L'identification et l'évaluation des lésions musculaires du chien et du chat reposent sur l'élévation de l'activité plasmatique d'enzymes considérées comme spécifiques du muscle, principalement la créatine kinase, à un moindre degré l'aspartate aminotransférase ou la lactate déshydrogénase. Ce sont des marqueurs précoces et sensibles de lésion, même très minime. La fatigue musculaire est principalement explorée par la mesure de la concentration des lactates plasmatiques qui est augmentée dans tous les états d'hypoxie ou d'anoxie.