Les fractures du bassin sont fréquemment rencontrées; elles représentent environ 20 % de l'ensemble des fractures. Leur importance chirurgicale va croissant; l'idée ancienne qui voulait que la majorité de ces fractures guérisse sans traitement chirurgical doit être abandonnée si l'on veut bien distinguer cicatrisation et fonction ; le domaine du traitement conservateur se réduit sans cesse. Ces fractures sont, dans la quasi-totalité des cas, dues à des accidents de la circulation [6,14,15 ]. Elles peuvent très rarement, pour des chiens de compétition, constituer des fractures de fatigue. En général multiples, elles atteignent le plus souvent l'ilium (46 % des fractures du bassin) [17 ]. Les fractures acétabulaires, en tant que fractures articulaires, nécessitent un traitement particulièrement soigneux; ce sont celles dont le pronostic est le plus délicat.