L'importance du syndrome ictère tient à sa relative fréquence et à son caractére d'habituelle gravité. Il peut être d'origine hémolytique, hépatique ou post-hépatique, et dans chacune de ces trois catégories il reconnait plusieurs causes spécifiques. Face à un animal ictérique, le vétérinaire doit adopter une démarche clinique et diagnostique claire et organisée, afin de déterminer la cause de l'ictère, puis d'établir un pronostic et de réaliser un traitement. Pour y parvenir, il dispose de nombreux examens complémentaires, qu'il choisira de réaliser dans un ordre précis. Une étude rétrospective des cas d'ictères rencontrés à l'école nationale vétérinaire de Toulouse durant l'année universitaire 95-96 permet de comparer la fréquence des pathologies rencontrées avec ce qui est usuellement décrit dans la litterature.