d'un manager au sein de l'équipe pourrait entraîner des économies significatives de temps et d'argent pour la structure. Outre ces avantages en termes d'efficacité et de rentabilité, cette approche permettrait de créer de nouvelles fonctions organisationnelles et de favoriser le développement de l'équipe. En transférant certaines tâches des vétérinaires vers les managers, les cliniques pourraient également réduire leur dépendance à l'égard de la main-d'œuvre vétérinaire, ce qui représente un avantage stratégique dans un contexte de pénurie de vétérinaires sur le marché du travail. Par ailleurs, cette délégation de responsabilités pourrait améliorer le confort de travail des vétérinaires. Ainsi, une approche générale a été mise en place pour permettre à chaque clinique vétérinaire d'évaluer ses besoins en recrutement de managers, les gains de temps et d'argent escomptés. Cette méthodologie a été développée en s'appuyant sur les retours d'expérience obtenus à la suite de sa mise en œuvre à la clinique du Val.[-]

Les zoonoses sont des maladies ou infections transmissibles naturellement des animaux vertébrés à l'homme et vice-versa. Le métier de vétérinaire présente une exposition particulière à ces maladies, transmises majoritairement, dès suite d'un contact avec un animal infecté. Par ailleurs, au sein de la population des vétérinaires, on retrouve des personnes atteintes d'une maladie respiratoire chronique. Leur maladie leur confère une sensibilité supplémentaire aux zoonoses respiratoires qu'ils rencontrent dans le cadre de l'exercice de leur métier. Nous nous sommes intéressés au risque que représentent ces zoonoses respiratoires pour cette population. Ce document présente une analyse qualitative de ce risque zoonotique respiratoire, réalisée à partir de données bibliographiques et de données qualitatives acquises selon la méthodologie établie en Sciences Humaines et Sociales. Ce étude suggère, que les niveaux de risques zoonotiques sont augmentés pour les vétérinaires atteints d'une MRC. Elle montre l'influence, sur le risque zoonotique, de facteurs psychologiques cognitifs et sociaux et, de la perception du risque. Trois zoonoses (Fièvre Q, Influenza A et Chlamydiose) présentent des niveaux de risque importants et sont à prioriser dans la mise en place de mesures de réduction du risque. Pour cela, le choix le plus pertinent reste la sensibilisation via une formation aux risques professionnels, pluridisciplinaire, incluant des médecins et des vétérinaires. L'originalité de nos travaux repose sur la population à risque étudiée et l'utilisation d'une approche sociologique pour préciser l'analyse des risques zoonotiques.[-]

A complete and authoritative reference covering the management of gamebirds and exhibition Galliformes in health and disease.
In Gamebird Medicine and Management, a team of distinguished professionals deliver a comprehensive discussion of gamebirds and exhibition Galliformes for veterinary practitioners, gamebird producers, breeders and conservationists, as well as other avian health professionals. The book covers common diseases affecting gamebirds and offers management and production information not found in other resources.
The authors combine relevant material from avian veterinarians, commercial production professionals, and experts from the conservation and captive breeding sectors, that enables veterinarians, gamebird producers, and conservationists to develop diagnostic and treatment plans for small or large gamebird flocks.
Readers will also find:
Thorough introductions to laws and regulations governing gamebirds in the United States
In-depth examinations of the anatomy and physiology of gamebirds
Comprehensive explorations of the medical management of gamebirds
Information on treating dermatological, musculoskeletal, neurological, digestive, and respiratory diseases affecting gamebirds
A practical, step-by-step necropsy guide
An engaging photo collection of gamebird and exhibition Galliformes diseases
Perfect for veterinary practitioners, gamebird producers, and conservationists, Gamebird Medicine and Management will also earn a place in the libraries of zoo veterinarians and staff.[-]

L'antibioprophylaxie en chirurgie de stérilisation de convenance est une pratique répandue, utilisée afin de prévenir le développement d'infections de site opératoire, mais n'est actuellement plus systématiquement recommandée dans ce type de chirurgie, désignées comme « propres » et associées à un faible degré de contamination selon la classification d'Altemeier. L'étude rétrospective présentée dans cette thèse porte sur 2391 cas de stérilisations de convenance de chiens, chiennes et chattes réalisées entre 2016 et 2020 au Chuvac de VetAgro Sup. Les déroulés opératoires, les pratiques pharmacologiques et chirurgicales, ont été mis en perspective à l'aide d'Analyses des Correspondances Multiples, pour ensuite étudier leur impact sur les taux de complications générales et d'infections de site opératoire. Dans cette étude, il ressort une stabilité des taux de complications postopératoires et d'infections de site opératoire autour de 3,1 % et <1 % respectivement, malgré la modification de différentes pratiques, notamment antibiotiques, analgésiques, de technique de suture cutanée et de type de pansement employées. La présence de léchage de la plaie semblait, quant à elle, liée à l'identification de complications inflammatoires ou infectieuses de site opératoire. Ce travail s'intègre dans la continuité des initiatives de l'Organisation Mondiale de la Santé et autres organismes scientifiques de santé visant à limiter le phénomène d'antibiorésistance dans la perspective du « One Health », et souligne de façon convaincante l'intérêt de ne plus employer systématiquement l'antibioprophylaxie dans le cadre des chirurgies de stérilisation de convenance des animaux de compagnie.[-]

