Après une présentation générale des Chiroptères, l'auteur s'est intéressée aux organismes pathogènes qu'ils pouvaient héberger. En effet, depuis quelques années, les chauves-souris occupent une place croissante dans notre actualité médicale : la rage, le virus Menangle, le virus Hendra, le virus Nipah... S'il est vrai que les chauves-souris peuvent héberger des organismes pathogènes pour l'homme, elles ne représentent pas un danger plus important pour ce dernier que beaucoup d'autres Mammifères. Les Chiroptères dont la survie est gravement menacée par les activités humaines ne méritent pas et ne sont pas aptes à subir des mesures de limitation de population comme cela a été le cas pour le renard. La prévention passe par l'information du public. Cette dernière semble primordiale surtout que des mesures simples évitent les risques. Ainsi en Europe, pour la rage qui semble la seule réelle maladie qui puisse être transmise par les chauves-souris, on peut dire que si on n'a pas à manipuler une chauve-souris, on ne craint rien. Pour les soigneurs de Chiroptères et les chiroptérologues, des mesures de bon sens comme la vaccination antirabique, le port de gants protecteurs pour la préhension, un nettoyage très soigneux des plaies si l'on s'est fait mordre et une sérovaccination antirabique ainsi qu'une analyse de l'animal qui a mordu se révèlent fortement recommandables. Un réseau d'épidémiosurveillance semble indispensable mais il serait dommage et inadapté de condamner ces animaux fascinants à l'extinction par un alarmisme démesuré.


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