Par analogie avec la sémiologie cardiaque, de nombreux cliniciens ont tendance à privilégier l'auscultation de l'appareil respiratoire au détriment des temps initiaux de l'examen, et en particulier de l'inspection. Cette attitude est d'autant plus regrettable que l'examen des mouvements respiratoires peut apporter de nombreux renseignements, permettant d'orienter le diagnostic, même si le recours à la radiographie est évidemment devenu la règle pour confirmer une suspicion.