Les traitements des affections cardiaques ou non cardiaques qui génèrent des troubles du rythme ont considérablement réduit les indications des antiarythmiques. Chez les carnivores, comme chez l'homme, ces médicaments présentent un grand nombre d'effets secondaires délétères. Le recours à la thérapeutique antiarythmique est actuellement réservé aux dysrythmies provoquant un déficit circulatoire grave. Lorsqu'il est obligatoire, le traitement antiarythmique doit sa réussite à la bonne gestion de plusieurs étapes successives : diagnostic rythmologique initial et de la maladie responsable, choix de la molécule efficace et bonne connaissance de ses effets, mise en place d'un suivi thérapeutique capable de prolonger les effets bénéfiques et/ou d'éviter les rechutes. L'examen Holter participe activement au dépistage de la dysrythmie, au choix du traitement et à l'évaluation de son efficacité. Enfin, de nouvelles techniques pour combattre les dysrythmies, bien connues chez l'homme et responsables d'une forte baisse de l'utilisation des antiarythmiques (cardioversion électrique, ablation par radiofréquence, pacemaker), sont appelées à se développer dans les prochaines années. Mots clés : Amiodarone, Antiarythmiques, Arythmie, Bêtabloquant, Digoxine, Diltiazem, Lidocaïne, Sotalol, Tachycardie supraventriculaire, Tachycardie ventriculaire, Troubles du rythme