La prédiction du risque fracturaire est un enjeu médical. La récente évolution de la technique DXA nécessite la maîtrise des conditions de mesures in-vivo, afin d'améliorer la précision. 58 cadavres conservés dans le formol sont examinés. La différence d'âge entre les sexes n'est pas significative (34 hommes âgés de 81,2+/-8,7 ans, et 24 femmes, âgées de 83,7+/-10,6 ans). La BMC et la BMD sont mesurées in-situ par le scanner DPX-L (Lunar, Madison, WI), et le seuil de fracture déterminé par crash-test, dans une configuration verticale. Puis, le corps vertébral de la troisième vertèbre lombaire, le fémur droit proximal sont préparés. Après quelques étapes, les échantillons sont incinérés. Le calcium (Ca2+), le phosphore (P04(3-)) et le magnésium (Mg2+) sont dosés par spectrophotométrie, à partir des cendres. Cendres et BMC donnent des résultats plus élevés et plus significatifs dans les fémurs (r = 0.64 dans les vertèbres, r = 0.84 dans le fémurs). Les résultats suggèrent que les erreurs d'exactitude de la technique DXA in situ limitent la prédiction du risque fracturaire. De même, l'influence de la dimension osseuse sur la BMD continue à perturber le diagnostic ostéoporotique.