Dans un premier temps, l'auteur étudie les particularités anatomiques, biologiques et physiologiques des cervidés. Les bois constituent la principale caractéristique anatomique de ces animaux. La photopériode influe directement sur la biologie. En effet, le comportement, l'alimentation et surtout la reproduction sont marqués par la saisonnalité. Enfin, les techniques de manipulation et de contention sont abordées. Dans une deuxième partie, les maladies métaboliques et nutritionnelles sont étudiées. La sensibilité des cervidés au stress les rend très fragiles. D'une part, ce dernier a des effets directs comme la myopathie de capture, et d'autre part, il prédispose les animaux à bon nombre de maladies infectieuses et parasitaires. L'alimentation constitue aussi un point clé dans l'élevage des cervidés. Les erreurs entraîneront des pertes de production et l'émergence d'affections opportunistes. Les principales intoxications alimentaires sont également évoquées. Dans un dernier chapitre, l'auteur s'intéresse aux diverses maladies infectieuses qui sont les mêmes que celles des ruminants domestiques. Les signes cliniques sont par ailleurs comparables. I1 faut noter la grande sensibilité des cervidés aux différentes mycobactéries. Deux grands groupes de maladies ressortent de cette étude: les maladies d'achat et les infections opportunistes. La plupart des affections observées résultent en général d'une erreur dans la conduite du troupeau.