La dysautonomie équine est connue mondialement mais sa prévalence semble la plus forte dans le nord de l'Europe et en Amérique latine. Son étiologie demeure inconnue. Les jeunes chevaux au pré toute l'année dans des régions à temps frais et sec sans apport de foin et ayant subi un stress relatif semblent prédisposés à ce type de maladie. Les symptômes sont similaires à une obstruction intestinale haute. L'issue de la maladie est fatale à plus ou moins court terme. La symptomatologie reste cependant peu différenciée des coliques et autres maladies alimentaires. Les analyses de sang montrent une élévation du taux des principales constantes sanguines. Ces taux restent cependant très variables en fonction du type de crise et ne permettent pas un diagnostic différentiel fiable par rapport aux coliques. L'examen macroscopique ne permet pas de conclure avec certitude à la dysautonomie équine. L'étude histopathologique post-mortem des structures nerveuses atteintes reste donc la meilleure approche diagnostique de la maladie. En effet elle révèle des dégénérescences vacuolaires caractéristiques de la dysautonomie sur les ganglions entériques et parasympathiques du tube digestif. Elle explique par ailleurs la paralysie digestive due à une moindre sécrétion par ces structures nerveuses des substances stimulant la contraction des muscles pariétaux.

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