L'avènement de la chirurgie mini-invasive a permis d'envisager un traitement endoscopique à l'incontinence urinaire d'effort de la femme. Cependant, le matériel idéal pour les injections périurétrales n'est pas encore trouvé. Notre projet concerne la greffe urétrale de myoblastes autologues chez la chienne castrée, modèle de l'incompétence sphinctérienne urétrale de la femme. L'étude qui est décrite ici est un travail de faisabilité préliminaire dont le but est de valider et d'optimiser toutes les étapes de la transplantation depuis la biopsie musculaire jusqu'à l'analyse histologique des sites de greffe. Au cours des six greffes urétrales que nous avons pratiquées, soit par voie urétroscopique, soit par laparotomie, nous avons évalué trois marqueurs cellulaires (DAPI, cmDiI, BrdU) et cherché des stratégies pour augmenter la survie des cellules greffées. Les cellules injectées par urétroscopie sont difficiles à retrouver sur les coupes histologiques. Le DAPI s'est révélé être un mauvais marqueur (problème de dilution et de recaptage) par rapport au emDiI et au BrdU. L'ajout de dexaméthasone à la préparation cellulaire semble contribuer à la réussite de l'implantation.

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