La gale psoroptique, présentée en première partie, est une acariose très contagieuse responsable de nombreux dégâts en élevage : les performances de production sont altérées et des frais doivent être engagés pour réparer les dégâts matériels. Le diagnostic de certitude repose sur la mise en évidence de parasites sur des raclages cutanés, et permet de faire la différence avec d'autres pathologies pouvant évoquer la gale psoroptique.Les possibilités de traitement sont nombreuses. Elles sont exposées en présentant les diverses modalités de traitement (externes et parentéral) ainsi que les différents principes actifs utilisables. Une étude comparative de ces possibilités thérapeutiques est réalisée. L'essai présenté en deuxième partie démontre que le remplacement de l'acétate de méthylglycol par l'acétate de méthoxypropanol dans le solvant de la formulation de deltaméthrine de référence utilisée en balnéation ne modifie pas l'efficacité du traitement. Cet essai permet par ailleurs de confirmer le fait que, pour traiter correctement la gale, il faut réaliser deux balnéations à dix jours d'intervalle et non une seule, et que la balnéation atteint tous les parasites, même dans les refuges.