Cet essai compare deux méthodes de traitement de l'anoestrus post-partum chez la vache laitière. Dans le groupe 1 (n=101), les vaches reçoivent les injections suivantes : GnRH (J0), PGF2alpha (J7) et GnRH (J9), elles sont inséminées à J10 sans détection des chaleurs. Dans le groupe 2 (n=84), les animaux sont inséminés sur chaleurs observées après la première injection de PGF2alpha (J0) ; s'il n'y a pas manifestation de chaleurs, une seconde injection de PGF2alpha est réalisée à J13 suivie par une double insémination systématique (J16 et J17). Dans le groupe 1, 14 vaches ont été vues en chaleurs autour de J10 (10/14 entre J8 et J11) et inséminées de suite. Dans le groupe 2, 36 vaches (43%) ont été vues en chaleurs dès la première injection de PGF2apha, 83% de ces vaches entre J2 et J5. Les taux de gestation, environ 50 jours après le début du traitement, étaient respectivement de 36,1% et 32,5% dans les groupes 1 et 2 (p=0,62). Dans le groupe 1, le taux de gestation était deux fois moins important pour les animaux inséminés à J10 par rapport aux animaux inséminés autour de J10 (31,3% contre 64,3%, p=0,02). Dans le groupe 2, le taux de gestation était de 40,0% (14/35) pour les vaches inséminées après la première injection de PGF2alpha, et de 28,6% (14/49) pour celles inséminées systématiquement après la seconde injection de PGF2alpha. En conclusion, le taux de gestation est identique avec le protocole GnRH+PGF2alpha+GnRH et avec celui utilisant la PGF2alpha associées à une détection des chaleurs après la première injection. Mais dans les conditions du traitement de l'anoestrus, les résultats obtenus avec le premier protocole (comprenant une insémination systématique à J10) peuvent être améliorés par une détection des chaleurs entre J8 et J11 : les animaux vus en chaleurs autour de J10 seraient inséminés sur chaleurs observées.

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