L'auteur se propose ici de faire le point sur l'intérêt et l'emploi de la morphine et des morphiniques dans la gestion de la douleur opératoire : avant, pendant et après les interventions chirurgicales. Pour bien gérer cette douleur ; il faut avant tout avoir des notions de base sur celle-ci, bien connaître les molécules employées, la législation relative à leur utilisation, leurs effets secondaires et comment y faire face afin de ne plus craindre les lieux communs sur l'emploi de ces opiacés. Ces aspects font l'objet des deux premières parties de la thèse. Enfin, cet écrit comprend un certain nombre de protocoles analgésiques, permettant de faire face à diverses situations de douleur périopératoire. Lors de douleur modérée à sévère, le protocole doit contenir un morphinique : agoniste pur si la douleur est relativement forte et agoniste-antagoniste ou agoniste partiel si la douleur est faible à modérée. L'objectif n'est pas ici de faire une liste exhaustive des protocoles possibles mais plus de comprendre comment sélectionner une molécule de façon adaptée ou de savoir élaborer une combinaison de médicaments répondant aux besoins analgésiques d'un animal douloureux. Cette thèse est avant tout un plébiscite pour l'emploi des opiacés qui devrait se généraliser à l'avenir en médecine vétérinaire : ce sont des molécules peu onéreuses pour la plupart, sans trop d'effets indésirables véritablement graves et dont la détention n'est finalement pas un obstacle insurmontable

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