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Les antiparasitaires externes des carnivores domestiques sont utilisés au quotidien dans le cadre de la médecine préventive dans la prévention des infestations parasitaires. L'administration de ces antiparasitaires à nos animaux de compagnie est à l'origine d'un passage des molécules actives dans l'environnement extérieur et dans l'environnement direct des personnes constituant le foyer. Les molécules antiparasitaires présentes dans les spécialités disponibles sur le marché vétérinaire possèdent à des degrés variables une toxicité pour les organismes non-cibles de l'environnement ainsi que pour l'Homme. Cette synthèse rassemble les données bibliographiques disponibles sur la toxicité des molécules antiparasitaires pour les organismes non cibles de l'environnement (invertébrés terrestres, oiseaux, poissons, invertébrés aquatiques et amphibiens). Elle rassemble également les données de toxicité disponibles pour les Mammifères et pour l'Homme. L'utilisation de ces antiparasitaires externes chez les carnivores doit par conséquent se faire de manière raisonnée. Ce travail propose des choix d'utilisation des différentes molécules antiparasitaires en fonction du milieu de vie et du mode de vie des animaux traités. Ces propositions prennent également en considération la composition du foyer et notamment la présence de personnes fragiles comme les enfants, les femmes enceintes ou encore les personnes âgées ou immunodéprimées.
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Les antiparasitaires externes des carnivores domestiques sont utilisés au quotidien dans le cadre de la médecine préventive dans la prévention des infestations parasitaires. L'administration de ces antiparasitaires à nos animaux de compagnie est à l'origine d'un passage des molécules actives dans l'environnement extérieur et dans l'environnement direct des personnes constituant le foyer. Les molécules antiparasitaires présentes dans les ...
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Les avermectines et assimilés sont les molécules endectocides les plus utilisées en Europe, que ce soit pour les animaux de rente ou les animaux de compagnie. Leurs propriétés ainsi que leur usage massif rendent leur usage problématique pour l'environnement. L'impact négatif de l'utilisation de ces produits est décrit pour de nombreuses espèces, en particulier pour les insectes coprophages ce qui entraîne des conséquences sur l'écosystème prairie. Néanmoins, cet écosystème et ces espèces ne sont pas les seuls impactés par ces molécules. En effet, à cause de leur persistance dans l'environnement, de leur possible bioconcentration et de leur spectre d'action très large, l'impact de ces médicaments est potentiellement plus large et plus important que ce qui est évalué aujourd'hui pour la délivrance des autorisations de mise sur le marché. L'étude des facteurs pouvant diminuer ou augmenter cet impact ainsi l'information des vétérinaires, éleveurs et particuliers sur cette problématique sont alors essentiels afin de diminuer au maximum l'impact de ces médicaments.
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Les avermectines et assimilés sont les molécules endectocides les plus utilisées en Europe, que ce soit pour les animaux de rente ou les animaux de compagnie. Leurs propriétés ainsi que leur usage massif rendent leur usage problématique pour l'environnement. L'impact négatif de l'utilisation de ces produits est décrit pour de nombreuses espèces, en particulier pour les insectes coprophages ce qui entraîne des conséquences sur l'écosystème ...
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Le lynx boréal (Lynx lynx) est un grand prédateur considéré « en danger » en France par l'UICN dont les cadavres découverts sur le sol national sont collectés par le réseau SAGIR. Une problématique mondiale pour les prédateurs sauvages est leur exposition à divers micropolluants persistants, notamment aux rodonticides antivitamine K (AVK) utilisés abondamment pour lutter contre les rongeurs nuisibles. Ces molécules se retrouvent chez des prédateurs non-cibles par consommation de proies contaminées (rongeurs ou autres). Cette contamination peut causer la mort des individus et déclencher divers effets subléthaux, notamment une perte de vigilance pouvant prédisposer aux collisions routières (cause importante de mortalité pour le lynx). L'objectif de ce travail exploratoire était d'étudier l'ampleur du phénomène d'exposition aux AVK en France entre 2018 et 2022, et d'identifier d'éventuels facteurs de risques tels que des caractéristiques individuelles ou environnementales. Les résultats ont montré une contamination hépatique de 27% des individus analysés (n= 86) à au moins une substance. 9% des 86 lynx étaient multi contaminés et quatre possédaient une concentration totale supérieure au seuil de manifestations cliniques létales utilisé par les experts (0,02 µg/g). Les lynx les plus fréquemment contaminés étaient des individus âgés de plus d'un an avec des domaines vitaux théoriques plus fortement urbanisés. Cela est en faveur d'une implication des usages AVK « biocide » dans et autour des bâtiments, bien que cette espèce soit réputée peu anthropophile. Enfin, aucune association entre contamination aux AVK et risque de collision routière n'a pu être démontrée dans ce travail.
