L'incontinence urinaire d'effort est la forme d'incontinence urinaire la plus fréquente chez la femme; sa prévalence augmente avec l'âge et cette maladie très handicapante risque de prendre une ampleur considérable dans les années à venir avec l'accroissement de l'espérance de vie.Même si les mécanismes physio-pathologiques de l'incontinence ne sont pas encore totalement élucidés, il semble que les hormones sexuelles jouent un rôle non négligeables sur le fonctionnement du sphincter urétral. De nombreuses options thérapeutiques sont offertes aux patientes : des traitements médicaux (associant pharmacologie et rééducation) et des traitements chirurgicaux (les injections périurétrales, les techniques plus invasives de colposuspension voire le recours au sphincter artificiel). Aucun traitement ne permet aujourd'hui d'améliorer le confort de vie des patientes de façon durable sans occasionner d'effets secondaires. Jusque là marginalisées, les injections périurétrales sont depuis quelques années particulièrement en vogue: l'implantation périurétrale de cellules myoblastiques autologues autorise de nombreux espoirs. L'objectif de l'étude expérimentale présentée a été de montrer à l'aide de techniques profilométriques que la chienne ovariectomisée était un bon modèle d'étude pour l'incompétence sphinctérienne urétrale. La validation de ce modèle permettra de tester l'injection périurétrale de cellules myoblastiques autologues sur l'animal avant de pouvoir l'envisager sur la femme.

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