Dans une première partie sont rappelées les connaissances actuelles du monde scientifique sur la brucellose des animaux sauvages. La deuxième partie aborde le problème des risques de contamination entre animaux domestiques et sauvages, à travers une étude réalisée dans le Tarn, en France : de 1994 à 1999, dans le cheptel bovin de ce département, des foyers de brucellose sont survenus sans que la cause soit trouvée. Le gibier a été soupçonné dès le début, et une enquête a été lancée par la Direction des Services Vétérinaires. Les résultats montrent que l'Homme est à l'origine de la plupart de ces foyers, et que la faune sauvage ne semble pas avoir été impliquée. Cependant, la faune sauvage joue parfois réellement le rôle de réservoir pour les animaux domesiques, quand les conditions sont réunies. Il paraît donc important de surveiller son statut sanitaire dans les régions où l'élevage extensif se développe, afin de contrôler la maladie et au final, de l'éradiquer.