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Le lynx boréal (Lynx lynx) est un grand prédateur considéré « en danger » en France par l'UICN dont les cadavres découverts sur le sol national sont collectés par le réseau SAGIR. Une problématique mondiale pour les prédateurs sauvages est leur exposition à divers micropolluants persistants, notamment aux rodonticides antivitamine K (AVK) utilisés abondamment pour lutter contre les rongeurs nuisibles. Ces molécules se retrouvent chez des ...
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Depuis les années 1990, les populations de vautours ont connu un fort déclin à travers le monde. Les enquêtes menées ont mis en évidence l'implication des médicaments vétérinaires dans ce déclin avec une exposition des populations à des résidus écotoxiques. Bien que quatre espèces de vautours se reproduisent en France depuis la fin du 20e siècle, leur situation et notamment celle du Vautour moine reste très précaire. Il apparaît donc indispensable de maîtriser les causes pouvant entraîner une diminution des populations et notamment de leur assurer des ressources alimentaires sûres. Ce manuscrit s'articule en deux parties. Premièrement, une partie bibliographique, qui fait tout d'abord le point sur les connaissances concernant la biologie du Vautour moine, puis décrit les phénomènes amenant à la formation de résidus écotoxiques et revient finalement sur les historiques d'empoisonnements de charognards par des résidus de médicaments vétérinaires. Deuxièmement, une partie expérimentale, basée sur une enquête à destination des vétérinaires exerçant dans les zones de reproduction du Vautour moine. L'objectif de ce travail était de connaître les habitudes des vétérinaires français exerçant dans les zones de reproduction du Vautour moine en termes de traitements réalisés chez les ruminants. Ainsi, le questionnaire diffusé en ligne abordait d'abord la présentation de l'activité des vétérinaires (part de rurale, nombre d'élevages et d'animaux suivis) puis pour chaque catégorie de médicaments il permettait de faire ressortir les molécules les plus utilisées et leur fréquence d'utilisation. La partie commentaire libre en fin de questionnaire a permis de mieux comprendre l'usage des traitements fait par les vétérinaires en pratique sur le terrain. Le taux de réponse était de 5,25 % avec une majorité de réponses pour la région des Grands Causses. L'oxytétracycline est l'antibiotique le plus utilisé dans les Baronnies Provençales et les Gorges du Verdon, alors que dans les Grands Causses la benzylpénicilline et la dihydrostreptomycine sont plus utilisées. Concernant les anti-inflammatoires, l'acide tolfénamique est majoritairement utilisé, l'usage du méloxicam reste assez faible et le diclofénac, très toxique, n'est pas autorisé. Dans les Grands Causses et les Baronnies Provençales, l'anti-parasitaire externe le plus fréquemment utilisé est la deltaméthrine, dans le Verdon le phoxime est préféré. L'oxyclosanide est l'anti-parasitaire interne le plus employé dans les Grands Causses. Concernant les endectocides, la famille des avermectines est la plus utilisée et au sein de cet famille l'ivermectine est l'endectocide le plus utilisé par les vétérinaires des trois régions. Enfin, l'euthanasiant le plus utilisé dans les régions étudiées est le pentobarbital sodique. L'étude a ainsi permis de dresser un premier inventaire des traitements les plus utilisés par les vétérinaires ruraux français dans les zones de reproduction du Vautour moine et de le comparer aux historiques d'empoisonnements par des résidus écotoxiques. Elle pourra servir de base pour d'autres projets de recherche afin de vérifier si les traitements identifiés circulent dans les populations de vautours françaises et s'ils peuvent être associés à des cas d'intoxication de la faune sauvage.
