LES NEUF CENTRES ANTIPOISONS HUMAINS (CAP) ET LES QUATRE CENTRES D'INFORMATION TOXICOLOGIQUE VETERINAIRES (CITV) ONT DES STATUTS TRES DIFFERENTS. LES PREMIERS CONSTITUENT DES STRUCTURES PUBLIQUES, REGLEMENTEES PAR LA LOI DEPUIS 1992. LES SECONDS SONT REGROUPES DANS UNE ASSOCIATION DE TYPE LOI DU 1er JUILLET 1901. AU-DELA DE CETTE DIFFERENCE LEURS ACTIVITES PRINCIPALES SONT TRES PROCHES : IL S'AGIT D'UNE PART DE LA REPONSE TELEPHONIQUE DANS LE DOMAINE DE LA TOXICOLOGIE CLINIQUE PRINCIPALEMENT VOUEE AUX PERSONNELS DES PROFESSIONS DE SANTE MAIS AUSSI AUX PARTICULIERS ET D'AUTRE PART DE LA FORMATION DES ELEVES ET DES PRATICIENS. LES CENTRES ANTIPOISONS HUMAINS ET VETERINAIRES SONT AMENES A COLLABORER DANS DES SITUATIONS VARIEES : INTOXICATIONS HUMAINES AVEC DES PRODUITS VETERINAIRES OU INVERSEMENT... LES CAS D'INTOXICATIONS SIMULTANEES DE L'HOMME ET DE L'ANIMAL SONT RELATIVEMENT RARES. LES AUTO-INJECTIONS ACCIDENTELLES DE VACCINS VETERINAIRES, PAR DES ELEVEURS, CONSTITUENT UN DES MOTIFS D'ECHANGE LES PLUS FREQUENTS ENTRE LES CENTRES ANTIPOISONS HUMAINS ET VETERINAIRES. LE DANGER PRPOVIENT SURTOUT DES ADJUVANTS A BASE D'HUILE MINERALE CONTENUS DANS LES SPECIALITES DESTINEES PRINCIPALEMENT AUX VOLAILLES ET AUX PORCS.