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La vitamine B12 (cobalamine) est une vitamine hydrosoluble complexe, ne pouvant pas être produite par les organismes eucaryotes, tous les animaux doivent l'obtenir de sources exogènes et sont donc sujets à des variations de son apport et son absorption. La vitamine B12 est nécessaire dans un grand nombre de processus physiologiques et une variation de son métabolisme peut entrainer des conséquences multiples et sévères sur l'organisme, pouvant être fatales. L'objectif de cette thèse est de synthétiser les informations disponibles sur sa gestion en médecine vétérinaire. Un déficit en cobalamine présente des signes non spécifiques et souvent associés à une maladie sous-jacente. Il doit être suspecté chez les animaux présentant dysorexie, diarrhée, léthargie, perte de poids ou diminution des facteurs de production associés à une anémie arégénérative. Un déficit en cobalamine est plus particulièrement retrouvé chez les carnivores domestiques dans 7 groupes de maladies : syndrome d'Imerslund-Gräsbeck, insuffisance pancréatique exocrine, atteintes hépatiques et pancréatiques, gastroentérites inflammatoires chroniques, lymphomes digestifs, dysbioses intestinales et parvovirose. Dans ces maladies, une hypocobalaminémie est un facteur pronostic important, sa détection et son traitement devraient être envisagés. Chez les ruminants et animaux de production, la carence alimentaire est le plus souvent mise en cause. La cobalaminémie est utilisée comme principal marqueur de la situation métabolique de la cobalamine chez l'animal. La mesure d'une hypocobalaminémie devrait idéalement être suivie d'un dosage de l'acide méthylmalonique sérique. Ce dosage étant peu accessible, plusieurs auteurs recommandent une complémentation chez ces animaux même sans dosage de l'acide méthylmalonique. Le traitement de complémentation, chez les carnivores domestiques, par voie orale à une dose de 0,025 – 0,05 mg/kg se montre tout aussi efficace dans le maintien de l'eucobalaminémie que le traitement par voie parentérale à une dose de 0.05mg/kg. Le traitement par voie parentérale comprend une phase initiale composée de 6 à 9 injections, avant une phase de maintenance comprenant une injection mensuelle. Chez les ruminants et les équidés, la complémentation en cobalt par voie orale donne un résultat satisfaisant. La complémentation en cobalamine par voie parentérale se fait à une dose de 0,0025 - 0,005mg/kg. Aucune toxicité de la complémentation en cobalamine n'a été rapportée.[-]
La vitamine B12 (cobalamine) est une vitamine hydrosoluble complexe, ne pouvant pas être produite par les organismes eucaryotes, tous les animaux doivent l'obtenir de sources exogènes et sont donc sujets à des variations de son apport et son absorption. La vitamine B12 est nécessaire dans un grand nombre de processus physiologiques et une variation de son métabolisme peut entrainer des conséquences multiples et sévères sur l'organisme, pouvant ...

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La vitamine B12, ou cobalamine, est une vitamine hydrosoluble issue de l'alimentation et dont l'absorption s'effectue au niveau de l'iléon grâce à sa liaison au facteur intrinsèque, principalement produit par le pancréas exocrine. La cobalamine est un cofacteur intracellulaire important et intervient notamment dans les divisions cellulaires. Il s'agit d'un marqueur sensible des affections digestives et l'hypocobalaminémie est souvent retrouvée chez les chats atteints d'affections gastrointestinales et/ou pancréatiques. En théorie une carence en cobalamine ne peut être exclue sans dosage de la concentration sérique ou urinaire en acide méthyl malonique. Mais ce dosage est peu accessible en France et en pratique il est recommandé de complémenter en cobalamine un chat qui présente des troubles digestifs et dont la cobalaminémie se situe en dessous de la valeur correspondant à la valeur basse de l'intervalle de référence majorée de 10 %. Les risques d'une hypercobalaminémie secondaire à une complémentation sont aujourd'hui estimés comme nuls. A ce jour, les données bibliographiques concernant l'hypocobalaminémie chez le chat sont peu nombreuses. Le premier objectif de cette thèse est de réaliser une synthèse bibliographique de l'état actuel des connaissances sur l'hypocobalaminémie chez le chat, concernant les présentations cliniques, les affections rencontrées et les modifications biologiques, échographiques et lésionnelles associées. La deuxième partie de cette thèse consiste en une étude rétrospective sur 73 chats hypocobalaminémiques présentés au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire de l'Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort. Cette étude a pour objectif de décrire la prévalence des affections rencontrées lors d'hypocobalaminémie chez le chat et de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques et lésionnelles associées afin d'étayer les données de la littérature vétérinaire. D'après notre étude, chez les chats hypocobalaminémiques, il semblerait que les chats de race présentent une cobalaminémie plus basse que les chats européens. Aucune corrélation entre l'âge et la cobalaminémie n'est retrouvée. Les chats maigres ont une cobalaminémie plus faible que les chats avec une note d'état corporel normale, et le poids corporel semble également corrélé négativement à la cobalaminémie. Les chats hypocobalaminémiques manifestent des signes cliniques digestifs non spécifiques et parfois frustres. Les modifications hématologiques sont peu fréquentes chez le chat mais on peut noter 44 % d'anémies dans notre étude et dont 19 % sont macrocytaires. Les modifications échographiques mises en évidence chez les chats hypocobalaminémiques sont non spécifiques. Les principales affections rencontrées dans cette étude sont les lymphomes digestifs (58 %), les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) (22 %), les pancréatites (48 %), les cholécystites (53 %) et seulement quelques cas d'IPE (8 %), car le dosage des TLI chez le chat est peu accessible en France. Le recrutement d'une population contrôle de chats normocobalaminémiques au Chuva sur la même période que cette thèse serait intéressant afin de compléter ce travail. Une étude prospective afin de déterminer si la cobalaminémie est un facteur pronostique dans la survie et la rémission des affections gastro-intestinales serait également une perspective.[-]
La vitamine B12, ou cobalamine, est une vitamine hydrosoluble issue de l'alimentation et dont l'absorption s'effectue au niveau de l'iléon grâce à sa liaison au facteur intrinsèque, principalement produit par le pancréas exocrine. La cobalamine est un cofacteur intracellulaire important et intervient notamment dans les divisions cellulaires. Il s'agit d'un marqueur sensible des affections digestives et l'hypocobalaminémie est souvent retrouvée ...

