Cet essai a eu pour objectif de comparer deux protocoles de synchronisation des chaleurs chez la vache allaitante. Dans le lot 1 (n=174), les vaches ont reçu le traitement suivant : pose du dispositif intravaginal PRID|— (JO), injection de PgF2a (J6), retrait du dispositif PRID|— et injection de PMSG (J8), elles ont été inséminées de façon systématique à J10 (56 ± 4 heures après le retrait du dispositif). Dans le lot 2 (n=166), les vaches ont reçu les injections suivantes : GnRH (JO), PgF2a (J7) et GnRH (J9), elles ont été inséminées de façon systématique à JI O (20 ± 4 heures après la dernière injection de GnRH). Dans le lot PRID|—, 90,8 % des vaches ont été synchronisées (91,4 % des vaches non cyclées avant traitement et 88,2 % des vaches cyclées avant traitement) contre 77,1 % dans le lot CEC (p<0,001) ( 85,0 % des vaches cyclées avant traitement et 45,5 % des vaches non cyclées avant traitement). Les taux de gestation, 24 jours après insémination ont été respectivement de 62,1 % et 54,8 % dans les lots PRID|— et CEC (p =0,09) et 37 jours après insémination de 53,8 % et 46,3 % (p=0,16). Les taux de mortalité embryonnaire ont été respectivement de 13,2 % et 15,7 % dans les lots PRID|— et CEC (p?0,60). En conclusion, les taux de gestation à 24 et 37 jours ont été identiques avec le protocole GnRH-PgF2a-GnRH et celui utilisant le dispositif PRID|—. Mais, le taux d'induction de l'ovulation chez les vaches non cyclées avant traitement a été beaucoup plus faible avec le protocole GnRH-PgF2a-GnRH. En conséquence, on peut envisager l'utilisation de ce protocole dans des situations avec de bons taux de cyclicité (vêlages d'automne), cependant il parait peu recommandé de vouloir l'utiliser dans des situations où le taux de cyclicité est faible (comme les vêlages d'hiver).