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Depuis les années 1990, les populations de vautours ont connu un fort déclin à travers le monde. Les enquêtes menées ont mis en évidence l'implication des médicaments vétérinaires dans ce déclin avec une exposition des populations à des résidus écotoxiques. Bien que quatre espèces de vautours se reproduisent en France depuis la fin du 20e siècle, leur situation et notamment celle du Vautour moine reste très précaire. Il apparaît donc in...
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Ce travail bibliographique retrace l'évolution des antiparasitaires externes vétérinaires au gré des avancées scientifiques et techniques et des modifications de la réglementation du médicament ces cinquante dernières années. Des progrès significatifs ont été faits sur l'innocuité des principes actifs pour l'animal et pour l'Homme, sur la galénique, sur la facilité de traitement, et sur l'efficacité des traitements contre certains parasites. Les attentes sociétales concernant la sécurité des aliments et la protection environnementale ont accompagné l'évolution des antiparasitaires externes. Leur retranscription dans la réglementation du médicament vétérinaire a amélioré la qualité et la sécurité les antiparasitaires externes et a conduit à un meilleur contrôle des résidus ainsi qu'une meilleure prise en compte du risque écotoxique. Mais elle a aussi participé à la forte réduction du nombre d'options thérapeutiques disponibles chez les animaux de rente et chez les espèces mineures en particulier. Les résistances aux antiparasitaires externes sont en constante progression et la toxicité environnementale reste préoccupante malgré les progrès réalisés. Il est dès lors nécessaire de raisonner l'usage des antiparasitaires et de les intégrer dans un plan de contrôle associant des mesures de gestion globale du parasitisme externe et de nouvelles solutions qui restent à développer, telles que la phytothérapie, la lutte biologique ou la vaccination.
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Ce travail bibliographique retrace l'évolution des antiparasitaires externes vétérinaires au gré des avancées scientifiques et techniques et des modifications de la réglementation du médicament ces cinquante dernières années. Des progrès significatifs ont été faits sur l'innocuité des principes actifs pour l'animal et pour l'Homme, sur la galénique, sur la facilité de traitement, et sur l'efficacité des traitements contre certains parasites. Les ...
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La lutte contre les parasitoses animales est au cœur des préoccupations d'hier et d'aujourd'hui. À travers une comparaison de l'offre thérapeutique antiparasitaire interne entre 1970 et 2020 fondée sur des recherches bibliographiques, nous avons étudié l'évolution de la pharmacopée et ses transformations. Ce travail souligne les progrès scientifiques et techniques constatés en termes d'efficacité, de galénique et de toxicité pour l'animal et pour l'Homme. En réponse aux attentes sociétales sur la sécurité du consommateur et les préoccupations écologiques, la mise en place d'un cadre réglementaire permet d'améliorer la qualité et la sécurité des médicaments vétérinaires. Cette évolution se fait néanmoins au détriment de la disponibilité du médicament antiparasitaire interne, devenu une gageure chez certaines espèces mineures et notamment des animaux de rente. En conséquence de l'usage intensif de ces substances, l'émergence des résistances aux antiparasitaires internes et la prise en compte de l'écotoxicité des antiparasitaires vétérinaires deviennent les freins majeurs à l'emploi de ces médicaments, mais aussi les moteurs de l'évolution future de la pharmacopée. L'usage des antiparasitaires est désormais à raisonner dans une optique de gestion globale du parasitisme interne, intégrant la mise en place de nouveaux schémas thérapeutiques et d'évolution zootechniques. L'ajout de nouvelles solutions thérapeutiques comme la phytothérapie, la lutte biologique ou la vaccination porte les clefs de l'avenir des antiparasitaires internes.
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La lutte contre les parasitoses animales est au cœur des préoccupations d'hier et d'aujourd'hui. À travers une comparaison de l'offre thérapeutique antiparasitaire interne entre 1970 et 2020 fondée sur des recherches bibliographiques, nous avons étudié l'évolution de la pharmacopée et ses transformations. Ce travail souligne les progrès scientifiques et techniques constatés en termes d'efficacité, de galénique et de toxicité pour l'animal et ...
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