CETTE ETUDE DE L'ALIMENTATION DES PHOQUES EN CAPTIVITE COMPARE LES CONNAISSANCES BIBLIOGRAPHIQUES AVEC L'EXPERIENCE QUOTIDIENNE DES SOIGNEURS DES PHOQUES GRIS ET DES VEAUX MARINS DE HUIT CENTRES EUROPEENS. L'ALIMENTATION EN CAPTIVITE BASEE SUR UNE SEULE ESPECE DE POISSON AINSI QUE LA CONGELATION RENDENT THEORIQUEMENT NECESSAIRE UNE SUPPLEMENTATION EN VITAMINES. IL N'A PAS ETE POSSIBLE DE DETERMINER LES BESOINS EN FONCTION DU REGIME ALIMENTAIRE EN LIBERTE, CAR LES ANALYSES DISPONIBLES NE CONCERNENT QUE LA CHAIR DE POISSONS LES PLUS CONSOMMES PAR L'HOMME. L'EXPERIENCE DE TERRAIN N'APPORTE PAS PLUS DE REPONSE, CAR LES RATIONS QUOTIDIENNES ET LES DOSES QUOTIDIENNES EN VITAMINES SONT DISPARATES ET NE RESPECTENT QUE RAREMENT LES PRECONISATIONS DE LA LITTERATURE, SANS AMAIGRISSEMENT NI APPARITION DE SIGNES DE CARENCES. CETTE ETUDE REMET EN QUESTION DE NOMBREUX POINTS TENUS POUR ACQUIS, TELS QUE LA RATION QUOTIDIENNE, LES DOSES QUOTIDIENNES EN VITAMINES ET LA NECESSITE DE SUPPLEMENTER EN SEL LORSQUE L'EAU DU BASSIN EST DOUCE. EN REVANCHE, LES VARIATIONS SAISONNIERES D'APPETIT, PREVUES PAR LES AUTEURS, SONT BIEN OBSERVEES EN CAPTIVITE, QUOIQUE ATTENUEES PAR RAPPORT A CE QUI EST OBSERVE EN LIBERTE. ENFIN, CETTE ETUDE MONTRE L'INTERET D'ETABLIR DES COURBES DE CONSOMMATION, QUI PERMETTENT UNE MEILLEURE ANALYSE DES VARIATIONS D'APPETIT.