Dans le cadre du concept « One Health », l'usage raisonné des antibiotiques est plus que jamais au cœur des préoccupations en santé publique, du fait du développement croissant d'antibiorésistances. Cela a motivé la mise en place de réseaux de surveillance et de nombreux plans de lutte dans le monde. L'usage d'antibiotiques en prévention est notamment l'une de leurs cibles. Or, en médecine vétérinaire, l'antibioprophylaxie est encore souvent utilisée, et particulièrement lors des chirurgies de convenance des animaux de compagnie. Ces stérilisations sont des chirurgies courantes intervenant sur des animaux en bonne santé. Le risque de développement d'infection de site opératoire est ainsi limité à la suite de ces interventions dites propres. Les recommandations actuelles spécifient que l'antibioprophylaxie est alors inutile dans la grande majorité des cas. L'enquête dont nous présentons les résultats en deuxième partie de cette thèse, a permis de recueillir les réponses et opinions de 727 praticiens français. Elle nous a permis de confirmer qu'une grande proportion de vétérinaires ont encore recours aux antibiotiques, en antibioprophylaxie mais aussi en antibiocouverture, avec seuls 23,5 % de praticiens n'en effectuant jamais. L'étude a révélé plusieurs associations avec cet usage, dont l'habitude, le manque de preuves scientifiques et de mauvaises mesures d'asepsie. Un changement des pratiques nécessite donc une meilleure communication autour du sujet. Ce travail est une première approche visant à diminuer les réticences à la modification des pratiques en apportant une synthèse actualisée des recommandations sur le sujet et un retour d'expérience de certains vétérinaires.[-]

Dans un contexte de recrutement difficile lié à l'augmentation du besoin en nombre de vétérinaires en France, il devient nécessaire pour chaque clinique de développer son attractivité. En partenariat avec le groupement d'intérêt économique (GIE) Alpivet, nous avons, dans ce but, réalisé une étude pour cerner les attentes des vétérinaires employés et stagiaires vétérinaires, au sujet respectivement de leur emploi et de leur stage. Cette étude montre que les vétérinaires et stagiaires souhaiteraient plus d'aide à l'intégration de la part des cliniques. En ce sens, nous avons élaboré des outils d'aide à l'intégration, à destination des vétérinaires employés, stagiaires, mais également des gérants des cliniques du groupe Alpivet.
employés, stagiaires, mais également des gérants des cliniques du groupe Alpivet.[-]

La profession vétérinaire n'a aucun mal à recruter des étudiants dans les écoles vétérinaires (ENV). Néanmoins, les difficultés de recrutement de collaborateurs sont un sujet de préoccupation récurrent chez de nombreux praticiens. Elles seraient liées, entre autres, à un nombre croissant de jeunes vétérinaires qui choisissent de ne pas ou plus exercer en clientèle dans les premières années de leur carrière. Or, le phénomène de bifurcation professionnelle précoce est un phénomène de plus en plus fréquent chez les diplômés de Grandes Écoles. Il est expliqué par des facteurs générationnels et contextuels et les jeunes vétérinaires n'y font pas exception. L'objectif de ce travail était de comprendre les motivations et les attentes des étudiants en école vétérinaire qui choisissent, au cours de leurs études, de ne pas exercer en tant que praticien libéral. Ce travail a reposé sur l'analyse d'une enquête proposée en 2017 aux étudiants des ENV françaises et aux étudiants francophones des universités de Liège (Belgique) et Cluj (Roumanie). L'analyse de cette enquête a montré que les étudiants vétérinaires qui choisissent de ne pas devenir praticien libéral à l'issue de leur formation représenteraient entre 6 et 7% d'une promotion. Ces étudiants ont choisi de poursuivre des études vétérinaires pour les mêmes raisons que leurs camarades. Ils apprécient globalement le métier de vétérinaire praticien. Ils ont des attentes similaires à leurs camarades vis-à-vis de leur rémunération et de l'organisation de leur temps de travail. Une bonne partie de ces étudiants savaient qu'ils n'exerceraient pas en clientèle avant même d'intégrer une ENV : orientation vers la recherche et l'enseignement publics ou de grandes institutions publiques. Ces rôles, bien que relativement atypiques font partie intégrante de la mission de la formation des vétérinaires.[-]