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L'hypercobalaminémie se définit comme une concentration sérique en vitamine B12, autrement appelée cobalamine, supérieure aux normes admises. La cobalamine est une macromolécule hydrosoluble impliquée dans des réactions enzymatiques spécifiques intervenant dans le métabolisme des tissus à renouvellement rapide comme les cellules épithéliales intestinales ou les cellules de la lignée hématopoïétique. Contrairement à l'hypocobalaminémie qui est une anomalie bien connue, l'hypercobalaminémie est encore peu documentée. De récent travaux de recherche en médecine humaine s'accordent à suggérer que l'hypercobalaminémie peut signaler la présence d'affections systémiques graves, comme des processus tumoraux ou des maladies hépatiques pour lesquelles le diagnostic précoce peut être déterminant pour le pronostic. Les quelques auteurs ayant déjà publié au sujet de l'hypercobalaminémie chez les espèces d'intérêt vétérinaire s'accordent à observer une prévalence relativement importante de l'hypercobalaminémie, en particulier chez les chats, et suggèrent que l'hypercobalaminémie est associée à des hépatopathies ou des processus tumoraux. Cette étude rétrospective a eu pour objectif de décrire l'ensemble des chats avec hypercobalaminémie s'étant présenté au CHUVA entre le mois de janvier 2017 et le mois de février 2020 et ayant présenté des signes cliniques ayant conduit au dosage de la cobalamine. Les expositions éventuellement associées à l'hypercobalaminémie ont par la suite été étudiées. Pour cela, l'ensemble des chats présentés au CHUVA entre janvier 2017 et février 2020 et pour qui le dosage de la cobalamine a été réalisé par le laboratoire IDEXX ou VEBIO ont été recensés puis ont été classés par statut vitaminique. La quantification des associations entre une exposition et l'hypercobalaminémie a été réalisée par des calculs d'Odds Ratio. Ce travail a permis d'observer que l'hypercobalaminémie était plus fréquente chez les chats de 10 ans ou moins (OR = 0,39, p < 0,01) et chez les chats en surpoids (OR = 2,45, p = 0,01). Concernant les données cliniques, notre étude a suggéré que les chats avec hypercobalaminémie présentaient plus fréquemment des signes cliniques évoluant depuis moins de deux semaines (OR = 2,59, p < 0,01) que des signes cliniques chroniques. Elle a également suggéré que l'hypercobalaminémie était moins fréquente parmi les chats présentant de la diarrhée (OR = 0,46, p < 0,01), de l'amaigrissement (OR = 0,42, p < 0,01) ou de l'abattement (OR = 0,46, p<0,01) que parmi les chats présentant d'autres symptômes. En revanche, cette étude n'a pas permis d'observer d'association significative entre l'hypercobalaminémie et un diagnostic spécifique ou une affection concernant un système organique particulier. Les biais de confusion n'étant pas pris en compte mais étant présents de manière certaine, aucune inférence causale n'est réalisée et note étude se limite à l'inférence statistique.[-]
L'hypercobalaminémie se définit comme une concentration sérique en vitamine B12, autrement appelée cobalamine, supérieure aux normes admises. La cobalamine est une macromolécule hydrosoluble impliquée dans des réactions enzymatiques spécifiques intervenant dans le métabolisme des tissus à renouvellement rapide comme les cellules épithéliales intestinales ou les cellules de la lignée hématopoïétique. Contrairement à l'hypocobalaminémie qui est ...

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