Les modèles comportementaux en psychopharmacologie, cherchent à développer, chez l'animal, des syndromes qui ressemblent à ceux observés chez l'homme, afin d'étudier certains aspects de la psychopathologie humaine, mais cette démarche ne peut être complètement satisfaisante et implique, en conséquence, de nombreux compromis théoriques. C'est pourquoi, en plus d'une rigueur expérimentale indispensable, le rétrocontrôle que peuvent apporter les résultats des investigations cliniques, doit être une référence permanente et active, qui permet de garder une vision critique et évolutive des modèles animaux utilisés. Ainsi, peut-on donner à tel ou tel modèle, notamment ceux de la dépression, une orientation plus particulière vers la découverte de nouveaux médicaments potentiellement actifs en clinique (screening), et/ou vers l'exploration du mécanisme d'action de ces médicaments (ce qui est le cas du test de la nage forcée chez la souris), et peut-être, en restant prudent, vers une meilleure compréhension des troubles psychopathologiques humains. Les grands problèmes de la modélisation sont donc la prédictibilité et la validation, avec, comme but raisonnable de découvrir de nouvelles molécules actives en thérapeutique, mais aussi de mieux comprendre le modèle grâce à des agents spécifiques de sous-types de récepteurs supposés être impliquée dans les mécanismes pathogéniques de troubles tels que la dépression ou l'anxiété.

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