Le 3 mars 1973, 21 nations signaient la convention de Washington (CITES). Elle a pour but de réglementer le commerce de la faune et la flore sauvage. Elle définit trois annexes. La première interdit tout commerce pour les espèces en voie de disparition. La seconde réglemente fortement celui des espèces en danger de le devenir. La troisième permet des dispositions particulières à certains états. La convention compte aujourd'hui 153 pays signataires. Le trafic lié à la CITES est considéré au niveau mondial comme le second derrière le trafic de drogue. Il permet d'importants profits sans risques majeurs (6 mois d'emprissonnement maximum). L'auteur s'intéressera ici au trafic lié aux animaux vivants protégés par la CITES. Pour mieux le cerner il s'intéressera aux saisies douanières de ces dernières années, ainsi qu'à l'organisation de l'administration qui se sent de plus en plus concernée. Dans cette lutte les douanes ont un pouvoir d'investigation et de répression supérieur aux autres administrations. L'auteur notera enfin qu'une collaboration se met en place sur le plan international (organisation mondiale des douanes) ainsi qu'entre les différents acteurs comme le WWF. De plus la formation des agents est meilleure et les moyens de reconnaissances des différentes espèces s'améliorent aux travers de guides plus pertinents, peut-être épaulés bientôt par des moyens informatiques.