La conservation des organes destines a la greffe se fait actuellement par refrigeration pendant une duree limitee, ce qui est responsable de la perte d'un certain nombre de greffons. La cryopreservation par vitrification permettrait theoriquement une conservation illimitee des greffons, mais elle pose elle-meme d'autres problemes car elle necessite des vitesses de refroidissement tres rapides et des concentrations elevees en cryoprotecteurs dont la toxicite est mal evaluee. Nous avons donc envisage d'etudier la toxicite des cryoprotecteurs sur des organes isoles de lapin a partir de deux modeles experimentaux : l'aorte abdominale et le rein perfuse isole de lapin.