Les avortements viraux présentent diverses manifestations cliniques (résorption, avortement au sens strict, momification, mortinatalité), mais conduisent toujours à la mort d'un ou plusieurs foetus. Actuellement, nous disposons de moyens diagnostiques de plus en plus performants (échographie, microscopie électronique, PCR…), mais dont le coût demeure encore un obstacle pour les éleveurs et les particuliers. Aussi, l'examen clinique et l'autopsie fournissent de précieux renseignements au vétérinaire pour déterminer la cause de l'avortement. Pour l'heure, les traitements antiviraux sont inefficaces. D'autre part, le rôle des virus sera d'autant plus important que les mesures prophylactiques seront négligées. La France bénéficie toutefois d'une bonne pression vaccinale contre la maladie de Carré, l'hépatite de Rubarth et la parvovirose. En ce qui concerne l'herpès virus de type 1, agent pathogène majeur dans les avortements viro-induits chez la chienne, la commercialisation d'un nouveau vaccin devrait considérablement réduire son incidence dans les années à venir

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