Bartonella henselae est identifiée par la communauté scientifique depuis 1992. La maladie des griffes du chat (MGC), manifestation majeure de l'infection humaine par ce bacille, est décrite depuis 1950. En 1997, l'incidence annuelle est estimée à 40 000 cas mondiaux. Environ 25% des chats domestiques et 35% des chats errants hébergent cette bactérie dans leur sang. La puce, Ctenocephalides feus, transmet l'infection dans la population féline. La transmission directe, horizontale ou verticale, n'est pas décrite à ce jour. Le mode de contagion de l'homme reste actuellement à préciser. Le plus probable consiste en l'inoculation traumatique de la bactérie par morsure ou griffure d'un chat. La virulence de Bartonella henselae pour le chat serait souche-dépendante. Certaines souches causent de la fièvre, des adénopathies et de l'apathie. Chez l'individu immunocompétent, 90 % des cas se manifestent par une adénopathie bénigne drainant le site de morsure ou de griffure. Dans 5% à 13% des cas, l'infection a une expression sévère : encéphalopathie, syndrome oculo-glandulaire de Parinaud, rétinite stellaire, endocardite, ostéomyélite. Afin de protéger l'homme, des stratégies de dépistage, de traitement pour les chats porteurs et des vaccins sont à l'étude.

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