Les mycoplasmes désignent l'ensemble des menbres de la classe des Mollicutes. Ces procaryotes dépourvus de paroi sont considérés comme les plus petits organismes vivants capables de se multiplier de façon autonome. Ils sont tous parasites, saprophytes ou commensaux de l'homme, des animaux ou des végétaux. Certains sont pathogènes et provoquent des infections repiratoires, articulaires, urogénitales et mammaires, qui évoluent le plus souvent sur un mode chronique. Les caractéristiques générales et la pathogénicité des mycoplasme sont abordés dans la première partie de ce travail. La deuxième partie s'attache à décrire le syndrome Agalactie Contagieuse dont l'agent principal est Mycoplasma agalactiae. Les aspects cliniques, épidémiologiques, diagnostiques et prophylactiques sont traités. Ce syndrome touche les petits ruminants, qui peuvent présenter des mammites associées à une agalactie, des arthrites et des kérato-conjonctivites. Une des principales particularités de mycoplasmes est la variabilité d'antigènes de surface, à l'origine d'une diversité phénotypique. Il existe des variations intraspécifiques et des variations intraclonales. Celles-ci sont spontanées, aléatoires, réversibles et de fréquences élevées (environ 10-3 par cellule et par génération) et inductibles par le système immunitaire au moins in vitro. L'étude de cette variabilité antigénétique, des mécanismes génétiques la contrôlant, de ses rôles biologiques et de ses conséquences constitue le sujet des troisième et quatrième parties, à travers les principaux exemples que sont Mycoplasma hyorhinis, Mycoplasma bovis, Mycoplasma gallisepticum et surtout Mycoplasma agalactiae.