Dans le cadre d'un traitement des fractures fémorales comminutives visant à respecter le concept d'ostéosynthèse biologique, l'auteur se propose de tester la rigidité de deux montages : un montage ayant fait ses preuves (une plaque DCP 2.7 mm) et une autre dont les indications restent encore à définir, il s'agit d'un montage associant deux plaques VCP 2.0-2.7 mm sandwichées à un clou centro-médullaire. Après une rétrospection bibliographique destinée à éclairer le lecteur sur les motivations de l'auteur à confronter ces deux types de montages, les conditions expérimentales sont précisément décrites : les implants ont été installés sur des fémurs, prélevés sur des cadavres de chien, sur lesquels a été réalisée une perte de substance osseuse médiodiaphysaire mimant une fracture comminutive. L'ensemble os-implant a ensuite été soumis à un test de compression. Mais, si l'analyse statistique des résultats conclut à une différence non significative de la rigidité des deux montages testés, la discussion souligne nettement les avantages d'un montage sur l'autre tout en reconnaissant certaines limites et quelques interrogations à cette étude.

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