La présence d'animaux, notamment de mammifères marins en captivité, conduit à une limitation considérable de leur espace vital. Cette limitation a été à l'origine, notamment, du concept de bien-être pour ces animaux. A l'heure actuelle, la prise en compte du bien-être animal continue à se développer. Cette thèse s'inscrit dans le contexte général du maintien de mammifères marins en captivité. Elle a pour objet d'amener à une réflexion sur l'amélioration du bien-être des cétacés captifs, plus particulièrement des dauphins souffleurs (Tursiops truncatus). La première partie résume les connaissances actuellement disponibles sur la biologie de cette espèce, avec pour ligne directrice la comparaison de leurs conditions de vie en milieu naturel et en milieu captif. La seconde partie présente une étude réalisée au Parc Astérix (France), dans le but de déterminer jusqu'à quel point les dauphins peuvent bénéficier des interactions avec un soigneur, par l'intermédiaire d'objets. Nous avons posé la question : « Jouer avec un objet ou jouer avec un objet en interagissant avec un soigneur est-il équivalent ? ». Les sujets furent 10 dauphins souffleurs : 4 adultes, 2 jeunes adultes et 4 juvéniles. Nos résultats ont montré 1- une augmentation significative du temps passé à interagir avec des objets en présence du soigneur, 2- que cette augmentation n'est significative que chez les plus jeunes animaux. Aucune préférence face aux objets ne fut démontrée, ni un changement dans les préférences induit par le soigneur. Cette étude démontre une facilitation interspécifique rappelant une « facilitation sociale » telle que définie par Fragaszy et Visalberghi (1989). Ce travail se conclut par les perspectives offertes par la présence de tels animaux en captivité.

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