Après avoir présenté une revue bibliographique succinte des intérêts et des limites de la myélographie, de la tomodensitométrie et du myéloscan dans l'exploration du rachis et de la moelle chez le chien, l'auteur propose l'étude rétrospective de 15 cas cliniques, ayant bénéficié successivement d'une myélographie puis d'un scanner du rachis. Les résultats de ces examens font l'objet d'une discussion quant à la localisation et la nature supposée des lésions, l'auteur mettant en parallèle ces données avec celles des analyses histologiques, chirurgicales et / ou nécropsiques de chaque cas. Il ressort de cette étude que la myélographie est un préalable indispensable au scanner, exception faite des lésions des plexus, pour lesquelles la tomodensitométrie est envisageable d'emblée. L'emploi de la tomodensitométrie est recommandée lorsque les images myélographiques sont équivoques et ne permettent pas de situer la lésion, d'évaluer son étendue et les lésions qui lui sont associées ou de choisir entre plusieurs hypothèses quant à sa nature.