Dans le cadre de cette étude, 11 chiennes ont été suivies quotidiennement, dès le début de leurs chaleurs, jusqu'à ce que l'ovulation soit décelée. L'échographie ovarienne fut mise en aeuvre, conjointement aux méthodes de suivi plus " classiques " (frottis vaginaux, dosages hormonaux de LH et de progestérone). Le suivi échographique a permis de mettre en évidence, chez l'ensemble des chiennes ayant présenté un cycle normal, plusieurs modifications contemporaines du phénomène ovulatoire. Parmi celles-ci, la diminution et/ou la disparition des images folliculaires, ainsi que les modifications d'échogénicité du tissu ovarien ont été retenues comme les marqueurs les plus fiables de l'ovulation. La comparaison de ces données avec les résultats des autres méthodes de suivi a permis de confirmer la précision de ces transformations en tant qu'indicatrices du jour de l'ovulation (concordance des jours d'ovulation présumés dans plus de 60% des cas). Le protocole élaboré a également permis de préciser certains des facteurs pouvant influencer les résultats obtenus: la qualité de l'appareillage est apparue comme l'un des principaux, au même titre que la technicité de l'imageur. L'échographie ovarienne paraît être une méthode de détermination de l'ovulation très intéressante, et d'une précision tout à fait satisfaisante. De plus, elle possède un avantage non négligeable: il s'agit de la seule méthode de suivi permettant une visualisation en temps réel des ovaires, tout en gardant un caractère non-invasif Même si elle reste encore peu accessible en pratique courante, il n'est pas illusoire d'imaginer, dans le cadre de structures spécialisées, un protocole de suivi de chaleurs basé sur cette méthode.

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