Le glaucome canin est une maladie oculaire dont la gestion thérapeutique se heurte à des difficultés. Il est facile de diagnostiquer un glaucome à un stade avancé mais le pronostic visuel est défavorable. Un diagnostic précoce est la première étape vers une récupération fonctionnelle de l'organe. Le traitement médical est souvent insuffisant et le recours à la chirurgie s'impose. La classification des glaucomes, fondée sur la pathogénie, permet d'orienter le choix thérapeutique. Sur un œil fonctionnel, il existe de très nombreuses techniques chirurgicales à mettre en œuvre. Leur multiplicité souligne l'insuffisance de chacune d'elles. Les techniques de fistulisation sans implant sont progressivement abandonnées en raison de leurs complications élevées et de leur faible taux de réussite. Seule la trabéculectomie, technique de référence en ophtalmologie humaine, reste d'actualité. Les shunts de la chambre antérieure avec mise en place d'implant de drainage (valve d'Ahmed) se développent mais la fibrose au niveau du site d'évacuation est source d'échec. Le développement des antimitotiques dans les années à venir est une piste à privilégier. D'autres techniques de détournement de l'humeur aqueuse vers des sites extraorbitaires sont encourageantes mais restent encore à un stade expérimental. Les méthodes de destruction des procès ciliaires au laser, techniques de 1er choix, ont prouvé leur efficacité pour le contrôle au long terme de la pression intraoculaire. Cependant le risque d'augmentation brutale en période postopératoire immédiate assombrit le pronostic visuel sur les glaucomes diagnostiqués à un stade précoce.

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